Des légionelles ont été détectées la semaine dernière, au cours d’un banal contôle de routine, dans le bâtiment principal de la Cité des sciences et de l'Industrie de La Villette (19e arrondissement), entraînant la fermeture de toutes les sorties d'eau chaude, a indiqué ce samedi le site Internet du Parisien.
La direction de la Cité des sciences a confirmé cette information et indiqué à l'AFP en avoir été informée il y a une huitaine de jours (le 11 juillet), à la suite d'une analyse de routine dans quelques lavabos de la Cité. Selon Jean-Marie Sani, directeur général, le taux relevé était de 210 000 UFC (unités formant colonie), alors que le taux maximum admis est de 1 000.
Aussitôt prévenue, la Direction des affaires sanitaires et sociales (DDASS) de Paris a publié un avis sanitaire recommandant aux personnes immuno-déprimées ou fragiles (personnes souffrant d'affection respiratoire chronique, âgées, diabétiques ou fumeuses) et travaillant dans l’établissement de ne pas prendre de douches dans ce bâtiment. Une trentaine de personnes, selon la direction, sont susceptibles de prendre des douches dans ce bâtiment (agents de sécurité incendie, personnel de ménage, concessionnaires de restauration et salariés de l'aquarium).
La DDASS a rappelé que la légionellose s'attrapait par inhalation d'eau contaminée diffusée en aérosol (en clair : il n’y a pas de risque à boire de l'eau) et qu'il fallait « éviter de respirer d'éventuelles projections ou gouttelettes d'eau ».
L'Institut de veille sanitaire (InVS, qui ne signale aucun cas de maladie pour juillet 2008) a également été prévenu, ainsi que le CHSCT (Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail), le médecin du travail et les deux ministères de tutelle (Culture et Recherche).
Du chlore a été injecté dans les canalisations et les sorties d’eau chaude ont été fermées, a précisé M. Sani. Des prélèvements plus nombreux ont été effectués avant-hier, dont les résultats devraient être connus dans une semaine.
En janvier, un taux élevé de légionelles avait été détecté dans un bâtiment de bureaux, sans douche ni baignoire (donc a priori sans risques). Le problème avait été résolu par choc thermique.
Sous sa forme grave, la « maladie du légionnaire » (légionellose) se traduit par une infection pulmonaire sévère, traitée par antibiotiques. Elle peut être mortelle dans 10 % des cas.
F. A., avec LeParisien.fr et l'AFP, photo Architect.org
En gros, si on ne fume pas les canalisations, y a pas le feu au lac...
Don't worry, be happy...
Rédigé par : l'affreuse UMP | 20/07/2008 à 22h58
On peut voir ça comme ça… La semaine prochaine, nous devrions être fixés sur l'état général.
Rédigé par : Fabien | 20/07/2008 à 23h47