L'enseignante harcelait le président à l'Elysée !
Une femme de 40 ans, enseignante dans un lycée de Grande-Synthe, éperdument amoureuse du président de la République, lui écrit lettre sur lettre. Elle a été auditionnée au commissariat de Dunkerque pour vérifications.
Qui a dit que Nicolas Sarkozy n'avait plus la cote ? Depuis le début de l'année, au contraire, l'Élysée n'arrête plus de recevoir des lettres et colis d'amour en provenance du département du Nord. Mais attention, pas le banal amour platonique mais plutôt carrément le désir bien charnel.
« Mon corps te réclame », écrit au Président l'auteur de cette correspondance enflammée, une femme d'une quarantaine d'années, enseignante dans un lycée de Grande-Synthe près de Dunkerque. Notre nouvelle première dame appréciera sûrement la qualité poétique du texte…
Jusqu'ici, l'histoire pourrait paraître badine, mais elle a pris un autre tour quand les courriers envoyés au chef de l'État se sont mis à être recouverts de mots-clefs particulièrement menaçants du type « extrêmement explosif », « nitroglycérine » ou encore « anthrax ». De quoi, bien sûr, donner des sueurs froides au facteur de l'Élysée et au chef de la sécurité présidentielle. Bref rien de tel pour s'assurer que le courrier sera bien lu et traité. Quelque fois, l'enseignante se fendait même de colis avec quelques présents tendance "sex toys" sous plastique.
L'enseignante fond en larmes
Afin de tirer l'affaire au clair, l'information est redescendue au commissariat de Dunkerque où l'enseignante transie a été convoquée hier afin de s'expliquer sur ses agissements. Là, elle aurait fondu en larmes, avouant l'envoi des lettres et colis ainsi que l'utilisation de ce vocabulaire explosif. Elle expliquera aux policiers qu'elle voulait simplement attirer l'attention de Nicolas Sarkozy, qui ne répondait jamais à ses missives... « En plaçant ces mots-clefs, elle pensait que cela intéresserait le Président, qui était ministre de l'Intérieur avant son élection », explique une source proche de l'enquête.
Ne représentant aucune menace réelle, l'infortunée amoureuse a finalement été relâchée. L'histoire ne dit pas si elle continuera ou non son aventure épistolaire avec le chef de l'État. Ni si celui-ci lui a répondu…
Bruno Renoul, pour Nord Eclair
⇒ Note du ouaibemaître : il y a fort à parier que cette enseignante n’a pas lu le Ha’aretz du 12 mars (pendant la visite d’Etat du président Sharon) qui précisait ici que Carla Bruni avait un ventre de femme enceinte, a « pregnant belly. »
c'est hilarant et dramatique.
Rédigé par : elisabetha | 22/03/2008 à 21h10
@ Elisabetha,
surtout lorsque l'on connaît le travail de l'expéditrice ! et les rapports tendus (pour le moins) entre le corps enseignant et le pouvoir, encore plus depuis 2006…
Rédigé par : Le ouaibemaître | 22/03/2008 à 21h37