Ménilmontant, mais oui madame...

Quand Paris rêve son cinéma

Le feu d'artifice parisien sous le signe du cinéma

« Quand Paris rêve son cinéma » : le grand feu d’artifice du 14 juillet au son des plus belles musiques de film à partir de 22h30. Cette année, la Ville de Paris rend hommage au cinéma à travers les grandes musiques de film lors de son traditionnel feu d’artifice du 14 juillet, a confirmé ce matin Bertrand Delanoë sur TF1 en marge du défilé militaire. Le feu sera tiré du Champ de mars à l'issue du concert de Michel Polnareff. Mais il ne devrait pas bénéficier, lui, d'une retransmission sur M6, qui lui préfère une compilation de Michaël Younes au titre qui laisse pantois…

Plus de 20 musiques seront utilisées pour ce spectacle de 31 minutes destiné à tous les publics. Le feu tiré des jardins du Trocadéro sera visible et sonorisé sur le Champ de Mars.

Plus de 4 000 bombes, 1 000 chandelles avec un final époustouflant (1 200 pièces seront lancées les 90 dernières secondes) illumineront la soirée. Cette année, ce feu d’artifice particulièrement aérien permettra à l’ensemble du public de profiter du spectacle, précise le portail de la Ville de Paris.

Six séquences, illustrant un Paris qui rêve son cinéma, devraient rythmer ce feu d’artifice :

• Paris « poésie » (Les Lumières de la Ville, Amélie Poulain…)
• Paris « action » (Il était une fois dans l’Ouest, James Bond…)
• Paris « dramatique » (Dancer in the Dark…)
• Paris « amour » (In the Mood for Love…)
• Paris « grands spectacles » (Star Wars…)
• Paris « musical » (Moulin Rouge, Mary Poppins…)

En pratique

- Sites fermés au public : les jardins du Trocadéro, le pont d’Iéna et le parvis des Droits de l’Homme.
- Zones interdites à la circulation automobile aux abords du Trocadéro.
- Stations de métro : fermeture à partir de 16h des stations Trocadéro, Bir Hakeim et Ecole Militaire (réouverture de cette station uniquement à l’issue du feu d’artifice).
- Stations du RER C : fermeture à partir de 18h des stations Kennedy (réouverture de cette station uniquement à l’issue du feu d’artifice), Pont Alma et Champ de Mars

Du fait du concert de Michel Polnareff à l'inititive de Nicolas Sarkozy, une très forte affluence est attendue pour le concert gratuit donné au Champ de Mars. Il est conseillé de s'y rendre en avance. La Ville de Paris met en garde les parents accompagnés d’enfants en bas âge, de nombreuses stations de métro et de RER étant fermées avant et après le feu d’artifice : une longue marche sera nécessaire afin d’accéder aux premières stations de métro ouvertes.

Photo : Ville de Paris

Prochain procès de deux jeunes des Amandiers

Le 6 juillet avait lieu Place Gambetta un rassemblement visant à alerter la justice et les médias sur la mort de Lamine Dieng dont les circonstances restent toujours non élucidées...

Après la dispersion du rassemblement, des affrontements ont eu lieu au croisement Belleville/Oberkampf entre jeunes et policiers.

Les jeunes se sont rapidement dispersés et la police a interpellé à Belleville vingt deux personnes.
Suite à ces événements, le lundi 9 janvier, une dizaine de perquisitions ont eu lieu aux domiciles des personnes présumées responsables des affrontements. Dix personnes ont été placés en garde à vue et huit en sont sorti apparemment hors de cause. Deux adolescents de 17 et 19 ans ont été déférés au Parquet de Paris et placés sous mandat de dépôt à Fleury-Mérogis, mis en examen pour « tentative d’assassinat » et « dégradation de la voie publique », apprend-on de bonne source.

Ils devraient comparaître le 2 août prochain.

Sarko en a rêvé, Johnny a refusé… merci Polnareff !

Le concert voulu par le président de la République sera diffusé en direct

Comme l’avait indiqué Toutelatélé dès mercredi, le concert dénommé « Champ libre-Le concert de la Fraternité » sera retransmis en direct sur M6. Ceux qui ont la TNT pourront voir le début sur sa petite sœur W9 (anciennement M6 Musique). Nicolas Sarkozy sera au Champ de Mars pour intervenir en direct sur France 2.

Pour de la « rupture », c’est de la « rupture »… Pas d’intervention du 14-Juillet sur toutes les chaînes à 13h du président de la République. Mais on a eu droit à une matinée sur TF1, du Nicolas Sarkozy sur toutes les chaînes à une garden-party, on en aura une partie au JT du soir de France 2… depuis le Champ de Mars. Et un « homme à femmes » remplacé par un autre à qui l’on a toujours reproché d’« être pédé ».

Mars, Dieu de la guerre selon la mythologie romaine. Une guerre que le fils de Leib Polnareff a longuement menée contre les services fiscaux français. Dont le responsable a été Nicolas Sarkozy, sous Raffarin III, mais aussi en 1993, sous Balladur. Dur.

