Alors que le prix du gaz devait augmenter à la fin du mois, il a en réalité augmenté depuis le 17 avril, soit une semaine avant l'intervention présidentielle, où M. Sarkozy a soigneusement évité de répondre à la seule question pertinente qui concernait le pouvoir d'achat. C'est La Tribune qui le révèle ce midi dans son édition en ligne. Le texte n'est paru au JO que ce matin.
Il y a trois semaines, les ministères de l'Energie et de l'Economie avaient indiqué que le gouvernement avait proposé que la révalorisation des tarifs du gaz "pour les particuliers chauffés au gaz naturel" soit "limitée" à 5,5 % en moyenne. Cela représente une revalorisation de 0,264 centimes d'euro le kilowatt-heure en moyenne. La Commission de régulation de l'énergie (CRE) a, depuis, rendu un avis favorable.
Le gouvernement avait indiqué que cette hausse se justifiait par un "contexte international de hausse du coût d'importation du gaz naturel", due à l'envolée des prix du pétrole. La dernière augmentation des tarifs du gaz pour les particuliers, de 4 % en moyenne, remonte au 1er janvier. Il s'agissait alors de la première hausse depuis mai 2006.
"Pour un foyer type chauffé au gaz naturel, l'augmentation de la facture de gaz induite sera de l'ordre de 4 euros TTC par mois", précisaient à l'époque les deux ministères. Selon eux, cette hausse se justifie par un "contexte international de hausse du coût d'importation du gaz naturel".
• Le texte tel que publié au JO de ce matin.
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