PoliTIC Show Nicolas Voisin propose sa vision de la campagne électorale sous forme de podcasts et de vidéos. Un webzine très vivant.
Les petites phrases de nos “grands“ hommes Depuis septembre 2006, les petits dérapages de nos politiques… Les bourdes et les vérités sont légion. Un bon mois tourne à la centaine d'informations glanées ici ou là… C'est à la fois informatif et ludique.
C’est la bourde (?) de la porte-parole de Nicolas Sarkozy !
La Télé libre a diffusé hier soir une vidéo envoyée par une boite de production. Il s’agit d’une séquence tournée dans le cadre d’un film qu’elle prépare sur le syndicat étudiant UNEF, dont le siège est dans le 19e. La porte-parole de Nicolas Sarkozy pense à un portefeuille ministériel… Pas n'importe lequel.
Ces images dateraient de février dernier. L’équipe de tournage a filmé une rencontre entre Bruno Julliard, le leader du syndicat étudiant, et Rachida Dati, conseillère de Nicolas Sarkozy sur l’immigration depuis 2002 et porte-parole du candidat à la présidentielle depuis le 14 janvier 2007. Cette rencontre était organisée par le chroniqueur Paul Wermus pour le compte de VSD.
Dans le cadre de cette rencontre, Paul Wermus se tourne vers Rachida Dati qu’il appelle « Madame la ministre », s’ensuit un dialogue étonnant qui semble relever d’un vrai “off” de campagne, mais qui est peut-être révélateur, ici, de l’état d’esprit de la porte-parole du candidat Nicolas Sarkozy.
Pour la structure de production qui a communiqué ce document à La Télé libre, il s’agit d’« une information qui intéresse le grand public mais qui sort de son champ de compétence plutôt spécialisé dans le documentaire et le grand reportage. Les rédactions d’émissions contactées (par cette structure de production) n’ont pas souhaité utiliser ces images, essentiellement au prétexte de l’équilibre du temps de parole ».
A priori, une société de production sait frapper aux bonnes portes… On est donc en droit de se demander si la censure (ou l'autocensure… encore pire) n'a pas sévi.
« Les propos tenus par Rachida Dati sont significatifs de l’état d’esprit d’une équipe, et des métaphores qu’ils utilisent », a estimé l’équipe de La Télé libre, qui a mis en ligne la “bonne blague” de cette magistrate née de père marocain et de mère algérienne (à qui Simone Veil avait prêté sa robe pour sa prestation de serment), qui se voit au ministère « de la rénovation urbaine à coup de Karcher ».
Chacun appréciera à sa façon l'humour de la porte-parole de l'ancien ministre de l'Intérieur. Cest humour est fort différent ce celui du porte-parole de Ségolène Royal, non ?
Fabien Abitbol
Mise à jour de 14 h : Le site de LCI (groupe TF1) a parlé de l'information en début d'après-midi, sans diffuser le vidéo. Lire ICI.
Ségolène Royal a donné corps jeudi soir à sa « France présidente » qu'elle a opposée en tous points au projet de société « des clans, des clivages, des conflits » porté selon elle par la droite. A Bordeaux, la candidate socialiste a donné une forte coloration sociale à son discours d'un peu moins d'une heure, défendant son idée d'une France « qui n'oublie personne sur le bord du chemin (...) qui se rassemble forte de tous les siens et fière de ses valeurs ».
« La France présidente, c'est celle qui prend soin des hommes et des femmes parce qu'elle a compris que le capital humain c'est sa force et donc son avenir », a-t-elle déclaré face à plus de 10 000 personnes réunies au Parc des expositions, revenant à la pratique du discours écrit après plusieurs meetings micro en main et sans notes.
Devant l'escalade verbale des derniers jours entre le PS et l'UMP, la présidente de Poitou-Charentes a annoncé qu'elle refuserait désormais de répondre aux attaques pour se consacrer « exclusivement » à son dialogue avec les Français dans la dernière ligne droite.