Ainsi, Michel Polnareff a-t-il eu des démêlés vingt ans avant que notre actuel président de la République ne soit pour la première fois ministre du Budget (et accessoirement de la Communication). C’est ce que l’on appelle en politique « une nouvelle génération », sans doute. Cela dit, en Communication, il s’y connaît, m’sieur Sarkozy : il voulait un concert avec son ami Johnny Hallyday, celui qui est allé une fois dans sa vie à l’Université…

Johnny, trop chargé, est remplacé par l’Amiral

Mais que Johnny il a pas pu. C’est du moins la version officielle donnée par son manager de trente ans… Celui qui préfère l’exil suisse à la France, celui qui souhaite être Belge (mais que c’est pas gagné), s’est défilé (facile, pour un 14-Juillet…). Jean-Claude Camus (qui vient de mettre « La Tortue » dans son escarcelle) a trouvé au président de la République une roue de secours de luxe en la personne de Michel Polnareff, qui, depuis mars, avait dû ajouter une date (le 9 juin 2007 en l’occurrence) à son agenda.

L’homme qui n’enlève ses lunettes foncées que pour ne pas être reconnu dans la rue (un point commun avec Daniel Bevilacqua) sera donc ce soir en clôture de ce « concert de la Fraternité ». Lui à qui il a si longtemps manqué la Liberté. Celle de vivre en France du fait de son comptable indélicat et de son insouciance. Celle aussi de voir correctement (« Ne perdez pas de vue ceux qui vous l’ont rendue », écrivait-il en exergue du CD qu’il avait sorti depuis les Etats-Unis, en hommage à son ophtalmo, le docteur Alain Hagège).

Champ libre est présenté par « L’intern@ute magazine » à la fois sur W9 et sur M6 comme organisé « à l’initiative du président de la République »… Idem au bas de la page événementielle de M6. Nicolas Sarkozy initiateur de spectacles. Merci… La dernière fois que je l’avais vu en chair et en os, c’était, justement, quelques mois avant son exil fiscal. Il était arrivé en retard et en hélicoptère. Là, il sera drapé de tricolore.

Ce soir, il doit interpréter douze titres. Certaines sources généralement bien informées parlent de quatorze… Les paroles de la plupart de ses chansons étant protégées (c’est le cas de Lettre à France), voici le clip de cette chanson qui résume son exil fiscal (cliquer sur la flèche blanche pour démarrer la vidéo).

Le site officiel de celui que ses « moussaillons » appellent l’Amiral est là.

Fabien Abitbol

De nombreuses voies ont été « débaptisées » dans le 20e

Dans la nuit du 25 au 26 juin, sous une pluie continue, des militants du Réseau éducation sans frontières (RESF) ont collé diverses affichettes aux noms très évocateurs, en soutien au « sans-papiers »…

Pour en avoir un aperçu en QuickTime, cliquer ICI. Il est possible que le film soit très lent à la détente, mais avec la souris positionnée sous l'écran, on peut faire défiler le diaporama plus aisément.

Pour mémoire, l'année scolaire a pris fin à Paris le 6 juillet.

Comme l'été dernier, le réseau de veille sur Paris restera actif. Les conseils et coordonnées sont là.

Parce que la solidarité ne doit pas être un délit et que les « quotas » de reconduite à la frontière n'ont pas été à la hauteur de ce qu'espérait l'ancien ministre de l'Intérieur, il convient plus que jamais d'être vigilants.

Et parce que nul n'est censé ignorer la loi, il est bon d'apprendre ou d'imprimer ce document. Sur le site de l'avocate parisienne Carine Durrieu-Diebolt se trouvent également de précieux renseignements sur les droits des Etrangers.

La République ne se limite pas à être un type de régime, ni une forme de gouvernement. Elle est plus que cela. Tout à la fois un idéal, une philosophie, une culture, et même une façon de penser et de vivre. Ses principes fondamentaux ne se marchandent donc pas. Mais parce qu’elle sont et doivent rester sa garantie première, ses institutions, elles, exigent des adaptations. Elles ne sauraient être figées à jamais puisque l’essence de la Répu­blique est d’être vivante. C’est-à-dire d’être en adéquation avec la civilisation et l’évolution inéluctable et impérative de ses mœurs, dans le sens le plus large du terme.

Dans la grande réforme qu’il engage, Nicolas Sarkozy devra composer avec deux camps qui ne seront pas ceux, traditionnels, de la droite et de la gauche. Mais celui des tenants du progrès chez qui l’indispensable utopie incite à la précipitation, et celui des zélateurs du conservatisme que la crainte du changement fige dans le passé. Et les uns comme les autres sont présents dans toutes les composantes de l’échiquier politique. Il suffit d’observer à quel point la politique d’ouverture pratiquée par le président de la République chamboule les es prits au PS pour constater que nombre de conservateurs ont fait leur nid chez ce dernier.

