Guy Carcassonne, membre du comité de réflexion sur la réforme des institutions, a suggéré lundi sur France Inter d'imposer des retenues sur salaires aux députés qui ne seraient pas présents en session parlementaire au moins deux jours par semaine.
« Avec les moyens électroniques dont on dispose aujourd'hui, les députés peuvent parfaitement et facilement être badgés, cela existe dans tout un tas d'entreprises, et ceux qui ne seront pas présents deux jours par semaine en session, bien sûr devront avoir des retenues sur salaires significatives », a déclaré ce proche de Michel Rocard.
« Dans les autres assemblées comparables en Europe, les députés sont présents. En France, ils ne le sont pas et ça fait toute la différence », a-t-il argumenté, relevant que « cette idée s'impose de plus en plus ».
« Les gouvernements considèrent normal que n'importe lequel de leurs textes, j'allais dire presque de leurs caprices ou foucades, soit adopté tel quel par le Parlement. Lorsqu'ils ont en face d'eux quelques dizaines de députés, hélas ils l'obtiennent », a expliqué ce professeur de droit public à Paris X et Sciences Po.
M. Carcassonne a confié ne pas être « spontanément sûr » que la proposition de Jack Lang, qui siège également au comité, de supprimer le poste de Premier ministre « sera celle qui recueillera le plus facilement l'accord du comité, ni même nécessairement celle sur laquelle on s'étendra le plus longtemps ».
Répondant aux craintes de la gauche, M. Carcassonne a estimé que le pouvoir présidentiel était déjà tellement fort qu'il ne pouvait guère être encore renforcé.
La possibilité pour le président de la République de s'exprimer en personne devant le Parlement ne lui apportera pas « un millimètre de pouvoir supplémentaire ». « Le principal bénéficiaire de cette réforme, si elle s'opère, ce sera le parlement, davantage que le président », a-t-il estimé.
« Nous n'avons aucun tabou, aucune borne, nous pouvons parler de ce dont nous voulons discuter », a-t-il dit, tout en rappelant que le comité n'avait « aucun pouvoir de décision ».
© AFP, Photo : Institut Montaigne
ça et les "copé's boys", les députés vont être priés de terminer leurs siestes ailleurs que dans l'hémicycle...
« Le député de 2012 ne sera plus celui de 2007. Il sera plus exigeant. Il exercera un véritable contrôle sur l'efficacité de l'action gouvernementale. Nous devons l'aider à évoluer dans son métier de député » dixit JF Copé !
ça risque de râler dans les couloirs...
http://www.lefigaro.fr/elections-legislatives-2007/20070725.FIG000000160_cope_recrute_une_jeune_garde_pour_coacher_les_deputes_ump.html
Rédigé par : Zoé | 25/07/2007 à 11h17
Ce que je retiens surtout dans les Copé's boys, c'est cette phrase du Figaro :
« Dans cet univers d'hommes, quelques femmes triées sur le volet apportent leur concours, comme Maxence Demerlé, 35 ans, une juriste en droit du travail qui a travaillé chez Thalès et à IBM, et qui a été nommée chargée de mission sur l'emploi, les affaires sociales et l'insertion. »
Le sexisme continue. Comme la parité. Parmi tous les portefeuilles et maroquins, il y a beaucoup moins que la parité au gouvernement. C'est peut-être mieux que les "jupettes", mais tout de même.
Pourquoi pas un gouvernement avec seulement François Fillon et Cécilia Sarkozy ? Cela respecterait la parité et ferait faire des économies aux contribuables…
Rédigé par : Fabien | 25/07/2007 à 12h15
on peut enlever Fillon aussi...il ne resterait que nico et cécilia : enfin une vraie parité !
Rédigé par : Zoé | 25/07/2007 à 12h20