Marie-Claire Carrère-Gée (MCCG), présidente du Conseil d’orientation de l’Emploi et ancienne secrétaire-générale adjointe de l’Elysée sous Jacques Chirac, sera candidate aux élections législatives à Paris, annonce-t-elle sur son compte twitter ce lundi 23 janvier.
MCCG estime «indigne» la décision de l’UMP de ne pas la présenter aux législatives sur la 11e circonscription (majorité du 14e arrondissement, et un bout du 15e), décision, explique-t-elle sur son blogue, «obtenue en moins de cinq minutes à la suite d’une charge extrêmement violente du Président de la Commission d’investiture, M. Jean-Claude Gaudin, qui a affirmé d’emblée et avec autorité qu’il n’était pas question de m’accorder l’investiture car je suis mariée avec Frédéric Thiriez, qui a été membre du cabinet de Gaston Defferre, ministre de l’Intérieur, au début des années 80.»
Si Mme Carrère-Gée dit n’avoir «jamais compté sur le fait d’être une femme pour être investie», elle est «scandalisée que l’UMP sanctionne avec une telle brutalité un “délit de mariage”».
Le 14 janvier, dans un message diffusé sur twitter, elle avait qualifié de «minable et révoltant» un confidentiel du Figaro la concernant.
«Je n’ai pas à choisir entre ma famille et mon engagement politique. C’est indigne d’un parti moderne, en 2012.», ajoute la conseillère UMP de Paris et conseillère régionale d’Ile de France, «activement engagée dans la famille gaulliste depuis l’âge de 16 ans».
Sur les dix-huit circonscriptions que compte la ville de Paris dans le prochain découpage électoral (contre 21 à l’heure actuelle), l’UMP ne présente que cinq femmes, la plupart dans l'Est parisien, où la gauche est largement majoritaire.
F. A., photo compte twitter @MCCG
La misogynie est une des choses au monde les mieux partagées. Des sommités expliqueront mieux que moi que c'est la conséquence du passage du matriarcat au patriarcat dans les tribus, quand les hommes ont compris que leur présence était nécessaire dans la naissance des enfants. Pour autant qu'on sache, de là sont nés aussi les guerres, les conflits d'ego pour devenir "chef", et la mise en esclavage des femmes dans la pratique.
C'était il y a plus de 20 000 ans, rien n'a changé chez ceux qui se parent de la "tradition". Un recyclage s'impose. Et ce n'est malheureusement pas une question d'âge. Combien de trentenaires, voire de gosses de quinze ans, fonctionnent encore selon ce principe !
Rédigé par : Achar | 23/01/2012 à 17h18