Le chef de l’Etat a assuré hier qu’il n’entend être ni Robespierre, ni Bonaparte. Mais seulement le dirigeant responsable d’une république irréprochable et d’une démocratie apaisée. Un président qui redonne toute sa place à la compétence, en rejetant la connivence. Qui veut que l’Etat ne soit ni trop faible, ni tout puissant, mais simplement fort. Pour le construire, il a décidé d’en appeler aux meilleurs experts, quelles que puissent être leurs convictions politiques pourvu qu’ils n’excluent, ni n’éludent aucune question. Et pourquoi s’offusquer qu’en ouvrant les pistes du débat, en tant qu’initiateur de la réforme, il ait cité ses préférences ? Puisque ce ne sont ni ses conditions, ni ses ordres.

© Pascal K. Barrand, pour le Journal de la Haute-Marne du vendredi 13 juillet 2007

Vingt-neuf personnes mises en examen

Après neuf mois d’enquête, la brigade des stupéfiants vient de mettre un terme à un trafic de Subutex qui était en place depuis l’été dernier et dont le préjudice est estimé à quatre millions d’euros. Selon la police, la vente illégale de ce médicament (un substitut à l’héroïne) aurait connu une forte augmentation depuis août 2006, date de la mise en place de la couverture maladie universelle (CMU) et de l’aide médicale d’Etat (Ame). C’est l’arrestation d’un homme 
en possession de 32 ordonnances de Subutex faites par un même médecin, basé rue Saint-Maur (11e), qui a permis à la police de démanteler ce trafic. Dix médecins, quatorze pharmaciens et cinq trafiquants tunisiens viennent d’être mis en examen.

L’appât du gain

Les professionnels de la santé mis en cause, qui exerçaient dans les 2e, 10e et 11e arrondissements mais aussi dans le Val-de-Marne et en Seine-Saint-Denis, s’étaient lancés dans le trafic pour arrondir leurs fins de mois. Selon la police, « un des médecins incriminés réalisait 75 % de son chiffre d’affaires et une pharmacie parisienne 50 % du sien en délivrant ces ordonnances ». « Les médecins faisaient payer aux trafiquants 20 € l’ordonnance rédigée et se faisaient rembourser ensuite par la Caisse primaire d’assurance maladie. Même sans le remboursement par l’Assurance maladie, les 20 € étaient empochés pour trois lignes de texte sur un papier », indique-t-on à la brigade des stupéfiants.

Les dealers tunisiens, eux, vendaient jusqu’à 10 € le comprimé de Subutex à Paris et jusqu’à 70 € dans les pays de l’Est. Une boîte de sept comprimés est vendue 22 € en pharmacie.

Les trafiquants recherchés

L’enquête se poursuit et la police devrait procéder dans les prochains jours à de nouvelles interpellations. Les dix médecins et les quatorze pharmaciens seront sanctionnés pour trafic de stupéfiants, escroquerie à la Caisse nationale d’assurance maladie et mise en danger de la vie d’autrui. Les cinq Tunisiens seront jugés pour trafic de stupéfiants.

© Aurélie Sarrot, à Paris, pour Metrofrance.com

Quelles données seront conservées lorsque les Parisiens loueront des Velib’, dès le 15 juillet ? Face aux interrogations des futurs utilisateurs, la Cnil a collaboré avec la mairie de Paris pour leur assurer la liberté d’aller et venir anonymement.

La ville de Paris doit donner, le 15 juillet, le coup d'envoi de son opération Velib : d'ici à la fin de l'année, plus de 20 000 vélos seront mis à disposition des Parisiens et des touristes, sur 750 stations dispersées dans la capitale. La Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) a vérifié que le système de location respecte la législation en matière de données privées. Elle a d'ailleurs mis sur son site un questionnaire pour répondre aux éventuelles inquiétudes des utilisateurs.

Pour les usagers d'un jour ou d'une semaine, donc titulaires d'un abonnement « courte durée », pas de souci à se faire : « la société Somupi, sous-traitant pour la Ville de Paris, ne détient aucune information personnelle », note la Cnil. Il n'en va pas de même pour les clients qui achèteront un abonnement annuel, facturé 29 euros, pour lequel une carte spéciale est délivrée.

Les données sur les trajets longs conservés cinq jours

Somupi conserve tout d'abord des informations rattachées à la gestion du compte de l'abonné (nom, adresse...), qui seront stockées 24 mois. La société enregistre également les données de validation collectées et rattachées à l'identité de l'abonné; il s'agit des données concernant le lieu de prise et de restitution du vélo. La Commission a dû intervenir sur ce point en demandant qu'elles soient immédiatement rendues anonymes pour les trajets de moins de 30 minutes.

Pour les trajets plus longs, hors forfait, donc à régler par le client, ces informations devront être conservées cinq jours, « afin de laisser à l'usager la possibilité de contester sa dernière facturation », souligne la Cnil. Elle prévient déjà qu'elle demandera un bilan de l'application de ces dispositions.

Dernière inquiétude : la possibilité d'utiliser le passe Navigo, la carte d'abonnement sans contact délivrée par la Ratp, pour s'abonner à Velib. Une option qui aurait pu entraîner un croisement des données entre les deux sociétés gestionnaires de ces fichiers. Mais la Cnil a obtenu l'assurance que « la Ville de Paris n'[ait] accès à aucune des informations que la RATP détient sur [les clients] et vice versa. Pour Vélib', seul le numéro de carte, noté en clair au dos des passes Navigo, est utilisé comme identifiant », garantit la Commission.

