Le maire de Paris Bertrand Delanoë (PS) s'est rendu vendredi après-midi dans une école du 20e arrondissement de Paris classée en ZEP pour réclamer le maintien de deux postes de soutien à la lecture et d'initiation à la langue française.
« Il ne faut pas que la rationalisation des moyens pénalise les écoles qui font des efforts pour que les gamins des milieux les plus populaires puissent avoir accès à une belle éducation », a déclaré M. Delanoë, arrivé à l'heure de la sortie des classes à l'école Davout, située près de la Porte de Montreuil.
« Dans cette école, il y a envisagé la suppression de deux postes, un poste de lecture particulièrement utile dans ce quartier là et un poste d'initiation à la langue française », a-t-il dit.
M. Delanoë a précisé avoir choisi cet établissement car c'était « un symbole », avec des « maîtres qui aiment venir et demandent à rester », des parents « contents » et des « gamins qui progressent ».
Selon lui, « il y a quelque chose qui réussit et qu'on est en train de fiche par terre ».
Le maire de Paris a affirmé souhaiter « être présent dans cette mobilisation de la communauté scolaire parents et enseignants, qui disent “ attention, on est en train de faire beaucoup de mal à l'éducation en supprimant les postes de manière technocratique, et sans tenir compte de réalités vivantes ” ».
Il a demandé que les deux postes menacés « subsistent ». « Je me battrai avec tous les élus de Paris pour que cette rationalisation se fasse avec intelligence et sens de la justice », a-t-il dit.
« Au nom de mes convictions de gauche, je veux vraiment défendre l'école », a conclu M. Delanoë, qui était accompagné de la maire PS du 20e Frédérique Calandra, de la députée PS de Paris George Pau-Langevin et de son adjoint à l'éducation Pascal Cherki (PS).
AFP, via Les Dépêches de l’éducation
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