« Je vous le dis, je vous le redemande : ne laissez pas déformer mes propos (et) vilipender la vision de la France que je porte », a-t-elle demandé aux militants, citant à plusieurs reprises sa « République du respect » - un concept qui avait disparu de ses discours depuis quelques temps.
Eviter les « attaques verbales » n'empêchant pas la pugnacité, la présidente de Poitou-Charentes a dénoncé en creux « l'autoritarisme » dont Nicolas Sarkozy - qu'elle n'a jamais nommé - serait le héraut.
« Je ne confonds pas juste autorité et autoritarisme, celui qui divise, qui méprise, qui fait prendre du retard à la France et qui échoue à entraîner tous les Français parce qu'il les dresse les uns contre les autres », a-t-elle déclaré.
Dans moins de trois semaines, « vous allez devoir choisir entre deux conceptions de la France, deux visions de son avenir », a-t-elle expliqué devant une marée de drapeaux rouges « Ségolène présidente ».
Contre Sarkozy, l’arme Chirac ?
Avec la droite se profile selon elle une présidence « qui dresse ceux qui ont un emploi contre ceux qui n'en ont pas et qui sont soupçonnés de ne pas vouloir se lever le matin ».
Si le candidat de l'UMP accède à l'Elysée, il y aura conflit entre « ceux du secteur privé que l'on oppose au secteur public alors que nous devons les faire travailler ensemble, ceux qui ont droit à l'échec avec des parachutes dorés et ceux qui n'y ont pas droit et que l'on traite d'assistés », a-t-elle poursuivi sur un ton très combatif.
Avec un président tel que Nicolas Sarkozy, a-t-elle assuré, ce sera « la France contre les étrangers, les immigrés d'hier contre les immigrés d'aujourd'hui, les plus âgés que l'on oppose aux plus jeunes, les hommes contre les femmes, les chefs d'entreprise contre les salariés... Bref la liste est sans fin et c'est à cette liste sans fin qu'il faut mettre fin ! »
« La France présidente, c'est tout le contraire de tout cela », a insisté Ségolène Royal, s'offrant le luxe de paraphraser Jacques Chirac pour démonter les projets économiques et sociaux de Nicolas Sarkozy qui multiplie de son côté les hommages au socialiste Jean Jaurès.
« La France présidente, c'est la France du travail qui paie sans être obligé pour joindre les deux bouts d'accumuler des heures supplémentaires », a-t-elle estimé. « A cela aussi il faudra remettre de l'ordre car la feuille de paie n'est pas l'ennemie de l'emploi mais au contraire peut-être son moteur », a déclaré Ségolène Royal, reprenant pour partie une formule de la campagne présidentielle de Jacques Chirac en 1995.
A 17 jours du premier tour, la physionomie des meetings « ségolénistes » a changé pour prendre un tour beaucoup plus solennel, personnel et présidentiel.
Peu après 19h30, vêtue d'une veste blanche, Ségolène Royal a traversé la salle, avançant seule entre deux rangées de barrières le long desquelles couraient deux équipes de gardes du corps. Dans la foule flottaient un nombre inhabituel de drapeaux tricolores.
Elle s'est ensuite adressée au public bordelais sur une petite avancée de scène réhaussée d'un pupitre blanc. Dans son dos, sur fond bleu ciel, se détachait pour la première fois son nouveau slogan de campagne, « La France présidente ».
A la fin de son discours, comme elle en a pris l'habitude depuis dix jours, elle a fait jouer la "Marseillaise", restant droite comme un i au milieu de la scène qu'elle a ensuite parcourue pour aller serrer des dizaines de mains.
La Préfecture de Police de Paris rappelle dans un communiqué que « Les électeurs absents de Paris ou dans l’incapacité de se déplacer à leur bureau de vote, peuvent désigner un autre électeur pour accomplir à leur place cette formalité. Le vote par procuration est rigoureusement réglementé par le Code Electoral ». Elle le rappelle pour l’élection présidentielle (comme tous les messages qui nous abreuvent quotidiennement), mais la procédure est la même pour tous les scrutins.