© Estelle Dumout, pour ZDNet France (13 juillet 2007)

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En clair, si ce qui est indiqué par ZDNet correspond à la réalité, une personne malintentionnée peut se prendre sans souci un abonnement d'une journée ou d'une semaine…, note du ouaibemaître dubitatif.

La 6e édition a lieu cet après-midi dans le 20e

Le 20e arrondissement a une particularité : sa diversité culturelle et sociale. On y fête ainsi une République laïque et métissée, dans toutes les langues pratiquées: anglais, arabe, tamoul, turc, chinois, espagnol, portugais, russe, cingalais, bambara, japonais ou… français.

Pour la sixième édition, le Conseil de la citoyenneté des habitant-e-s non communautaires et ses vingt nationalités différentes invitent les habitants à participer à cet événement collectif où chacun retrouve l’essence et le sens du vivre ensemble.

Des rencontres avec des acteurs associatifs permettent de mieux cerner les problématiques liées à la défense des droits de l’homme ou du co-développement. A travers la valorisation de la diversité culturelle, ce sont aussi des objectifs antiracistes qui s’expriment.

Deux expositions de photographies accompagneront l’après-midi festive. La première, présentée en mars 2006 à la mairie du 20e, Parisiens d’ailleurs, citoyens d’ici (en faveur du droit de vote des résidents étrangers aux élections locales), et la seconde, Des portraits pour changer le regard (une exposition d’affiches initiée par le Conseil de la Jeunesse, solidaire des lycéens sans papiers).

Concerts (influences de musique traditionnelle touareg et danses et percussions mandingues), danses ou contes seront au rendez-vous.

Des animations pour enfants sont également au programme, pour faire vivre les valeurs d’égalité et de fraternité, et renouer avec le rituel républicain et la symbolique de son calendrier.

Avec la participation des associations suivantes : AFESMA, Africultures, AICSF, Autre Monde, Benkadi «Afema 20», le Conseil de la Citoyenneté des Parisiens Non Communautaires, les résidents des Foyers de Travailleurs Migrants du 20e (lire l’état des lieux ici), Latinoamerica Unida, Liaisons Fougères, la Ligue des Droits de l’Homme, Lissano Massi, La Lumière des étoiles, Mémoire 2000, Ni putes Ni soumises, Raconte-nous ton histoire, Le Temps des Balkans, RESF, SOS Racisme…

Fête de la république laïque et métissée
Samedi 14 juillet
de 14h à 20h, square Edouard-Vaillant (20e) (M° Gambetta, bus 26, 60, 61, 64, 69, Traverse de Charonne)

Le programme se trouve ICI.

Lemo, premier supermarché bio, membre de bioccop (réseau bio en France, à ne pas confondre avec le réseau biocoop), a ouvert ses portes boulevard Voltaire et propose une gamme complète de produits alimentaires : légumes, fruits, viande, plats, conserves, laitages, etc…

Une véritable caverne d'Ali Baba pour les adeptes des produits naturels.

Lemo, 33 boulevard Voltaire (11e)
Ouvert le lundi de 14h à 20h et du mardi au samedi de 10h à 20h

La série canadienne prépare sa deuxième saison

Une nouvelle série télévisée canadienne intitulée « La petite mosquée dans la prairie » attire l'attention des médias du monde entier depuis son lancement le 9 janvier. Des journaux comme The New York Times, le Jerusalem Post, le quotidien saoudien Arab News et d'autres ont parlé de la série dans leurs colonnes.

Cette série suit d'un regard humoristique les efforts d'un jeune imam, fraîchement débarqué de la grande ville où il était avocat, pour mener un petit groupe de musulmans qui a réussi à convaincre un prêtre anglican de les laisser établir une mosquée dans la cave de l'église locale.

Cette comédie sociale hebdomadaire sur une communauté musulmane vivant dans une petite ville des Prairies de l'ouest canadien a été élaborée par Zarqa Nawaz, une Canadienne musulmane, et est diffusée sur la chaîne de télévision publique CBC-TV.

Bien que la série attire un grand nombre de téléspectateurs, certains observateurs ont critiqué le ton édulcoré de l'humour employé, mais Zarqa Nawaz affirme que la série n'a pas pour but d'être une satire politique.

« Je veux juste que les gens rient avec les musulmans comme ils rient avec n'importe quelles autres personnes et qu'ils le fassent de bon cœur », explique-t-elle. « Je pense que les gens se retrouveront dans les personnages et les répliques de notre série, quelle que soit leur communauté religieuse d'origine. »

Par ailleurs, la série suscite des débats sur les blogs. Sur truthdig.com, un blogueur a écrit : « Il y a une génération, Archie Bunker avait aidé les gens à voir l'absurdité de la haine et des préjugés aveugles, à voir à quel point il est stupide de déblatérer sans savoir de quoi on parle et à comprendre à quel point cela peut être amusant. "La petite mosquée dans la prairie" est tout aussi prometteuse. »

Toutefois, sur le même site, un blogueur a écrit : « Cette série ne va pas changer les attitudes envers les musulmans - alors qu'il y a des bombardements chaque jour au Moyen-Orient et que des musulmans complotent la destruction de la civilisation occidentale. »

© Kristine Greenaway, à Toronto, pour Nouvelles œucuméniques internationales

« La petite mosquée dans la prairie » diffusée au Canada

La chaîne publique CBC diffuse une série sur une communauté musulmane dans la campagne canadienne

La chaîne publique CBC diffusait mardi 9 janvier la première de « La petite mosquée dans la prairie », une série télévisée saluée pour son originalité qui évoque la vie d'une communauté musulmane dans une petite communauté rurale canadienne.

