«Samedi 15 octobre, le commandant Anselme Séka, dit Séka-Séka, sinistre aide de camp de Simone Gbagbo, a été arrêté alors qu'il était dans un avion qui faisait escale à Abidjan. Reconnu par l'un des passagers, Séka-Séka (qui était recherché par la justice ivoirienne depuis la chute du régime Gbagbo) a été arrêté et remis aux autorités ivoiriennes», indique le site de soutien à Guy-André Kieffer dans sa rubrique “news”.
Séka Séka était déguisé et voyageait sous une fausse identité, a précisé L’Observateur Paalga, qui relève que cette arrestation coïncide avec une mission de la Cour pénale internationale (CPI) en Côte d’Ivoire. «L’arrestation de ce faucon du Gbagboland tombe à pic avec la présence de la délégation de la CPI sur la perle des lagunes. On ne sait pas quelle mouche a pu bien le piquer, mais c’est ce qu’on appelle se jeter dans la gueule du loup… Certes il n’était qu’en transit ; mais franchement, pour un homme recherché par la justice ivoirienne, n’est-ce pas se faire hara-kiri que de passer par Abidjan?», se demande le site Internet burkinabé.
Le commandant Anselme Séka était considéré comme «le militaire le plus recherché» par le procureur de la République Simplice Koffi.
«Je ne suis pas sûr qu’il soit capable de commettre les actes qu’on lui reproche», a déclaré dans Soir Info de ce samedi 22 octobre le père de l’intéressé.
En avril 2009 déjà, à l’occasion d’un voyage en Côte d’Ivoire des magistrats parisiens, le nom du commandant Anselme Séka était apparu. D’après cette archive du Monde, cet ancien stagiaire de Melun était très proche du couple présidentiel. Le nom du “commandant Séka Séka” avait été confirmé par un témoignage diffusé par France 3 en juillet 2009.
Pour notre voisine Osange Silou-Kieffer, toujours dans l’attente sept ans et demi après la disparition de son époux, «si ce monsieur n’avait rien à voir avec le dossier Guy-André Kieffer il aurait rencontré le juge sans difficulté» (lire sur RFI Afrique).
Guy-André Kieffer, journaliste franco-canadien installé dans le 20e arrondissement depuis les années 80, a disparu le 16 avril 2004 à Abidjan, capitale économique de Côte d’Ivoire. Selon l’Intelligent, le juge d’instruction parisien Patrick Ramaël pourrait se rendre en Côte d’Ivoire en novembre.
F. A., ill.: couverture de Soir Info du 22 oct. 2011
bonne nouvelle
Rédigé par : André974 | 24/10/2011 à 13h56