Lundi 17 janvier est entrée en vigueur la 2e phase de la police d’agglomération qui, selon la préfecture de police de Paris (PP) vise «à simplifier et à harmoniser l’organisation des services de la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP) sur ce ressort», à savoir la ville de Paris et les trois départements de la petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne).
La première restructuration remonte au 14 septembre 2009, où avait été mise en place la police d’agglomération du Grand Paris, comprenant, outre la Capitale, les trois départements de la petite couronne.
La « réforme Gardère-Sonrier » (du nom de ses promoteurs Alain Gardère et Christian Sonrier) est «animée par la volonté de recentrer l’activité de ses effectifs sur le cœur de leur métier: présence sur la voie publique et investigation», indiquait mercredi dernier une brève de PPrama, l’infolettre hebdomadaire de la PP. C'est donc l'An II de la police d'agglo, nous dit-on, pour ce changement de braquet.
Dans les grandes lignes, afin de lutter plus efficacement contre la délinquance, la police d’agglomération restructuration des services et donne aux services communs une dénomination… commune (elle variait selon les départements). Pour mémoire, la délinquance avait été exceptionnellement en hausse sur les huit premiers mois de 2010.
De nouvelles structures ont été également mises en place pour «une action offensive». Deux services sont communs à l’ensemble des directions: les «bandes» et la «drogue». Le plan de lutte contre la «délinquance violente» sera déployé essentiellement sur les arrondissements du nord et de l’est parisien, correspondant au 2e District (ancienne 2e DPJ), à savoir les arrondissements 10,11,12, 18, 19 et 20, indiquait la PP le 1er décembre dernier.
Le tout a été longuement expliqué dans le PPrama n°139 du 1er décembre 2010, à télécharger ici.
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