Dès avant la diffusion du premier épisode, mardi soir, « La petite mosquée dans la prairie », clin d'œil à un célèbre feuilleton télévisé (« La petite maison dans la prairie »), a suscité un grand intérêt à cause de son approche inhabituelle et apaisée des rapports entre musulmans et non-musulmans, dans un pays réputé pour sa tolérance.

Une comédie

La série raconte la vie d'une petite collectivité musulmane vivant dans la localité fictive de Mercy, dans la province de la Saskatchewan, au beau milieu des grandes prairies de l'ouest canadien. Elle examine avec humour les efforts de cette petite communauté pour établir une mosquée dans un centre protestant et ses rapports avec des voisins souvent méfiants.

« C'est une comédie, pas une satire politique », insiste la conceptrice et scénariste de la série, la Canadienne Zarqa Nawaz. Mais Mme Nawaz, une musulmane pratiquante mère de quatre enfants, espère aussi que son oeuvre permettra de contribuer à dissiper des préjugés sur l'islam et les musulmans.

« Depuis le 11 septembre 2001, ce que l'on voit aux nouvelles présente les musulmans en termes de conflit. Cela crée une image unidimensionnelle d'une communauté très diverse », dit-elle.

Le Nouvel Observateur en ligne du 10 janvier 2007.

• Diffusion en clair sur Canal + tous les samedis à partir de ce samedi 14 juillet à 14h10 (pour les abonnés, rediffusion sur Canal + Décalé à 20h25, le dimanche à 08h05 et le jeudi à 05h30)

Synopsis :

Un vent de polémique souffle sur Mercy, petite ville imaginaire canadienne, quand la communauté musulmane loue une des salles de l'Eglise pour y installer une mosquée et fait venir un jeune imam de Toronto.

Bénéficiant d’un concept novateur et audacieux, La petite mosquée dans la prairie (variation sur le titre de la série américaine culte, La petite maison dans la prairie, diffusée en France à partir de 1976) désamorce les tensions ambiantes par un certain humour. La créatrice de cette nouvelle comédie, la Canadienne d’origine pakistanaise Zarqa Nawaz, espère avoir raison des stéréotypes : « Les musulmans aussi peuvent être drôles, comme tout le monde », a-t-elle déclaré à la CBC.

La première saison compte huit épisodes. Mais la série a suscité l’engouement du public dès sa première diffusion sur CBC Television avec plus de 2 millions de téléspectateurs (puis une chute, avec stabilisation de l'audience) : un chiffre impressionnant pour une série télévisée diffusée au Canada. La presse en avait abondamment parlé, ce qui a attisé la curiosité d’un public massivement présent devant son écran pour suivre le premier épisode.

Forte de ce succès, l’équipe enchaîne le tournage d’une deuxième saison de vingt épisodes.

Le site officiel de « Little Mosque on the Prairie » est ICI. Le dossier de presse (en anglais est LA.

Pour visionner un extrait, cliquer ici.

De la rue de la Honte à la Place de la Solidarité

De nombreuses voies ont été « débaptisées » dans le 20e

Dans la nuit du 25 au 26 juin, sous une pluie continue, des militants du Réseau éducation sans frontières (RESF) ont collé diverses affichettes aux noms très évocateurs, en soutien au « sans-papiers »…

Pour en avoir un aperçu en QuickTime, cliquer ICI. Il est possible que le film soit très lent à la détente, mais avec la souris positionnée sous l'écran, on peut faire défiler le diaporama plus aisément.

Pour mémoire, l'année scolaire a pris fin à Paris le 6 juillet.

Comme l'été dernier, le réseau de veille sur Paris restera actif. Les conseils et coordonnées sont là.

Parce que la solidarité ne doit pas être un délit et que les « quotas » de reconduite à la frontière n'ont pas été à la hauteur de ce qu'espérait l'ancien ministre de l'Intérieur, il convient plus que jamais d'être vigilants.

Et parce que nul n'est censé ignorer la loi, il est bon d'apprendre ou d'imprimer ce document. Sur le site de l'avocate parisienne Carine Durrieu-Diebolt se trouvent également de précieux renseignements sur les droits des Etrangers.

