Les brigadiers du SRPT n’étaient pas en service
Deux policiers parisiens ont été suspendus à titre conservatoire par le ministre de l'Intérieur pour avoir blessé par balles trois jeunes gens alors qu'ils n'étaient pas en service, apprend-on de source policière.
Les deux agents appartiennent au service régional des transports.
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Un des jeunes, blessé, secouru par les pompiers, faubourg Saint-Denis, vers 2h15 du matin. Les policiers, qui avaient sortaient semble-t-il du passage Brady et d'une soirée arrosée n'étaient pas en service.
Photo LePost/DR
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Vers 2h00 du matin, dans la nuit de mercredi à jeudi, après une soirée particulièrement arrosée, ces deux brigadiers, qui n'étaient pas en service, ont eu une altercation avec plusieurs jeunes dans le 10e arrondissement de Paris.
Dans des circonstances encore confuses, au moins l'un des policiers a fait usage de son arme de service, a-t-on souligné de même source.
Plusieurs coups de feu ont été tirés et trois jeunes ont été blessés.
L'un a été légèrement atteint par le frôlement d'une balle. Un deuxième a été touché au pied. Le troisième a été plus grièvement touché dans le bas du dos. Seul ce dernier a été hospitalisé et ses jours ne sont pas en danger.
L'un des deux policiers, sérieusement blessé notamment à la mâchoire, a lui aussi été hospitalisé.
Tous les protagonistes de cette affaire ont été placés en garde à vue.
De source syndicale, on précise que les trois jeunes blessés sont tous bien connus des services de police, pour des vols et des violences notamment.
Le parquet de Paris a confié l'enquête à l'Inspection générale des services, « la police des polices », et à la deuxième division de police judiciaire.
Le préfet de police a en outre ordonné l'ouverture d'une enquête administrative.
Les policiers ont le droit de transporter leur arme en dehors de leurs heures de service, à condition que cela ne représente pas un danger pour eux-mêmes ou pour autrui.
Reuters
⇒ Le témoignage d'un habitant du quartier (Le Post-RTL)
⇒ Trois jeunes gens blessés par balles par des policiers hors service à Paris (AFP)
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Mise à jour du 30 mai 1h30
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Donc, si je comprends bien on interdit, à raison, à un automobiliste bourré de prendre le volant mais un flic bourré peut se balader avec son arme de service ?
Rédigé par : raannemari | 30/05/2008 à 10h15
Tu as bien compris le principe du droit français, cette fois, Anne-Marie !
Mais le policier n'est pas obligé,puisqu'il n'est pas en service, de se promener avec le matériel de l'administration !
Dans le genre absurde, chez toi, LE pays de la bière (et du bon manger dans certaines régions), on n'a pas le droit de boire une goutte d'alcool avant de prendre le volant, et ce n'est pas une nouveauté… J'étais un peu frustré lorsque j'allais à Bruxelles (car je dormais en France du fait des coûts), mais me rattrapais ailleurs, va !
Rédigé par : Fabien | 30/05/2008 à 11h14
Le policier suspendu pour avoir tiré sur des jeunes a été déféré
Reuters - il y a 56 minutes
Un policier parisien suspendu pour avoir blessé par balle trois jeunes gens alors qu'il n'était pas en service a été déféré en vue de sa probable mise en examen, selon une source judiciaire.
Cette mise en examen pourrait intervenir samedi pour violences par dépositaire de l'autorité publique avec armes.
Un autre protagoniste de l'affaire, un jeune présent sur les lieux de la fusillade, a été également déféré et devrait être lui aussi mis en examen samedi, mais pour violences sur dépositaire de l'autorité publique.
Les quatre autres hommes qui se trouvaient en garde à vue dans ce dossier, un autre policier et les trois jeunes blessés, ont été remis en liberté.
Vers 02h00 du matin dans la nuit de mercredi à jeudi, après une soirée particulièrement arrosée, deux brigadiers de police , qui n'étaient pas service, ont eu une altercation avec plusieurs jeunes dans le Xe arrondissement de Paris.
Dans des circonstances encore confuses, l'un des policiers a fait usage de son arme de service. Plusieurs coups de feu ont été tirés et trois jeunes ont été blessés.
Gérard Bon
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Pourquoi samedi ?
Rédigé par : Chris | 30/05/2008 à 20h56
Ah merci. Pas vu.
Pour aller de Paris à Paris, il faut parfois BEAUCOUP de temps, même pour traverser des couloirs. Là, il faut aller de la 2e DPJ (qui est dans le 10) à l'Ile de la Cité. C'est ce qu'on appelle le « délai de transfèrement ». j'ai déjà vu pire, mais de Paris à Paris, en général, c'est soit pour des affaires TRES délicates, soit pour des affaires où il y a beaucoup de personnes à déférer.
Là, il n'y en a qu'une, selon Reuters… côté police. Et une autre côté civils… Or c'est souvent pendant les transfèrements qu'on obtient des choses "hors procédure", parfois qualifiées de bavures. à surveiller.
Rédigé par : Fabien | 30/05/2008 à 21h00
combien de taux d'alcoolémie ? un chiffre pas de blabla, pouvez-vous dire :
Le policier tireur etait a X gramme d alcool dans le sang (je met un "s" à gramme ou pas ?)
Rédigé par : phk | 07/06/2008 à 10h41
Sachez que, si je l'avais su, je l'aurais publié. Désormais, il y a une information ouverte, et quand bien même je l'aurais, je ne me risquerais pas à une violation de recel du secret de l'instruction.
Les policiers avaient bu plus que de raisons, et avaient quitté un bar car il fermait.
Rédigé par : Le ouaibemaître | 07/06/2008 à 12h05