Pour la gauche antilibérale
Dans le cadre des « cafés politiques » organisés ou coordonnés par le PCF 20e, ce vendredi, à 19 heures, débat public des collectifs parisiens Alternative 2007 au gymnase de la Bidassoa :
« Faire gagner la gauche antilibérale c’est possible »
Avec la participation des collectifs parisiens pour des candidatures unitaires et des représentant-e-s de Alter Ekolo, Alternatifs, Convergence citoyenne, La Gauche républicaine, la Ligue Communiste Révolutionnaire, le Mars (mouvement pour une alternative républicaine et sociale, le Parti communiste français, F, et l’association PRS (Pour la République sociale), ralliée depuis le vote des militants socialistes à Alternative 2007.
24 novembre, 19 heures, Gymnase de la Bidassoa,
25, rue de la Bidassoa (métro Gambetta).
L’article paru dans « l’Humanité » du 21 novembre, revient sur le meeting de Montpellier du 17 novembre :
PRS se tourne vers les collectifs antilibéraux
Les militants de l'association de Jean-Luc Mélenchon veulent être « un trait d'union » au sein de la gauche
C'est peu de dire que le vote massif des militants socialistes en faveur de Ségolène Royal a été durement ressenti du côté de PRS, l'association crée par Jean-Luc Mélenchon qui avait activement participé à la campagne du « non de gauche » au traité constitutionnel européen.
Pour François Delapierre, l'un de ses dirigeants, par ailleurs membre du bureau national du PS, « ce vote est un tournant pour le parti socialiste et pour la gauche dans son ensemble ». Engagé au côté de Laurent Fabius dans la campagne interne qui vient de se dérouler, il estime aujourd'hui qu'« il faut regarder la défaite en face » et voit dans l'orientation politique revendiquée par Ségolène Royal un risque majeur, celui de ne pas être en mesure de rassembler l'électorat de gauche en 2007. Dans ces conditions il revient, selon lui, aux collectifs antilibéraux une responsabilité particulière pour faire entendre avec force la voix des salariés, des chômeurs, des jeunes, de tous ceux qui subissent de plein fouet les politiques libérales.
Et cela passe, souligne François Delapierre, par leur capacité à se mettre d'accord sur la question des candidatures. Mais cette responsabilité est aussi, insiste-t-il, celle de « ne pas creuser le fossé avec les militants et électeurs socialistes ». De ce point de vue, l'accueil reçu par Jean-Luc Mélenchon lors du meeting de Montpellier a levé ses inquiétudes. Et l'affluence grandissante depuis Le Mans et Grenoble, aux initiatives organisées par les collectifs conforte le choix des militants de PRS de jouer un rôle de « trait d'union » entre les militants et électeurs socialistes qui souhaitent le rassemblement sur d'autres bases que celles de « centre gauche » actuellement privilégiées par Ségolène Royal et la direction du PS et tous ceux qui se retrouvent aujourd'hui dans la démarche et les orientations définies par les collectifs antilibéraux.
Cette position est-elle tenable ? Dans la campagne du référendum, PRS avait déjà passablement énervé les responsables socialistes tenant du « oui ». La présence de Jean-Luc Mélenchon à Montpellier, sur la tribune au côté des porte-parole des collectifs antilibéraux, a déjà fait grincer des dents à la direction du PS. C'est de cette situation nouvelle à gauche que les militants de PRS débattront samedi à l'occasion de leur réunion nationale.
Jacqueline Sellem
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