Préférences

La République ne se limite pas à être un type de régime, ni une forme de gouvernement. Elle est plus que cela. Tout à la fois un idéal, une philosophie, une culture, et même une façon de penser et de vivre. Ses principes fondamentaux ne se marchandent donc pas. Mais parce qu’elle sont et doivent rester sa garantie première, ses institutions, elles, exigent des adaptations. Elles ne sauraient être figées à jamais puisque l’essence de la Répu­blique est d’être vivante. C’est-à-dire d’être en adéquation avec la civilisation et l’évolution inéluctable et impérative de ses mœurs, dans le sens le plus large du terme.

Dans la grande réforme qu’il engage, Nicolas Sarkozy devra composer avec deux camps qui ne seront pas ceux, traditionnels, de la droite et de la gauche. Mais celui des tenants du progrès chez qui l’indispensable utopie incite à la précipitation, et celui des zélateurs du conservatisme que la crainte du changement fige dans le passé. Et les uns comme les autres sont présents dans toutes les composantes de l’échiquier politique. Il suffit d’observer à quel point la politique d’ouverture pratiquée par le président de la République chamboule les es prits au PS pour constater que nombre de conservateurs ont fait leur nid chez ce dernier.

Le chef de l’Etat a assuré hier qu’il n’entend être ni Robespierre, ni Bonaparte. Mais seulement le dirigeant responsable d’une république irréprochable et d’une démocratie apaisée. Un président qui redonne toute sa place à la compétence, en rejetant la connivence. Qui veut que l’Etat ne soit ni trop faible, ni tout puissant, mais simplement fort. Pour le construire, il a décidé d’en appeler aux meilleurs experts, quelles que puissent être leurs convictions politiques pourvu qu’ils n’excluent, ni n’éludent aucune question. Et pourquoi s’offusquer qu’en ouvrant les pistes du débat, en tant qu’initiateur de la réforme, il ait cité ses préférences ? Puisque ce ne sont ni ses conditions, ni ses ordres.

© Pascal K. Barrand, pour le Journal de la Haute-Marne du vendredi 13 juillet 2007

Trafic de Subutex dans l’Est parisien

Vingt-neuf personnes mises en examen

Après neuf mois d’enquête, la brigade des stupéfiants vient de mettre un terme à un trafic de Subutex qui était en place depuis l’été dernier et dont le préjudice est estimé à quatre millions d’euros. Selon la police, la vente illégale de ce médicament (un substitut à l’héroïne) aurait connu une forte augmentation depuis août 2006, date de la mise en place de la couverture maladie universelle (CMU) et de l’aide médicale d’Etat (Ame). C’est l’arrestation d’un homme 
en possession de 32 ordonnances de Subutex faites par un même médecin, basé rue Saint-Maur (11e), qui a permis à la police de démanteler ce trafic. Dix médecins, quatorze pharmaciens et cinq trafiquants tunisiens viennent d’être mis en examen.

L’appât du gain

Les professionnels de la santé mis en cause, qui exerçaient dans les 2e, 10e et 11e arrondissements mais aussi dans le Val-de-Marne et en Seine-Saint-Denis, s’étaient lancés dans le trafic pour arrondir leurs fins de mois. Selon la police, « un des médecins incriminés réalisait 75 % de son chiffre d’affaires et une pharmacie parisienne 50 % du sien en délivrant ces ordonnances ». « Les médecins faisaient payer aux trafiquants 20 € l’ordonnance rédigée et se faisaient rembourser ensuite par la Caisse primaire d’assurance maladie. Même sans le remboursement par l’Assurance maladie, les 20 € étaient empochés pour trois lignes de texte sur un papier », indique-t-on à la brigade des stupéfiants.

Les dealers tunisiens, eux, vendaient jusqu’à 10 € le comprimé de Subutex à Paris et jusqu’à 70 € dans les pays de l’Est. Une boîte de sept comprimés est vendue 22 € en pharmacie.

Les trafiquants recherchés

L’enquête se poursuit et la police devrait procéder dans les prochains jours à de nouvelles interpellations. Les dix médecins et les quatorze pharmaciens seront sanctionnés pour trafic de stupéfiants, escroquerie à la Caisse nationale d’assurance maladie et mise en danger de la vie d’autrui. Les cinq Tunisiens seront jugés pour trafic de stupéfiants.

© Aurélie Sarrot, à Paris, pour Metrofrance.com

La Cnil obtient des garanties pour la location des Velib’ à Paris

Quelles données seront conservées lorsque les Parisiens loueront des Velib’, dès le 15 juillet ? Face aux interrogations des futurs utilisateurs, la Cnil a collaboré avec la mairie de Paris pour leur assurer la liberté d’aller et venir anonymement.

La ville de Paris doit donner, le 15 juillet, le coup d'envoi de son opération Velib : d'ici à la fin de l'année, plus de 20 000 vélos seront mis à disposition des Parisiens et des touristes, sur 750 stations dispersées dans la capitale. La Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) a vérifié que le système de location respecte la législation en matière de données privées. Elle a d'ailleurs mis sur son site un questionnaire pour répondre aux éventuelles inquiétudes des utilisateurs.

Pour les usagers d'un jour ou d'une semaine, donc titulaires d'un abonnement « courte durée », pas de souci à se faire : « la société Somupi, sous-traitant pour la Ville de Paris, ne détient aucune information personnelle », note la Cnil. Il n'en va pas de même pour les clients qui achèteront un abonnement annuel, facturé 29 euros, pour lequel une carte spéciale est délivrée.