Toutes les modalités sont très clairement expliquées sur le portail officiel du Service public.
Sur la zone de Paris Est, les Tribunaux d’instance se situent aux adresses suivantes :
• 10e - 52, rue du Château-d'Eau
01 40 40 40 70
Commissariat central et unités de police de quartier ici.
• 11e - 36, rue du Chemin-Vert
01 43 57 81 45
Commissariat central et unités de police de quartier ici.
• 12e - 130, avenue Daumesnil (mairie d'arrondissement)
01 43 43 14 56
Commissariat central et unités de police de quartier ici.
• 19e - 5, place Armand-Carrel (mairie d'arrondissement)
01 53 38 80 60
Commissariat central et unités de police de quartier ici.
• 20e - 6, place Gambetta (mairie d'arrondissement)
01 47 97 19 52
Commissariat central et unités de police de quartier ici.
Rappel : les Parisiens s’étant inscrits en masse sur les listes électorales fin 2006, beaucoup de bureaux de vote sont devenus surchargés et, sans avoir déménagé, certains anciens électeurs ont changé de bureau de vote. Afin de savoir où voter (si vous n’avez pas déjà reçu votre carte d’électeur), cliquez ici, puis indiquez simplement votre adresse (ayant moi-même changé de bureau sans déménager, c’est ainsi que j’ai appris - avant d’en avoir confirmation par écrit - que je n'allais pas voter là où j'allais depuis dix ans).
Dans le quotidien libanais Daily Star de ce jeudi 5 avril 2007, l’éditorialiste libanais Rami G. Khouri (qui signe deux fois par semaine un sujet dans ce journal et a la nationalité américaine et la nationalité jordanienne) invite Ehoud Olmert à une réunion entre le monde arabe et l’Etat d’Israël pour ce lundi à Genève. Il se trouve que, dimanche dernier (1er avril), le Premier ministre israélien avait déclaré lors d’une conférence de presse en présence de Mme Angela Merkel souhaiter une réunion israélo-arabe… en Israël. L’occupation de la Palestine par Israël dure depuis quarante ans…
F. A.
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Rendez-vous lundi à Genève
Beyrouth - Est-ce une occasion historique de faire la paix entre Arabes et Israéliens, ou seulement une mise en scène de pinailleries israéliennes et d'hésitations arabes ? J'ai une suggestion à faire au monde arabe, afin qu'il réponde à cette question.
Le week-end dernier, les chefs d'Etat arabes réunis à Riyad ont rendu publique une nouvelle fois leur offre de paix définitive et globale avec Israël. Les Israéliens ont repoussé ce plan, mais déclaré qu'ils en appréciaient certains éléments. Une semaine plus tard, le premier ministre Ehoud Olmert a appelé l'Arabie saoudite à emmener une délégation de dirigeants arabes à Jérusalem pour négocier la paix. Les Saoudiens et d'autres pays arabes ont rapidement repoussé cet appel, en soulignant qu'Israël devait d'abord se retirer des territoires arabes occupés depuis 1967 avant que des rencontres ou des pourparlers puissent avoir lieu.
Les Américains et les Européens se sont contentés de leurs habituelles déclarations insipides, encourageant des négociations et des compromis, mais n'en ont pas fait davantage, du moins en public, pour saisir ce qui paraît constituer une chance historique de sortir de l'impasse.
Je suggère une initiative arabe audacieuse pour en sortir et vérifier qui est sérieux et qui joue à cache-cache. Que les Arabes disent oui à Olmert, acceptent son invitation de s'asseoir autour d'une table et de parler, mais à leur sauce. Le roi saoudien annoncerait que son ministre des affaires étrangères conduirait une délégation de ministres arabes, y compris le ministre palestinien des affaires étrangères Ziad Abou Amr, qui se trouve être un indépendant, dans les locaux des Nations unies à Genève dès lundi prochain, pour négocier un accord de paix israélo-arabe définitif et global.
