La France n’a pas le moral !
Un sondage à paraître demain dans Dimanche Ouest-France dresse un constat bien peu flatteur pour le gouvernement ! Seulement 33 % des Français sont optimistes pour l’avenir et seulement très peu de personnes pensent que nos dirigeants possèdent les solutions pour régler le problème du pouvoir d’achat.
En cette fin d’été, les Français n’ont pas le moral ! A cause d’un été pluvieux ? Pas vraiment… Pouvoir d’achat, chômage et pauvreté semblent être les principaux responsables.
En effet, seulement 33 % des Français disent être confiants pour l’avenir. Si l’on excepte août 2005 (30 %), il s’agit du score le plus faible depuis février 1995.
Il y a huit mois seulement, pourtant, ce sont 53 % des Français qui affirmaient être confiants pour l’avenir.
Le pouvoir d'achat, principal responsable
Que s’est-il passé depuis ? Il semblerait que la baisse du pouvoir d’achat se soit faite ressentir dans les foyers français. A tel point qu’aujourd’hui, seulement 18 % des personnes interrogées font confiance au gouvernement pour régler ce problème.
Autre sujet de préoccupation des Français : le chômage. 38 % des Français seulement font confiance au gouvernement à ce sujet. C’est peu, mais ça reste tout de même davantage que les 28 % qui pensent que le gouvernement saura lutter efficacement contre la pauvreté et l’exclusion.
On constate également, à travers ce sondage, que les hommes (36 %) sont plus confiants que les femmes et que le pessimisme gagne surtout les sympathisants de gauche puisque 72 % d’entre-eux affirment ne pas être optimistes pour l’avenir.
Source : Ouest-France en ligne
⇒ Les allocations chômage moins augmentées que l’inflation (juin 2008)
⇒ Le moral des ménages français à son niveau le plus bas en 20 ans (avril 2008)
Et la "casse", des acquis sociaux ne va pas arranger les choses, ce qui est terrible c'est que les problèmes quotidiens des gens ont l'air de leur avoir fait perdre toute capacité de révolte, usés qu'ils sont par les difficultés de chaque jour et la peur de l'avenir.
Il faut dire aussi que les gouvernements ont l'art de diviser pour régner et que beaucoup s'y laissent prendre. C'est tellement facile de rendre un "bouc émissaire" responsable des problèmes.
Rédigé par : raannemari | 23/08/2008 à 20h08
D'autres vont venir, plus insidieusement, dans la loi de finances 2009. Je ne doute pas que, Belge comme tu es, sur certains détails, tu me consulteras…
Sur les plus faciles, tu n'auras, bien entendu, pas besoin de moi.
Rédigé par : Fabien | 23/08/2008 à 21h18
Effectivement, à une époque où les Français deviennent de plus en plus égoïstes, il est très facile de jouer les uns contre les autres.
Chacun pense que l'autre a beaucoup (trop…) d'avantages oubliant au passage les inconvénients de sa profession.
On parle alors des avantages d'une corporation (des fonctionnaires par exemple) en donnant parfois des informations fausses (salaires erronés) reproduites telles quelles et sans vérification par beaucoup de JT.
On sélectionne astucieusement les personnes interrogées ou qui passent à l'antenne (cf émission de JMM) en fonction de "la ligne éditoriale" de la station.
On ne laisse pas terminer la phrase de la personne qui passe à l'antenne car ce qu'elle dit ne plait pas au journaliste (n'est-ce pas Monsieur Elkabbach ?).
Pour la capacité de révolte, encore faut-il avoir les moyens financiers de faire grève. La dernière longue grève des enseignants leur a coûté fort cher car pour la première fois, un gouvernement a aplliqué la loi dans toute sa rigueur : grève le vendredi et le lundi ont entraîné une perte de salaire de quatre jours.
Beaucoup ne sont plus près de recommencer.
Qui manifeste encore ?
Ce sont souvent celles et ceux qui après avoir passé pas mal d'années à trimer dans une entreprise voit celle-ci fermer pour aller s'installer ailleurs et dans l'intéret des actionnaires.
Certes, beaucoup de Français sont très mécontents mais comment sont-ils prêts à manisfester ce mécontentement ?
Rédigé par : Bernard | 24/08/2008 à 09h12
Bernard,
comme indiqué ici :
http://www.liberation.fr/actualite/politiques/337175.FR.php
notre président a décrété que les grèves étaient invisibles en France.
mais ne t'inquiète pas. tu es à la retraite. comme je l'expliquais hier à ta "voisine" belge, d'autres mesures sont « dans les tuyaux », que je vais distiller peu à peu.
du moins pour celles dont j'ai connaissance !
Rédigé par : Fabien | 24/08/2008 à 10h39