Les données sur les trajets longs conservés cinq jours

Somupi conserve tout d'abord des informations rattachées à la gestion du compte de l'abonné (nom, adresse...), qui seront stockées 24 mois. La société enregistre également les données de validation collectées et rattachées à l'identité de l'abonné; il s'agit des données concernant le lieu de prise et de restitution du vélo. La Commission a dû intervenir sur ce point en demandant qu'elles soient immédiatement rendues anonymes pour les trajets de moins de 30 minutes.

Pour les trajets plus longs, hors forfait, donc à régler par le client, ces informations devront être conservées cinq jours, « afin de laisser à l'usager la possibilité de contester sa dernière facturation », souligne la Cnil. Elle prévient déjà qu'elle demandera un bilan de l'application de ces dispositions.

Dernière inquiétude : la possibilité d'utiliser le passe Navigo, la carte d'abonnement sans contact délivrée par la Ratp, pour s'abonner à Velib. Une option qui aurait pu entraîner un croisement des données entre les deux sociétés gestionnaires de ces fichiers. Mais la Cnil a obtenu l'assurance que « la Ville de Paris n'[ait] accès à aucune des informations que la RATP détient sur [les clients] et vice versa. Pour Vélib', seul le numéro de carte, noté en clair au dos des passes Navigo, est utilisé comme identifiant », garantit la Commission.

© Estelle Dumout, pour ZDNet France (13 juillet 2007)

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En clair, si ce qui est indiqué par ZDNet correspond à la réalité, une personne malintentionnée peut se prendre sans souci un abonnement d'une journée ou d'une semaine…, note du ouaibemaître dubitatif.

Fête de la République laïque et métissée : 6e édition

La 6e édition a lieu cet après-midi dans le 20e

Le 20e arrondissement a une particularité : sa diversité culturelle et sociale. On y fête ainsi une République laïque et métissée, dans toutes les langues pratiquées: anglais, arabe, tamoul, turc, chinois, espagnol, portugais, russe, cingalais, bambara, japonais ou… français.

Pour la sixième édition, le Conseil de la citoyenneté des habitant-e-s non communautaires et ses vingt nationalités différentes invitent les habitants à participer à cet événement collectif où chacun retrouve l’essence et le sens du vivre ensemble.

Des rencontres avec des acteurs associatifs permettent de mieux cerner les problématiques liées à la défense des droits de l’homme ou du co-développement. A travers la valorisation de la diversité culturelle, ce sont aussi des objectifs antiracistes qui s’expriment.

Deux expositions de photographies accompagneront l’après-midi festive. La première, présentée en mars 2006 à la mairie du 20e, Parisiens d’ailleurs, citoyens d’ici (en faveur du droit de vote des résidents étrangers aux élections locales), et la seconde, Des portraits pour changer le regard (une exposition d’affiches initiée par le Conseil de la Jeunesse, solidaire des lycéens sans papiers).

Concerts (influences de musique traditionnelle touareg et danses et percussions mandingues), danses ou contes seront au rendez-vous.

Des animations pour enfants sont également au programme, pour faire vivre les valeurs d’égalité et de fraternité, et renouer avec le rituel républicain et la symbolique de son calendrier.

Avec la participation des associations suivantes : AFESMA, Africultures, AICSF, Autre Monde, Benkadi «Afema 20», le Conseil de la Citoyenneté des Parisiens Non Communautaires, les résidents des Foyers de Travailleurs Migrants du 20e (lire l’état des lieux ici), Latinoamerica Unida, Liaisons Fougères, la Ligue des Droits de l’Homme, Lissano Massi, La Lumière des étoiles, Mémoire 2000, Ni putes Ni soumises, Raconte-nous ton histoire, Le Temps des Balkans, RESF, SOS Racisme…

Fête de la république laïque et métissée
Samedi 14 juillet
de 14h à 20h, square Edouard-Vaillant (20e) (M° Gambetta, bus 26, 60, 61, 64, 69, Traverse de Charonne)

Le programme se trouve ICI.

Un supermarché bio dans le 11e

Lemo, premier supermarché bio, membre de bioccop (réseau bio en France, à ne pas confondre avec le réseau biocoop), a ouvert ses portes boulevard Voltaire et propose une gamme complète de produits alimentaires : légumes, fruits, viande, plats, conserves, laitages, etc…

Une véritable caverne d'Ali Baba pour les adeptes des produits naturels.

Lemo, 33 boulevard Voltaire (11e)
Ouvert le lundi de 14h à 20h et du mardi au samedi de 10h à 20h

La petite mosquée dans la prairie débarque en clair sur Canal +

La série canadienne prépare sa deuxième saison

Une nouvelle série télévisée canadienne intitulée « La petite mosquée dans la prairie » attire l'attention des médias du monde entier depuis son lancement le 9 janvier. Des journaux comme The New York Times, le Jerusalem Post, le quotidien saoudien Arab News et d'autres ont parlé de la série dans leurs colonnes.