Les Arabes iraient à Genève pour faire la paix sur les bases des principes du plan arabe et des résolutions des Nations unies, bases assez larges pour gagner le soutien du monde arabe et assez tentantes pour attirer les Israéliens.
Avant de s'envoler dimanche vers Genève pour leur réunion de lundi, les ministres arabes des affaires étrangères devraient publier une déclaration où ils affirmeraient clairement qu'ils sont désireux de faire la paix avec Israël, d'aboutir à des compromis raisonnables et mutuellement acceptés qui seraient en accord avec l'esprit des résolutions des Nations unies, et prêts à coexister avec un Etat d'Israël à majorité juive, en supposant qu'en retour, Israël se retirerait des territoires arabes occupés, coexiste avec un Etat palestinien souverain, et accepte une solution négociée du problème des réfugiés palestiniens, qui est au coeur du conflit du point de vue arabe. Les Arabes feraient cela pour montrer leurs bonnes intentions, mais aussi pour prouver qu'ils ne sont pas prêts à faire la paix à n'importe quel prix.
Les Arabes et les Israéliens n'ont jamais fait aucun progrès vers la paix quand l'une des parties a tenté d'imposer à l'autre des concessions unilatérales. Or, c'est à cela que nous avons assisté la semaine dernière avec l'offre du sommet arabe repoussée par Israël, puis avec la proposition d'Olmert de se réunir, repoussée par les Arabes. La seule manière de vérifier le degré de sérieux de chacune des parties, c'est de les faire asseoir autour d'une table de négociations, élaborer des positions, des offres et des contre-propositions.
Les Arabes paraissent soit naïfs, soit insincères, quand ils réaffirment leur plan de 2002 mais le laissent flotter dans l'air comme une déclaration de principes abstraite. De même, les Israéliens paraissent non crédibles quand ils attendent des Arabes qu'ils s'envolent pour une Jérusalem occupée au premier signe d'Olmert. Ce n'est pas ainsi que la politique, la diplomatie ou les efforts de paix fonctionnent dans le monde réel. Si les Arabes sont sérieux avec leur offre historique de parler et de conclure une paix définitive, sur la base des résolutions des Nations unies et d'équité et de légitimité pour tous (et je pense qu'ils le sont), ils doivent cesser les déclarations passives et entrer dans le domaine de l'action politique
dynamique.
Le plan de paix arabe offre pour cela une bonne base, ca il traite de la résolution des problèmes clés de la terre, de la souveraineté, de Jérusalem et des réfugiés. Il est également assez large et attractif pour Israël, qui pourrait l'adopter comme point de départ de pourparlers sérieux, en particulier sur la question des réfugiés, dont il est clair qu'elle devra être résolue sur la base des résolutions des Nations unies, et dont la mise en œuvre devra être négociée et être acceptable par les parties.
Proposer de parler de paix avec Israël à Genève sur la base du plan arabe et des résolutions des Nations unies serait un acte honorable, peu soupçonnable de trahison, de reddition ou de concessions substantielles a priori. Cela mettrait Israël au pied du mur, et libérerait les Arabes de l'accusation systématique selon laquelle ils manquent toutes les occasions et refusent invariablement de répondre aux offres israéliennes. Ce serait loin d'être la première fois que des Arabes et des Israéliens participeraient ensemble à des négociations ou à des conférences, en particulier depuis Madrid en 1991.
Le faire serait un acte courageux et responsable, pour tous ceux qui sont concernés.
Il est temps que le monde arabe émerge de son incompétence diplomatique et de son immobilisme, qu'il cesse d'être sur la défensive, et qu'il passe à l'offensive. Se retrouver à Genève lundi prochain serait gagnant pour tous les Arabes et les Israéliens qui souhaitent la paix et la justice.
Le groupe reste encore deux soirées à La Maroquinerie
Ce soir jeudi 5 avril 2007 et demain vendredi 6 sont les deux dernières soirée pour profiter de la musique de Lo’Jo à La Maroquinerie. Hier, le fondateur du groupe, Denis Péan, présentait à 18 h son livre « Musée la parole » et agrémentait cette présentation de quelques morceaux en solo. Après La Maroquinerie, Lo'Jo quitte le 20e pour aller en régions et en Belgique, notamment.
