Ménilmontant, mais oui madame...

La rue des Amandiers

Mémoire d’un quartier parisien

Que reste-t-il des quartiers populaires de Belleville-Ménilmontant, de ce monde singulier de la boutique, de la petite fabrique et de l’atelier d’artisan ?

L’association d’histoire et d’action sociale, Trajectoires, a imaginé un projet pédagogique et culturel pour faire prendre conscience aux enfants que leur quartier avait une histoire particulière, à travers la découverte des artisans et des activités de fabrication encore existantes.

A partir d’une exposition sur la rue des Amandiers avant les opérations de rénovations urbaines, plusieurs classes d’établissements primaires et secondaires ont participé à des parcours découverte dans leur quartier et rendu visite et interrogé des artisans sur leur métier.

L’idée de ce projet était également que les enfants complètent par leurs regards et leurs réactions le contenu de l’installation initiale. Certains ont écrit des textes à partir des entretiens avec les artisans, d’autres ont imaginé des histoires qui auraient pu se dérouler dans le quartier.

Ce livre est le recueil de cette expérience. Il est à la fois un document historique accessible à tous, et en particulier aux enfants, mais aussi un outil pour des enseignants qui voudraient mener des activités autour de la mémoire d’un quartier.

Présentation-dédicace de l’ouvrage en présence de l’auteur, de l’association Trajectoires, et des éditions de l’Amandier le jeudi 7 février de 17h à 19h30 à la mairie du 20e (salle du conseil).
(présentation par l'éditeur)

La rue des Amandiers - Mémoire d'un quartier parisien
Les Editions de l’Amandier
Cécile Petitet
94 pages – 15 €
ISBN : 978-2-35516-016-5

Pour mieux comprendre le travail de mémoire et de recherches mené depuis 2003 en vue de la réalisation de cet ouvrage, cliquer ici.

Ne pas bloguer en campagne !

A lire ceci et cela, une chose s’impose : ne pas tenir de blogue ou de site pendant une élection, si l’on est candidat. Sous peine de se le voir imputer sur son compte de campagne ou de voir son élection invalidée.

Ce billet (publié le 28 novembre 2007 dans la Foire aux questions du Monde) a été repris ici :

La Commission nationale des comptes de campagne considère que la tenue d’un blog par un candidat aux municipales, sur Le Monde.fr ou sur tout autre site de presse, est considéré comme un don par une personne morale, ce qui est interdit.

Même s’il n’existe pas de jurisprudence sur la question, la Commission invite les candidats aux municipales blogueurs sur des plateformes de sites de presse à suspendre leur blog à partir du 1er décembre, par exemple en publiant une note mentionnant que “Sur recommandation de la Commission nationale des comptes de campagne, le blog est suspendu pendant la campagne électorale”.

Le Monde.fr n’étant pas tenu responsable, il vous appartient de décider si vous désirez conserver votre blog actif pendant la campagne, avec le risque de voir l’élection invalidée.

par le Nouvel Obs en ligne sous le titre « L'avertissement publié par Le Monde.fr » fait partie des sujets les plus lus à cette heure, avec les excuses su secrétaire d’Etat à l’Outre-mer et le présumé SMS du président Sarkozy à son ancienne épouse Cécilia.

Les candidats aux municipales de mars prochain ne pourront pas dire qu'ils ne sont pas informés… Mais, puisque ces textes datent de 2006, quid des candidats à la présidentielle de 2007 et aux législatives de la même année ?

Pour en savoir davantage sur le commission des comptes de campagne, cliquer ici.

La candidature de Pascale Ourbih menacée par sa non-naturalisation

La candidature de Pascale Ourbih, personne transgenre d'origine algérienne, tête de liste des Verts dans le 16e arrondissement de Paris, est menacée.

