Le match de football de Ligue 1 opposant au Parc des Princes l’équipe du Paris Saint-Germain à celle de Valenciennes ce mercredi dans le cadre de la 36e journée du Championnat de France (début à 19h), est placé sous une surveillance supérieure à la moyenne, apprend-on à la lecture d’un communiqué rendu public mardi soir par la préfecture de police de Paris (PP).
Outre les habituelles restrictions de circulation et de stationnement, et la classique interdiction de vente de boissons alcooliques de 14 heures à 22 heures 15 dans les débits de boissons et les points de vente du secteur (ainsi que la consommation sur la voie publique), la surveillance policière a été « renforcée dès le mercredi matin aux abords du Parc des Princes ».
Une « surveillance particulière du métro » était également prévue, exercée par les effectifs de la Sous-Direction Régionale de la Police des Transports et des unités mobiles de renfort. Les entrées au stade (à partir de 17h30) sont contrôlées « par un contingent renforcé de contrôleurs et stewards » avec un « dispositif spécifique de filtrage avec palpation de sécurité et recours à des détecteurs de métaux ».
Comme d’habitude, la PP a prévenu : « toute introduction de bouteilles en verre, alcool et artifices divers (fusées, pétards, fumigènes, produits inflammables) est prohibée. Dans ce cadre, avant même l’ouverture des portes, les tribunes feront l’objet d’une fouille approfondie. Toute personne tentant d’introduire ce type de matériel sera interpellée et présentée à l’autorité judiciaire. »
Pour le match de ce mercredi, 249 personnes sont interdites d’accès au stade avec obligation de pointage, pendant le match, dans une gendarmerie ou un commissariat. Le détail de ces 249 interdictions a été communiqué mercredi : il s’agit de 190 mesures d’interdiction prises par le préfet de police, le reste relevant de l’autorité judiciaire. Les interdictions judiciaires peuvent durer jusqu’à cinq ans, alors que les interdictions administratives ne peuvent excéder une durée de trois mois.
La semaine dernière, la secrétaire d’Etat aux Sports, Mme Yade, avait estimé à 800 les supporteurs interdits de stade et indiqué son envie d’aller « plus loin » en les consignant au commissariat. Une mesure de pointage a déjà été mise en place par le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy, dont on trouve des traces, par exemple, en décembre 2006, pour cette rencontre PSG-Panathinaïkos, et qui, comme on le voit, est toujours d’actualité…
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