Fondé en 1982, Lo'Jo est originaire de la région angevine. Le groupe formé de Denis Péan, Richard Zenou, Richard Bourreau, Nicolas Houdebine, Bruno Baudry, Kanga Kamden et Nicolas Gallard sort une première cassette en 1989 intitulée « Depuis très longtemps ». Suivent « Fils de Zamal » en 1992 et « Bohème de cristal » en 2000 qui sort également aux Etats Unis l'année suivante.
2002 voit la sortie de « Mojo Radio » et « L'une des siens » qui confirment tous deux le succès de plus en plus grandissant du groupe. Constamment en tournée, le groupe se produit en France et en Afrique et conquiert en 2003 la Russie, le Canada et l'Angleterre. Les années suivantes voient la sortie d'un album live, le nouvel opus, « Bazar Savant » et des concerts en Australie, Nouvelle Zélande, Allemagne... Leur musique aux accents chaleureux et aux inflexions métissées casse toutes les frontières et connaît un succès mondial.
Le groupe fête donc ses 25 ans cette année avec la sortie d'un album collector « Tu connais Lo'jo ? ». Avec sa bonne humeur Lo'Jo a conquis son public et lui offre des musiques aux vibrations lointaines qui invitent à voyager. Pour en savoir davantage sur l’histoire de Lo’Jo, cliquer ici.
A l'occasion de ses 25 ans d'existence et de la sortie du CD collector « Tu connais Lo’Jo ? » (le 12 mars dernier), Lo'Jo organise trois soirées exceptionnelles (la première avait lieu hier à La Maroquinerie (20e). Le nouvel album est composé de deux volets : une compilation de morceaux choisis dans les neuf disques du groupe et une sélection de 21 chansons ou musiques d'amis (Scott Taylor, Tinariwen, Têtes raides, Zenzile, Barbarins Fourchus, Guérébou Kounkan, etc.).
Ces disques sont accompagnés d'un livret conçu et réalisé par Josef Pinture qui accompagne depuis des années Lo'Jo et qui a fait la toute première affiche du groupe (Musique pour l'homme en marche).
Sur le site de la salle de la rue Boyer, on peut lire :
Lo'Jo présente son bazar savant, sa boutique hétéroclite faite de parfums, de trésors insolites : 15 numéros inédits de poésie sonore et d'images rythmiques, des bouquets d'hymnes C'EST LA VIE, LES FLEURS DU PAVÉ, NEXT DOOR TO PARADISE, des arabesques EN LA TABERNA DEL DOMINGO, des jeux de conséquences magnétiques, une PETITE CHANSON dans son écrin du soir.
Lo'Jo arrive couvert de voyages DE TIMBUKTU À ESSAKANE, de Saint-Pétersbourg à Vancouver, de Cilaos à Johanesbourg, de Cracovie à San Francisco... en route pour tous les chemins, les interstices, dans le parfum des capitales, dans le son de la pluie sous le chapiteau d'un vieux cirque tchèque ou bien derrière un feu de la pleine lune.
Chanson française du monde, musique d'un monde, alchimie contemporaine de résonances, rythmes montés à cru que survolent des songes nus TANT PIS.
Lo'Jo filtre des tintamarres de cloches, des balbutiements d'humains à bord, des saturations
électroniques d'orchestre de flammes sans chef ni mesure BONJOUR IGNORANCE, TIME PASSES.
Lo'Jo lance ses flammèches acoustiques à fleur de tympan, travaillé au corps par les deux apprentis sorciers blancs, funanbulistes hypersoniques David Husser (LTNO, Y Front)
et Paul Kendall (N. Cave, Nine Inch Nails, Depeche Mode).
Dresseur de hasards dans un cirque d'ailleurs, Lo'Jo égrène les mystères des choses ordinaires TU VIENS RICHESSE.
