A regarder d’un œil attentif…
Un portrait de Jean-Marie Le Pen, qui fut (seul ancrage local de sa carrière politique) conseiller d’arrondissement dans le 20e (sa liste y avait obtenu 11,3 % des voix aux élections de mars 1983), sera diffusé ce soir à 23h sur France 2 dans le cadre de la série Infrarouge. Il traite de la torture pendant une guerre qui ne voulait pas dire son nom…
Des anciens combattants de la guerre d'Algérie accusent Jean-Marie Le Pen d'actes de tortures. Début 1957, en pleine bataille d'Alger, le député de la Seine déserte les bancs de l’Assemblée nationale pour se faire engager sous-lieutenant. Jean-Marie Le Pen était dans le prestigieux 1er Régiment étranger parachutiste, dissout, le 30 avril 1961, à l’issue du putch d’Alger fomenté par « un quarteron de généraux en retraite », comme disait deux jours plus tard le Général de Gaulle.
Si Le Pen n'est resté que trois mois dans la ville blanche, depuis cinquante ans les accusations de torture s'accumulent. Pour tenter de faire la lumière sur ce dossier, le réalisateur José Bourgarel s’est penché sur le passé algérien de celui qui vient d’être réélu président du parti qu’il a créé voici 35 ans et qui semble dans une forme moyenne, à en croire ce sujet. Pour ce faire, José Bourgarel est parti à la rencontre de ceux qui ont approché de près ou de loin cette histoire : témoins algériens, anciens membres du FLN, journalistes, avocats, historiens, et Jean-Marie Le Pen himself.
F. A.
Pour en savoir davantage, cliquer ici. La biographie officielle du « chef » (ou « tête », signification de Pen en français) sur le site du FN est là.
La question : Le Pen et la torture
France 2 - 23h00 – 60 minutes (documentaire)
Réalisation : José Bourgarel
Selon Médiamétrie®, le documentaire a été suivi par 1,757 millions de téléspectateurs, soit 21,4 % des gens qui étaient derrière leur téléviseur à cette heure. D'autant que France 2 avait plus de 15 minutes de retard et que, en cette période de grèves, tout un chacun peut être fatigué en fin de journée !
Le principal intéressé a nié pratiquement tous les faits qui lui étaient "reprochés", y compris le fait d'apparaître en photo dans les journaux de l'époque, se faisant décorer par le général Massu !
Sans évidemment parler de "torture" en Algérie, il a dit -entre autres- que la toture consistait, pendant la Seconde Guerre mondiale, à "arracher les ongles" des déportés… et que ce qui avait pu se passer en Algérie "ne laissait pas de traces" ! Ce qui ne veut pas dire en soi qu'il ne s'est rien passé…
Stupéfiant.
Rédigé par : Fabien | 23/11/2007 à 09h36
je viens de lire le com ci-dessus, ah oui quand même plus de 21 % d'audience !! Il a tout nié ??? Bien sûr de toute façon ils nient tous, ils sont tous irréprochables ; c'est bien connu. Bizzzz
Rédigé par : choupanenette | 23/11/2007 à 15h07