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Pascale Ourbih, en octobre dernier, lors de la manifestation Existrans 2007
Photo D.R.
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« À ce jour, déclarent les Verts Paris dans un communiqué, nous nous inquiétons de sa situation administrative. En effet, si la préfecture a validé son dossier de naturalisation, Pascale Ourbih est en attente de la signature du ministre de l'Immigration et de l'identité nationale Brice Hortefeux. Or cette signature est l'ultime étape pour que notre candidate se présente devant les citoyens du 16e arrondissement. » La signature rapide du ministre serait pour les Verts « un test de la réalité du discours démocratique et pluraliste du gouvernement. Il en va de l'image que souhaite donner notre pays. »

À travers la candidature de cette militante engagée depuis des années, les Verts Paris « souhaitent manifester leur volonté que Paris soit une ville vivable pour toutes les personnes Lesbiennes, gays, bi et trans ». Ils réaffirment également leur « nécessité de la représentation démocratique des étrangers non communautaires, c'est-à-dire le droit de vote pour les étrangers. »

Paul Parant, pour Têtu

⇒ Les têtes de listes des Verts par arrondissement
⇒ Pascale Ourbih avait été révélée par le film Thelma

La semaine dernière, dans l’Obs de Paris, était parue sous la plume de Anne Delabre la brève suivante :

Pascale Ourbih Tête de liste Verte dans le 16e Sa régularisation est enfin validée. L'Algérienne Pascale Ourbih, 44 ans, vient d'obtenir la nationalité française et mènera la liste écolo dans le 16e où elle habite depuis vingt ans. Cette comédienne transsexuelle qui tourne dans la série d'Arte « Vénus et Apollon » est une ex-militante du PASTT (1) et d'Act Up. Les Verts - « les seuls à m'avoir ouvert la porte » - l'ont choisie car elle illustre deux problématiques à elle seule : celle des étrangers qui risquent l'expulsion et celle des transsexuels. « Pour nous, c'est une femme, mais elle sera candidat homme », souligne Denis Baupin, candidat des Verts parisiens. Au nom de l'alternance homme-femme sur les listes, une femme sera n°2 derrière une autre.

(1) Voir les coordonnées ICI

Dans l’Obs de Paris à paraître le 7 février, aucun démenti n’est apporté.

Le logement au cœur de la dernière séance de la mandature

Pour sa dernière séance de la mandature 2001-2008, le Conseil de Paris a bouclé lundi ses travaux en une matinée et sans passion, hormis une passe d'armes Verts-socialistes sur le thème du logement social.

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Bertrand Delanoë, le 8 janvier, présentant ses vœux à l’Hôtel-de-Ville
Photo AFP
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« Le logement restera le point d'insatisfaction de cette mandature », a estimé René Dutrey, président du groupe Verts, partie prenante de la majorité mais qui présente ses propres listes en mars, en marge des travaux avant que chacun ne reparte sur le terrain pour les municipales des 9 et 16 mars.

Selon l'élu écologiste, « depuis 2001, il y eu amélioration de la qualité de vie (tramway, Vélib, etc.), mais le bilan en matière de logement de la majorité n'est pas du tout à la hauteur de la crise que subissent les Parisiens aujourd'hui ».

Interrogé sur son bilan lors du traditionnel déjeuner avec la presse, le maire PS Bertrand Delanoë a estimé que « l'événement historique » c'est que « Paris regagne des habitants et recrée des emplois ». « A titre personnel, je ne regrette pas les séances qui viennent de s'écouler, Paris a avancé, c'est l'essentiel. Je suggérerai au prochain maire que les séances soient un peu plus concentrées », a-t-il dit.

Crédité par les sondages d'une victoire très confortable, Bertrand Delanoë a voulu relativiser et s'est montré très prudent. Il a jugé « incertain » le prochain scrutin, et affirmé ne jamais faire de pronostics.

« Je ne suis pas candidat à la prolongation de mon mandat, mais pour faire un nouveau mandat », a déclaré le maire sortant. « Le meilleur moyen que j'ai de rassembler solidement, c'est que nos listes soient fortes au premier tour », a-t-il dit, affirmant qu'il ne veut pas de « renversement d'alliance ».

Françoise de Panafieu, candidate UMP à la mairie de Paris, a regretté « le fait de ne jamais avoir été considérée comme partenaire à part entière, du fait même d'être dans l'opposition ». « La population nous demande une forme de consensus, par delà nos différences », a-t-elle estimé.

Philippe Goujon (UMP) a parlé d'un « maire chef de clan », alors que Bertrand Delanoë a déclaré qu'il « sous-estimait moins Mme de Panafieu que ne le font ses propres amis ».