La guerre battait son plein de misères, la peur gagnait le coeur, mais une fleur de musique est éclose ; elle est telle qu'il fait beau. Sa DANSEUSE nous tient chaud, elle voyage sur des chansons, envole son âge sur l'horizon pour nous faire cadeau du nôtre.
Lo’Jo au Chabada (Angers) en mars 2006 (pour démarrer la vidéo, cliquer sur la flèche).
Le programme dans le 20e arrondissement…
Les 4, 5 et 6 avril 2007
De 15 à 18 € - 19h30 - La Maroquinerie
Le 4
18h : Denis Péan présente son livre 'Musée la parole', lecture, discussion, signature et quelques chansons en solo
20h30 : Concert de Beau Catcheur (Fred Poulet et Sarah Murcia) suivi du concert de Lo'Jo avec deux invités (Stéphane Coutable au basson et Airelle Besson à la trompette)
Le 5
18h : Trio Lo'Jo (Denis Péan, Yamina et Nadia Nid el Mourid)
20h30 : 1ère partie 'invités spéciaux du Sahara : Tinariwen' suivi du concert de Lo'Jo avec invités (Guerebou Koukan)
Le 6
18h : duo Franck Vaillant (batteur de Lo'jo) avec le rappeur D + surprise
20h30 : concert de René Lacaille et son groupe suivi du concert de Lo'Jo avec deux invités
Et, les trois soirs : performance du groupe Zur, musée Lo'Jo à l'intérieur d'une Yourte dans la cour de la Maroquinerie et dj's après les concerts (Nadianidel DJ et Tofcry).
Coup de projecteur sur les trésors du film tchèque et sur les figures du ciné-marionnettes, particulièrement actif en Europe de l’Est. Les ateliers sont animés par Dorothée Syasombat, clown et marionnettiste qui fait découvrir aux enfants les trésors de sa « Valise Turak » et transforme des objets de récupération (clochette, poêle, carton à chapeau) en accessoires de son castelet. Lors d’une journée spéciale, elle proposera aux enfants de réaliser à leur tour des marionnettes avec de la ficelle et du papier.
Informations au 01 71 19 33 33. M° Bercy (12 e ).
Ateliers Valise à marionnettes, le 21 avril pour les 7-12 ans.
« Gaine, tringle et ombre », le 7 avril pour les 4-6 ans, 17 h à 18 h. (15,6 €).
Journée Marionnettes, le 14 avril de 10 h 30 à 18 h 15. (16 €, incluant une séance de ciné à 15 h (prévoir un pique-nique).
Stage marionnettes, du 18 au 20 avril de 10 h à 12 h 30. (30 €, incluant une place pour la séance ciné du 18 avril).
Le magazine qui présente entre autres les programmes télé gay-friendly, « EquivokTV », a passé au crible huit (*) des douze candidats à l’élection présidentielle et leur programme concernant le SIDA, sous le titre « Présidentielles : leur programme gay ». Le numéro 8 du magazine est en kiosques jusqu’au 13 avril.
Lire la suite sur le blogue du conseiller régional francilien Jean-Luc Romero en cliquant ici.
L’interassociative lesbienne, gaie, bi et trans (LGBT) a publié une analyse des réponses, que l’on peut lire ici.
« EquivokTV » est en vente chez de nombreux marchands de journaux partout en France. S’il n’est pas exposé à la vue de tous, il suffit de le demander.
(*) Volontairement, MM. Le Pen et Villiers n’ont pas été interrogés. MM. Nihous et Schivardi, eux, « n’avaient pas été perçus comme des acteurs décisifs du débat public ».
Dans le supplément parisien du Nouvel Observateur à paraître demain jeudi 5 avril, l’ancien directeur de cette station de métro et de RER indique qu’un seul incident s’était passé sous le quinquennat de Jacques Chirac, pendant lequel, à deux reprises, le candidat à la présidence de la République Nicolas Sarkozy a été ministre de l’Intérieur. Les forces de l'ordre avaient mis plusieurs heures lors d'une intervention musclée.
