Contrôles d’identité multipliés et hélicoptères pour surveiller Paris
Des milliers de policiers et gendarmes seront mobilisés lundi soir tant à Paris qu'en province pour assurer la sécurité durant la nuit de la Saint-Sylvestre et prévenir tout risque de débordements lors de ce « moment festif ». A Paris, la préfecture de police (PP) a reconduit le dispositif mis en place l'an dernier en mobilisant 4 500 policiers et gendarmes.
Pour renforcer l'ensemble constitué de fonctionnaires de toutes les directions de la PP, le préfet de Police, Michel Gaudin, a fait appel aux militaires et aux unités mobiles de la réserve nationale.
Sur son site, la PP rappelle que l’usage des « artifices » est interdit. Le « dispositif de sécurisation » est détaillé ici. Dans certains secteurs de la capitale, la vente de boissons à emporter est interdite.
La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, effectuera lundi en fin d'après-midi et dans la soirée plusieurs visites pour évaluer les dispositifs mis en place (son agenda officiel n’est pas disponible).
Les policiers et les gendarmes de la zone de défense d'Ile-de-France (plus vaste que celle de Paris) opèreront des contrôles d'identité et, le cas échéant, procèderont à des interpellations. Ils seront appuyés par des hélicoptères pour assurer une surveillance accrue.
A Lille, les forces de l'ordre disposeront d'un hélicoptère avec des moyens de visions nocturnes et une caméra infrarouge, selon la préfecture, avec un millier de policiers. A Nantes, la préfecture a mobilisé 200 policiers dont un escadron de gendarmes mobiles au centre ville et des policiers des brigades anti-criminalité dans les quartiers. A Lyon, la préfecture du Rhône a précisé qu'une unité mobile supplémentaire (jusqu'à 120 hommes) viendrait renforcer un dispositif « classique » dont elle n'a pas précisé les effectifs. Le 1er janvier 2007 à 06h00 la direction générale de la police nationale (DGPN) avait comptabilisé 313 véhicules incendiés soit trente de moins que l'année précédente à la même heure.
Ces chiffres ne tiennent évidemment pas compte des déclaration effectuées à des heures dites « normales », mais uniquement à des constats de policiers ou de pompiers…
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