C’est ce qu’affirme le co-président d’EADS au quotidien allemand FAZ
Sous le titre allemand « Le gouvernement nous a tordu le bras », publié dans la Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) dans son édition de ce matin Thomas Enders (co-président allemand d'EADS) affirme que le gouvernement français « a fait pression » pour que l'ex-coprésident exécutif d'EADS, Noël Forgeard, puisse quitter le groupe en empochant des indemnités de plus de huit millions d'euros.
Des indemnités qui, en pleine campagne électorale, avaient provoqué un tollé…
L’essentiel de la traduction de l’entretien paru ce matin dans la FAZ se trouve dans le magazine belge en ligne Tendances, sous le titre « Le gouvernement français a imposé les indemnités de Forgeard ».
« Grâce à » son licenciement, l’été 2006, alors que M. Breton était ministre des Finances et M. Sarkozy n°2 du gouvernement, Noël Forgeard avait obtenu le Prix Iznogoud, décerné depuis une dizaine d’années à « une personnalité qui a tenté de devenir calife à la place du calife, s’est vantée et a lamentablement échoué dans son entreprise » et dont le Président à vie est le député des Hauts-de-Seine et maire d’Issy-les-Moulineaux André Santni.
Depuis déjà février 2007, André Santini (UDF) a rejoint Nicolas Sarkozy, alors que ce dernier était encore au gouvernement.
Voilà qui fait quelque peu désordre à 24 heures de la passation de pouvoirs entre les deux présidents…
Fabien Abitbol
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