Après avoir apposé quelque 6 000 cœurs sur des bicyclettes pour dire que les Parisiens aiment le Vélib’, inauguré voici bientôt un an, les élus communistes parisiens considèrent que « Paris ne peut s’affranchir de la question des relations sociales au sein de la société Cyclocity, filiale de JCDecaux en charge de la maintenance, la régulation et la réparation du réseau ». Et l’ont fait savoir hier en Conseil de Paris.
Depuis la grève d’avril dernier, les salariés dénoncent des relations sociales agressives, des licenciements, des entraves à la liberté syndicale, des conditions de travail difficiles et des salaires de misère. Le 11 juin, un vœu a été déposé par les élus communistes au Conseil de Paris, qui exigent que JC Decaux respecte ses obligations sociales.
De son côté, l’entreprise JC Decaux a fait paraître un communiqué annonçant des avancées au bénéfice de ses salariés. « un premier pas », pour les élus, qui considèrent que « la majeure partie des problèmes rencontrés par les salariés n’est pas réglée pour autant ».
« Le développement durable, c’est le social et l’écologie. Les deux doivent aller de pair. C’est ainsi qu’il faut concevoir le développement de Paris », écrivent-ils.
Selon les élus communistes de Paris, la réalités des employés est celle-ci.
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