Maire UMP du 1er arrondissement, Jean-François Legaret a accusé la mairie de faire des « opérations de pure propagande » en inaugurant des équipements comme le 104 Aubervilliers, l'espace musical de la Goutte d'Or (18e) ou la médiathèque Marguerite Yourcenar (15e) « qui ne seront pour certains d'entre eux ouverts au public qu'après les municipales ».

Mais tous les élus, venus nombreux à cette brève séance, avaient déjà la tête à leur campagne.

AFP

Delanoë envisage une alliance PS-PC-MRC-PRG-Verts-MoDem au second tour

« C'est pas clair son truc », déclarait hier Bertrand Delanoë en direction de Marielle de Sarnez et de ses intentions d'alliances pour les municipales. Mais il n'exclut pas de l'accueillir sur ses listes au second tour si elle précise certaines de ses positions. Surtout que le dernier sondage en date crédite le MoDem de 9 % d'intentions de vote, contre 6 % pour les Verts.

Le maire sortant n'admet pas que la chef de file du MoDem parisien « ne dise pas à un moment si elle se sent plus proche de la droite ou de la gauche », mais il regarde de près son programme et note des similitudes. « Sur le logement, les transports, elle est plus proche de nous que de Mme de Panafieu », détaillait-il hier en marge du Conseil de Paris. S'il dit « prendre acte du changement profond de certains élus », il s'interroge : « Pour combien de temps vont-ils adopter ces idées ? Recherchent-ils des alliances pour modifier leur position en 2011 ? »

Si le programme du MoDem est compatible avec le sien, il n'exclut pas de « rassembler très large » au second tour. « Je voudrais des Verts dans la majorité, et pourquoi pas des élus venant du MoDem », a-t-il précisé.

Magali Gruet, pour 20 Minutes Paris

⇒ A écouter :
Le MoDem fait ses courses, par Patrick Bloche, directeur de campagne de Bertrand Delanoë, sur LibéLabo.

⇒ A lire :
Marielle de Sarnez : « Paris a besoin d’une offre nouvelle », sur Metrofrance.com

Les Sarkozy gagnent contre Ryanair

Malgré l’excellente plaidoirie de Me Thierry Herzog, Nicolas et Carla Sarkozy ont gagné ce mardi les actions en référé qu’ils avaient intentées mercredi dernier contre la compagnie aérienne à bas pris Ryanair, pour avoir publié sans autorisation une photo de leur couple.

Le tribunal n'a toutefois accordé « que » 60 000 € à l'ancien top-model (sur les 500 000 euros de dommages et intérêts qu'elle réclamait). Le président de la République, lui, demandait 1 € symbolique et l'interdiction de commercialiser cette image.

La plainte de Nicolas Sarkozy, malgré l’article 67 de la Constitution qui accorde l’immunité au chef de l’Etat, avait été jugée recevable, dans la mesure où le Président « ne peut être attaqué juridiquement mais lui peut attaquer », selon le constitutionnaliste Guy Carcassonne.

Le juge des référés, Louis-Marie Raingeard, a estimé que la publicité publiée par Le Parisien du lundi 28 janvier « portait atteinte au droit à l'image » de Nicolas Sarkozy et Carla Bruni car elle n'avait « pas été autorisée ». Pour Carla Bruni, le tribunal a estimé qu'en tant que mannequin, elle avait également subi « un dommage patrimonial et moral ».

La compagnie aérienne a également été condamnée à une publication judiciaire dans Le Parisien.

⇒ Trafic en hausse de 17 % chez Ryanair en janvier

⇒ La réforme du statut pénal du Chef de l’Etat par Guy Carcassonne

Le couple présidentiel dans un Charlie Hebdo spécial

Après cette parodie de Carla Brui (attribuée à tort à Philippe Katerine), le mariage du président de la République et de l'ex-top model devenue chanteuse sera l’objet d’un Charlie Hebdo spécial à paraître demain.

L’hebdo n'échappe pas lui non plus à la mode. Mais les caricaturistes - Charb, Cabu, Jul, Willem - préparent des illustrations à leur sauce : satirique et engagée. Cliquer ici pour lire et écouter le reportage d’Europe 1.

La misère des gitans de La Villette

Roumains, Polonais, Bulgares... Ils sont près d'une centaine à squatter le long du périph parisien. Dans la misère la plus totale.

