Le président vénézuélien Hugo Chavez a menacé jeudi de ne plus fournir de pétrole aux pays européens qui appliqueraient la nouvelle loi de l'Union européenne sur l'expulsion des immigrés sans papiers adoptée mercredi par le Parlement européen.
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Le président vénézuélien Hugo Chavez (2e à gauche) aux côtés de son homologue paraguayen Fernando Lugo, le 19 juin 2008 à Caracas
Photo Pedro Rey (AFP)
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« Notre pétrole ne devrait pas aller vers ces pays européens », a déclaré le chef de l'Etat vénézuélien lors d'une conférence de presse.
L'Union européenne a adopté mercredi une nouvelle loi qui devrait être transposée dans les législations des pays membres, portant sur le retour des immigrants illégaux dans leur pays d'origine.
Les nouvelles dispositions visent en priorité à faciliter les départs volontaires des étrangers en situation irrégulière dans l'UE.
S'ils refusent, ils peuvent être placés en rétention jusqu'à 18 mois avant d'être expulsés, et n'auront plus le droit de rentrer l'UE dans les cinq ans suivant leur renvoi.
La « directive retour », résultat d'un compromis inédit en matière d'immigration entre négociateurs du Parlement et les 27 Etats membres, a été approuvée par 367 voix contre 206 et 109 abstentions. Conservateurs, libéraux et eurosceptiques ont fait alliance face à des socialistes divisés.
AFP
Il parait que l'UE se fiche de la colère de Chavez car l'importation de pétrole vénézuélien ne représenterait que 1 % !
Rédigé par : NO | 20/06/2008 à 13h08
non mais ça va pas bien, avec le 1 % qu'il livre à l'Europe ! il devient mégalo comme Castro… qu'il nous rende Ingrid et s'occupe de ses concitoyens… pfff !
Bisounette "agacée"
Rédigé par : Bisounette | 20/06/2008 à 13h23
Vous vous liguez les filles ?
En fonction du pays dont on est ressortissant, on entre plus facilement dans tel ou tel pays. Un Ivoirien viendra plus facilement en vacances en France, un Colombien en Espagne. Pire : le Colombien n'a même pas besoin d'un visa…
Les européens (les occidentaux) s'étouffent à acheter du pétrole aux pays de l'OPEP, qui restreignent leur production afin de garantir des réserves, et ainsi font monter les prix.
Ainsi, les pays qui ne sont pas de l'OPEP - quelle que soit la quantité qu'ils vendent - comptent. Et il serait même préférable de leur acheter davantage, financièrement !
Rédigé par : Fabien | 20/06/2008 à 13h36