Le resquilleur par qui tout avait dégénéré, un ressortissant camerounais de 33 ans, devait être régularisé demain (le nouveau ministre de l’Intérieur, François Baroin, l’avait présenté comme un sans-papiers sur Europe 1 auprès de Jean-Pierre Elkabbach).
Angelo Hoekele ne sera jugé que le 2 mai, entre les deux tours de la Présidentielle.
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Le sujet de l’Obs de Paris
Trois questions à Pascal Lupo, directeur des gares à la SNCF, ancien directeur de la gare du Nord.
Lors du réaménagement de la gare du Nord, vous annonciez que les commerces implantés dans la mezzanine apporteraient de la sécurité. Vous maintenez ?
Oui. On a oublié comment ça se passait il y a cinq ans. La mezzanine était minée par les trafics. Tout ce qu’on pouvait faire, c’était recenser les différentes populations – dealers, SDF, prostitués. L’arrivée d’enseignes de qualité comme Naf Naf ou La Redoute a contribué à la pacification des lieux. Depuis le 18 novembre 2002, la gare du Nord n’a connu aucune bagarre, aucune détérioration. Ce qui s’est passé mardi 27 mars est exceptionnel. Vous noterez d’ailleurs que la casse a été très limitée. Deux boutiques seulement ont été vandalisées, et ce en un temps record – 10 ou 20 minutes au plus – alors que les événements ont duré plus de dix heures.
Les commerces serviraient de point de fixation pour les « bandes » de banlieue…
Il n’y a pas de phénomène de bandes. Des jeunes passent leur après-midi à admirer des baskets devant le Foot Locker : ce n’est pas répréhensible, à ce que je sache. S’ils sont 40 à bloquer le passage, là ça devient gênant. Mais ce n’est jamais arrivé. La mezzanine est un espace fluide ; un lieu de vie propre, sécure et sympathique, qui, effectivement, tend parfois à se transformer en forum. Nous n’avions pas prévu cette évolution, et nous en tiendrons compte dans nos prochains aménagements.
Le vendeur de portables évoque pourtant une détérioration de l’ambiance…
On réécrit un peu l’histoire. Le même commerçant ne partirait pour rien au monde de son emplacement. Il n’a jamais vendu autant de portables. Dans cette affaire, ce n’est pas tant les commerces qui sont en cause, que l’attitude du public. Tous les gens qui étaient là criaient sans trop savoir pourquoi. J’ai voulu porter secours à des jeunes femmes que je croyais égarées. Elles m’ont expliqué qu’elles étaient là pour regarder et s’amuser.
C’est ce qu’affirme la presse ivoirienne au sujet de notre voisin disparu
Sous la plume de André Silver Konan, le quotidien ivoirien « Le Nouveau Réveil » de ce mercredi 4 avril revient sur l’affaire de la disparition (en avril 2004) du journaliste Guy-André Kieffer, qui habitait le 20e arrondissement. Selon ce journal (comme d’autres médias de la presse ivoirienne de ces derniers jours), à la lecture attentive du livre(« Paroles d’Honneur », Ramsay, février 2007) de celle que l’on appelle là-bas « La Présidente », l’histoire aurait été revue et corrigée par les « nègres » de Mme Gbagbo. Elle dit entre autres ne pas connaître Guy-André Kieffer… mais se contredit.
Si ces décryptages de l’ouvrage « autobiographique » de l’épouse du président ivoirien paraissent si tardivement, c’est tout simplement parce ce pavé a été publié en France ! Il était donc bon d’attendre l’avis des lecteurs avisés, et notamment des journalistes ivoiriens.
Selon le Rassemblement démocratique du Peuple gabonais (RDPC), MM. Chirac et Villepin se seraient entendus pour que, en cas d’élection à la présidentielle, Nicolas Sarkozy soit le nouveau chef de la Françafrique. Pendant longtemps, Nicolas Sarkozy était un proche de Charles Pasqua, dont on connaît les implications en Afrique.
Les informations de la Documentation française (qui dépend depuis 1976 du Premier ministre) concernant les relations franco-ivoiriennes sont ICI.