Certes, il y a eu des expulsions fin octobre de campements sur le périphériques. Dont celle-ci programmée, dans doute pour faire du « chiffre ». Et à qui il a fallu verser un pécule.

Mais beaucoup soit ne sont pas partis (il y en avait le lendemain) soit sont revenus. Pour Rue 89, Zineb Dryef a réalisé Porte de La Villette un intéressant sujet.

Pour le lire, cliquer ici. Pour voir le diaporama d’Audrey Cerdan en plein écran, c’est par là.

Changement de maillots : Domenech s’explique

Il n’évoque pas la piste commerciale…

L'équipe de France de football, qui évolue par habitude soit en bleu soit en blanc, disputera demain son match amical contre l'Espagne avec des maillots rouges, a confirmé hier le sélectionneur de l’équipe, Raymond Domenech.

« Le rouge fait partie de la couleur du drapeau français. Cela fait un an et demi deux ans qu'on travaille dessus. Ce n'est pas juste pour embêter les Espagnols », a-t-il expliqué, car le rouge est habituellement la couleur de l'équipe d'Espagne.

Imaginée par le parraineur des Bleus, cette nouveauté va s'inscrire durablement dans la panoplie de l'équipe de France. La tunique rouge va devenir le deuxième jeu de maillots des Bleus, celui qui sera utilisé quand l'équipe de France ne pourra « pas jouer en bleu », a précisé le sélectionneur.

« Les couleurs de l'équipe de France restent le bleu-blanc-rouge. Nous n'avons pas renié nos racines. Si certains anciens n'apprécient pas cette couleur-là, c'est leur problème et pas le mien », a-t-il ajouté.

Cette éventualité avait déjà été évoquée fin 2007 contre l’Ukraine. Et n’a fait que prendre quelque retard.

Mais ce que ne dit pas Raymond Domenech, c’est que, selon les équipementiers (Adidas, jusqu’en 2011), il ne se vend pas assez de maillots en France. Cinq à dix fois moins que dans les pays voisins qui (sur le papier) ont la même valeur que la France.

Equipementier historique des Bleus depuis 1972, Adidas paie pour l'instant environ 10 M€ de redevance annuelle. Le président de la Fédération, Jean-Pierre Escalettes, avait jugé ce contrat « sous-évalué » vis-à-vis de ceux signés par d'autres fédérations et de « la lutte que se livrent les équipementiers de haut-niveau pour avoir des produits phare ».
En Allemagne, la concurrence entre Nike et Adidas, équipementier historique, avait permis à la fédération allemande de revaloriser le contrat de 11 à 25 millions d'euros par an.

A. L.

Le projet écolo dopé aux impôts

Les Verts de Paris mettent le paquet... fiscal. Les écolos ont présenté vendredi le coût de leur programme municipal, et ont détaillé leurs solutions pour dégager des fonds : rendre les autoroutes de la région payantes et augmenter fortement la fiscalité parisienne.

Ils estiment que les besoins d'investissement de la Ville s'élèvent à 9 milliards d'euros sur six ans, « soit 3 milliards de plus que les investissements réalisés au cours de cette mandature ». Il leur faudra également un besoin de 507 millions d'euros par an de budget de fonctionnement pour mettre en place des mesures comme « le revenu parisien universel » pour les gens vivant en dessous du seuil de pauvreté, leur carte fruits et légumes, des repas bio dans les cantines, etc.

Des dépenses supplémentaires qu'ils veulent financer en augmentant fortement les taxes d'habitation, foncières et professionnelles, l'instauration d'un péage sur les autoroutes permettant de réduire cette envolée. « Que les Parisiens comparent leur feuille d'impôt avec les habitants des autres communes. Les taxes sont bien moins élevées à Paris que partout ailleurs », plaide Denis Baupin, chef de file des Verts à la Mairie de Paris, qui précise que « malgré ces augmentations, nous resterons sous la moyenne nationale ».

Pour un célibataire vivant dans un 40 m2, l'augmentation serait de 61 euros sur la taxe d'habitation et de 86 euros sur la taxe foncière. Pour un couple avec deux enfants vivant dans un 100 m2, la facture s'élèverait à 112 euros pour la taxe d'habitation et 82 euros sur la taxe foncière.

Magali Gruet, pour 20 Minutes du 4 février

⇒ L’édition spéciale des municipales parisiennes sur 20 Minutes est ici.