Dormir trop ou pas assez accroît de façon importante les risques de mortalité, selon une recherche conduite en Grande-Bretagne dont les résultats sont publiés samedi aux Etats-Unis. Une diminution de la durée de sommeil parmi des sujets dormant habituellement 6, 7 ou 8 heures a entraîné une augmentation de 110 % des risques de décès d'origine cardio-vasculaire, indique le Dr Jane Ferrie, de la faculté de médecine du College London, principal auteur de l'étude. En revanche, un excès de sommeil chez des sujets dormant généralement 7 ou 8 heures a provoqué la même augmentation de 110 % des risques de mourir mais pour d'autres causes que cardio-vasculaires, ajoute-t-elle.
Cette étude a été conduite sur 10 308 participants âgés de 35 à 55 ans entre 1985 et 1993, avec un suivi pendant plusieurs années, sans tenir compte des facteurs socio-démographiques et des problèmes de santé pré-existants. « En termes de prévention, les conclusions de notre étude indiquent que dormir sept ou huit heures par nuit est idéal pour la santé chez un adulte », souligne le Dr Ferrie dans un communiqué.
Ces travaux montrent aussi qu'un allongement de la durée de sommeil chez ceux ne dormant généralement que cinq ou six heures, a probablement un effet bénéfique sur leur santé. Mais pour ceux dormant déjà 7 ou 8 heures, ils devraient éviter de dormir davantage pour ne pas accroître leurs risques de mortalité, souligne le Dr Ferrie. Cette étude paraît dans la revue médicale SLEEP datée du 1er décembre.
© Agence Belga, dessin © Esprit féminin masculin
La Revue médicale de Bruxelles (organe de liaison des médecins ayant étudié à l’ULB), a publié cette année un sujet relatif aux Aspects cliniques et neurophysiologiques de l’insomnie psychophysiologique.
mouais...tout ça c'est de la théorie...il parait aussi que le fait de travailler de nuit nous fait perdre 2 ans de vie !...
bon, ben, j'vais me recoucher alors...
Rédigé par : les chats gris | 01/12/2007 à 18h29