Comme le blogue l’avait annoncé le 31 mars, des salariées licenciées des 3Suisses se sont retrouvées à Paris jeudi après-midi.
Parmi elles, Christine Mercier, déjà 56 ans, dont 35 ans dans l’entreprise. Elle se dit qu’elle aura beaucoup de mal à retrouver un emploi à la fin de son congé de reclassement.
Marie Lecomte pour sa part explique que le reclassement est «le compte à rebours vers l'antichambre de Pôle emploi».
Avec l’âge —et une ancienneté qui se monnaye— qu’espérer d’autre que Pôle emploi, pour vingt-quatre mois d’indemnisation seulement… sans même avoir l’âge de la retraite?
Signe que leur situation n'est pas réjouissante, le site du magazine Notre Temps, qui a pour cible un lectorat senior préparant sa retraite ou en bénéficiant déjà, a repris l’information.
Sur les près de cent-cinquante licenciées sur toute la France, 70 ont déposé un recours devant les Prud'hommes. Une audience est prévue le 5 juillet à Roubaix.
Pendant ce temps, pour celles qui ont encore du boulot, on “optimise” l’outil de travail, comme le relate ici Nord-Eclair. C'est fort souvent un signe avant-coureur de dégraissage…
F. A., photo prise jeudi 5 mars à Paris par les Licenci’elles
J'espère de tout coeur que dans 15 jours, on va pouvoir remettre le problème à plat.
Le Juge qui a autorisé ça ... Etait-ce si mécanique ?
Je ne vais pas m'étendre, mais les liquidations d'entreprise, avec ou sans rachat, c'est un "système" sur lequel il y a beaucoup à revoir et à redire.Tout le monde ne reste pas à la soupe populaire comme les salariés !
Courage à elles.
Rédigé par : Apolline | 07/04/2012 à 20h21