L'ancien ministre de l'Education de Lionel Jospin, Claude Allègre (PS), se dit « prêt à aider Nicolas Sarkozy », dans un entretien à paraître dimanche dans Le Parisien-Aujourd'hui en France.
M. Allègre qui a été reçu à plusieurs reprises par le nouveau président de la République précise qu'il est « prêt à accepter une mission limitée dans le temps pour aider l'université française à s'adapter au XXIe siècle et pour faire en sorte que la recherche redevienne une des priorités nationales ».
L'ancien ministre y met toutefois une condition : que « des moyens financiers importants » soient débloqués pour réformer l'université et la recherche, comme, selon lui, Nicolas Sarkozy le lui a « laissé entendre ».
Il indique qu'il n'a pas voulu devenir ministre car « il est temps qu'une nouvelle génération soit aux commandes ».
M. Allègre affirme que le président élu « l'impressionne », qu'il « a du charisme et, en plus, il est très sympathique ».
Il réitère ses attaques contre le programme de Ségolène Royal qui « n'était pas socialiste, mais de centre-droit avec quelques adjuvants archaïques ». « En revanche », dit-il, « chacun restant ce qu'il est, j'approuve totalement la politique d'ouverture du président de la République car, de toute ma vie, jamais je n'ai considéré la politique comme une guerre civile ».
Interrogé samedi sur l'attitude du PS à l'égard de ceux de ses membres qui rejoindraient M. Sarkozy, le premier secrétaire François Hollande a affirmé : « Comment voulez-vous que des membres d'un parti qui a contesté tous les choix de Nicolas Sarkozy depuis 2002 et dans cette campagne présidentielle, qui serviraient celui qui a été leur adversaire, puissent rester membres du parti socialiste ? ».
© AFP
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