Vous trouverez ci-dessous des extraits du « Nouveau Réveil » de ce jour : ceux qui concernent notre voisin, dont on sera sans nouvelles depuis trois longues années dans douze jours
F. A.
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Affaire Kieffer, évènements de novembre 2004, ADO, etc.
Simone Gbagbo : entre réécriture maladroite de l'histoire et horribles contradictions
« Moi, j'ai écrit ce que je crois être ma vérité ». A plusieurs reprises, Simone Gbagbo est revenue sur cette phrase. Une insistance suspecte qui en dit long sur la vérité des « paroles d'honneur » qu'elle a relatée dans son inutilement volumineux livre du même nom. Ce n'est d'ailleurs pas ce livre édité en France, du reste, qui retient notre attention. Sur les « paroles d'honneur » de Simone Gbagbo, il n'y a rien à apprendre. Ce qu'il y a à apprendre, ce sont les graves propos tenus et cette subtile mais voyante tentative de refaire l'histoire récente de la Côte d'Ivoire à laquelle s'est essayée, sans succès, l'épouse du chef de l'Etat. Analyse.
Simone Gbagbo était l'invitée, lundi, de la rédaction de « Fraternité Matin ». Dans son édition d'hier, sur 4 pages, le journal a proposé de larges extraits de ses réponses aux questions posées par les journalistes. Plusieurs thèmes ont retenu l'attention du journal.
L'affaire Kieffer
« J'ai beaucoup de respect pour l'être humain et pour sa vie. M. Kieffer, dit-on, a existé en Côte d'Ivoire et a disparu de la Côte d'Ivoire. Je ne le connais pas. Je ne le connais pas. Je sais qu'un jour, on m'a apporté un écrit de Kieffer dans lequel j'étais incriminée (…) A cette époque déjà, cela m'avait choqué. Quand j'ai voulu savoir qui il était, on m'a dit que c'est un journaliste français, quelqu'un qui est dans le café, le cacao ; qui est dans l'espionnage et qui est en Côte d'Ivoire sous couvert de journaliste. Mais moi, je n'ai jamais rencontré ce type et je ne sais pas à quoi il ressemble. Pourquoi lorsqu'il disparaît de la Côte d'Ivoire, c'est moi qui suis coupable ? ». Ces propos sont pleins de contradictions. Simone Gbagbo dans un premier temps, nie l'existence même de Guy-André Kieffer, le journaliste franco-canadien disparu à Abidjan en avril 2004 (M. Kieffer, dit-on…). Elle ne croit donc pas qu'il ait disparu de la Côte d'Ivoire. Cependant, à la fin de son exposé, elle affirme qu'il « disparaît de la Côte d'Ivoire ».
Au demeurant, le compte rendu du quotidien Nord Sud est plus édifiant. Ce journal a écrit hier en citant l'invitée : « Mais moi, je n'ai jamais rencontré ce type-là. Je ne sais pas à quoi il ressemble. Pourquoi il meurt brusquement ? Je ne sais pas. Mais en tout cas, il disparaît ». Cette partie du témoignage de Simone Gbagbo où elle parle de la mort brusque de Guy-André Kieffer, ne figure pas dans la sélection de Fraternité Matin. Pourquoi ?... Sur le cas Kieffer, on s'étonne d'ailleurs que la conférencière qui doute de l'existence de l'homme ait assez de renseignements le concernant. Au point où elle déclare (et cela est nouveau) qu'il « est dans l'espionnage ». Elle s'intéresse tellement à cet homme qu'elle dit ne pas connaître, qu'elle sait que sa femme (Osange Kieffer) et lui « sont séparés depuis plus de 15 ans ». Elle connaît même le nom de jeune fille (Silou) de Osange. Mieux, elle sait que le disparu « était censé vivre » avec une maîtresse Ghanéenne. Tout ceci amène à affirmer que Simone Gbagbo a tout dit de l'affaire Kieffer, sauf ce qu'elle sait vraiment.
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