La brigade de répression du proxénétisme (BRP) a pris dans ses filets la semaine passée de drôles de maquereaux, dont le plus jeune n’avait que seize ans, indique un communiqué de la préfecture de police de Paris (PP).
Les quatre “hommes”, âgés de 16 à 27 ans, avaient sous leur coupe trois prostituées qu’ils surveillaient en permanence. Ils géraient les annonces par Internet, choisissaient les hôtels puis se faisaient rémunérer à hauteur de la moitié des sommes perçues lors des prestations sexuelles, dont la PP précise qu’elles étaient «tarifées entre 100 et 200€».
Il aura fallu plusieurs mois d’enquête aux policiers avant d’intervenir le 14 mai dans un établissement hôtelier de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine) pour interpeller ces quatre proxénètes du troisième millénaire.
«Les investigations se poursuivent», ajoute la PP.
Egalement la semaine dernière, les enquêteurs de la BRP sont intervenus dans le 12e arrondissement: ils ont interpellé deux ressortissantes roumaines de 24 et 25 ans, suspectées de “prêter” leurs appartements à trois de leurs compatriotes, âgées également d'une vingtaine d'années. Ces dernières, après avoir pris rendez-vous —également par le biais d'un site Internet— s'y prostituaient selon la PP, qui avait diffusé un communiqué distinct pour cette autre affaire.
Quand on pense à ce qui a été investi dans les radars routiers et les moyens quasi indigents dont dispose la BRP, on doit s'incliner devant son travail.
Or,pas la peine d'agiter les drapeaux et fanions féministes si on ne lutte pas résolument contre le trafic des filles et des femmes. Ce qu'elles subissent est impensable.On n'accepterait pas qu'un animal subisse le millième !
Alors des moyens, vite !
Et au passage, un salut aux associations qui aident les prostituées essayant de s'extirper des griffes des proxénètes ...
En première ligne : la "FONDATION SCELLES".
Mais aussi, " Le nid" et bien d'autres.
Aidez ces asso, suivez leur action.
Amitiés
Rédigé par : Apolline | 21/05/2012 à 19h51
Voilà encore de pauvres victimes de la crise stigmatisée par une société qui ne leur à rien donné mais au contraire leur à tout pris. Cette société marchande ultra libérale est un véritable pousse au crime qui oblige de pauvres hères à prostituer leurs mères, soeurs ou amies afin de pouvoir glaner péniblement de quoi ne pas mourir de faim.
Rédigé par : Ø | 21/05/2012 à 22h09
Devenir proxénète, c'est devenir esclavagiste. Il n'y a aucune excuse. Il n'y a aucune gradation d'abjection avec des patrons d'usines chinoises employant des personnes enfermées pour leur éviter de s'échapper, et payées un bol de riz par jour.
Rédigé par : Achar | 24/05/2012 à 09h52
petit poisson deviendra grand...
Rédigé par : miss x | 24/05/2012 à 15h46