Alors que les premiers travaux d’installation du réseau Vélib’ démarrent, JCDecaux recrute 400 personnes pour gérer le plus grand parc de vélos en libre-service du monde (20 600 unités à Paris à la fin de 2007). Embaucher qui, et pour quoi faire ? Mode d’emploi.
Quoi ? Trois types d’activités : des téléacteurs dans un centre d’appels occupés à répondre aux questions des usagers ; des agents de régulation chargés de veiller à la bonne répartition des vélos dans les stations ; et le plus gros des troupes (plus de 300 salariés), responsable de l’entretien du réseau. « 80 % des travaux de maintenance seront réalisés en station » , assure Rémi Pheulpin, directeur général recherche, production et opérations chez JCDecaux. « Nos équipes de maintenance se déplaceront à vélo, pour arriver plus rapidement sur secteur. » Pour ne pas plomber les frais liés aux réparations aussi. Decaux prévoit malgré tout un atelier par arrondissement. Reste à trouver les adresses.
Comment ? Pour former l’ensemble du personnel, deux « cyclo-schools » [sic] sont en passe d’ouvrir leurs portes à Plaisir (78) et Puteaux (92). Les premières sessions démarrent bientôt et se poursuivront tout au long de l’année : 300 heures d’enseignement réparties sur deux à six mois selon les métiers. Le programme ne prévoit pas de formation rustine : chez Decaux, quand un pneu est crevé, on change carrément la chambre à air.
Qui ?
Parmi les postes proposés : 285 plein temps recrutés dans des filières professionnelles (CAP et Bac pro maintenance, électronique) et 115 temps partiels, visant un public étudiant en horaires décalés (y compris la nuit, le réseau est ouvert 24h/24 et 7 jours sur 7). « On se dirige vers une logique de temps choisi », explique Rémi Pheulpin. « Des CDI uniquement » , tous payés au smic horaire, « complété par des primes ».
© Pomme Larmoyer, « Paris Obs » du jeudi 19 avril 2007
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Pistes cyclables : le jeu des 202 erreurs
Abel Guggenheim, ancien président du Mouvement de défense de la bicyclette, se définit lui-même comme un « ronchonneux » . Son dernier fait d’arme ? Recenser sur un blog les erreurs (202 au total) de l’édition 2007 de la carte Paris à Vélo, éditée par la Ville.
Exemples vérifiés par « ParisObs » : une piste cyclable indiquée dans le sens de la circulation rue des Petites-Ecuries (10e), alors qu’elle est en contresens, et une autre, inexistante sur le terrain, rue de Ménilmontant (20e). Sans oublier les couloirs de bus ouverts aux cycles indiqués dans des rues… où ne passe aucun bus, comme l’avenue Pierre-Mendès-France (13e). Selon Abel Guggenheim, « une cinquantaine de ces erreurs sont potentiellement dangereuses ». Aux dernières nouvelles, les services municipaux sont partis le vérifier.
© Lise Martin, « Paris Obs » du jeudi 19 avril 2007
Le blogue de Abel Guggenheim est ici… Riche de découvertes.
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