Cette série suit d'un regard humoristique les efforts d'un jeune imam, fraîchement débarqué de la grande ville où il était avocat, pour mener un petit groupe de musulmans qui a réussi à convaincre un prêtre anglican de les laisser établir une mosquée dans la cave de l'église locale.

Cette comédie sociale hebdomadaire sur une communauté musulmane vivant dans une petite ville des Prairies de l'ouest canadien a été élaborée par Zarqa Nawaz, une Canadienne musulmane, et est diffusée sur la chaîne de télévision publique CBC-TV.

Bien que la série attire un grand nombre de téléspectateurs, certains observateurs ont critiqué le ton édulcoré de l'humour employé, mais Zarqa Nawaz affirme que la série n'a pas pour but d'être une satire politique.

« Je veux juste que les gens rient avec les musulmans comme ils rient avec n'importe quelles autres personnes et qu'ils le fassent de bon cœur », explique-t-elle. « Je pense que les gens se retrouveront dans les personnages et les répliques de notre série, quelle que soit leur communauté religieuse d'origine. »

Par ailleurs, la série suscite des débats sur les blogs. Sur truthdig.com, un blogueur a écrit : « Il y a une génération, Archie Bunker avait aidé les gens à voir l'absurdité de la haine et des préjugés aveugles, à voir à quel point il est stupide de déblatérer sans savoir de quoi on parle et à comprendre à quel point cela peut être amusant. "La petite mosquée dans la prairie" est tout aussi prometteuse. »

Toutefois, sur le même site, un blogueur a écrit : « Cette série ne va pas changer les attitudes envers les musulmans - alors qu'il y a des bombardements chaque jour au Moyen-Orient et que des musulmans complotent la destruction de la civilisation occidentale. »

© Kristine Greenaway, à Toronto, pour Nouvelles œucuméniques internationales

« La petite mosquée dans la prairie » diffusée au Canada

La chaîne publique CBC diffuse une série sur une communauté musulmane dans la campagne canadienne

La chaîne publique CBC diffusait mardi 9 janvier la première de « La petite mosquée dans la prairie », une série télévisée saluée pour son originalité qui évoque la vie d'une communauté musulmane dans une petite communauté rurale canadienne.

Dès avant la diffusion du premier épisode, mardi soir, « La petite mosquée dans la prairie », clin d'œil à un célèbre feuilleton télévisé (« La petite maison dans la prairie »), a suscité un grand intérêt à cause de son approche inhabituelle et apaisée des rapports entre musulmans et non-musulmans, dans un pays réputé pour sa tolérance.

Une comédie

La série raconte la vie d'une petite collectivité musulmane vivant dans la localité fictive de Mercy, dans la province de la Saskatchewan, au beau milieu des grandes prairies de l'ouest canadien. Elle examine avec humour les efforts de cette petite communauté pour établir une mosquée dans un centre protestant et ses rapports avec des voisins souvent méfiants.

« C'est une comédie, pas une satire politique », insiste la conceptrice et scénariste de la série, la Canadienne Zarqa Nawaz. Mais Mme Nawaz, une musulmane pratiquante mère de quatre enfants, espère aussi que son oeuvre permettra de contribuer à dissiper des préjugés sur l'islam et les musulmans.

« Depuis le 11 septembre 2001, ce que l'on voit aux nouvelles présente les musulmans en termes de conflit. Cela crée une image unidimensionnelle d'une communauté très diverse », dit-elle.

Le Nouvel Observateur en ligne du 10 janvier 2007.

• Diffusion en clair sur Canal + tous les samedis à partir de ce samedi 14 juillet à 14h10 (pour les abonnés, rediffusion sur Canal + Décalé à 20h25, le dimanche à 08h05 et le jeudi à 05h30)

Synopsis :

Un vent de polémique souffle sur Mercy, petite ville imaginaire canadienne, quand la communauté musulmane loue une des salles de l'Eglise pour y installer une mosquée et fait venir un jeune imam de Toronto.

Bénéficiant d’un concept novateur et audacieux, La petite mosquée dans la prairie (variation sur le titre de la série américaine culte, La petite maison dans la prairie, diffusée en France à partir de 1976) désamorce les tensions ambiantes par un certain humour. La créatrice de cette nouvelle comédie, la Canadienne d’origine pakistanaise Zarqa Nawaz, espère avoir raison des stéréotypes : « Les musulmans aussi peuvent être drôles, comme tout le monde », a-t-elle déclaré à la CBC.

La première saison compte huit épisodes. Mais la série a suscité l’engouement du public dès sa première diffusion sur CBC Television avec plus de 2 millions de téléspectateurs (puis une chute, avec stabilisation de l'audience) : un chiffre impressionnant pour une série télévisée diffusée au Canada. La presse en avait abondamment parlé, ce qui a attisé la curiosité d’un public massivement présent devant son écran pour suivre le premier épisode.

Forte de ce succès, l’équipe enchaîne le tournage d’une deuxième saison de vingt épisodes.

Le site officiel de « Little Mosque on the Prairie » est ICI. Le dossier de presse (en anglais est LA.

Pour visionner un extrait, cliquer ici.