Le quotidien généraliste francilien du groupe Amaury sera une fois de plus absent des kiosques mercredi. Les personnels ont voté ce mardi une grève (reconductible) de 24 heures, marquant, comme jeudi dernier, leur opposition au « plan 2010 » qui prévoit dans un premier temps 35 départs, puis diverses restructurations.
Le Parisien et
Aujourd’hui-en-France ne devraient pas être en kiosques demain mercredi, comme
ce fut déjà le cas le 27 novembre. Rassemblé en assemblée générale cet
après-midi, le personnel de ces deux quotidiens du groupe Amaury a voté une grève
reconductible de 24 heures. « Sur 254 votants, 160 journalistes se sont
prononcés pour un arrêt de travail de 24 heures reconductible, 84 ont votés
contre et 10 se sont abstenus », a indiqué le site Internet des Echos en fin d’après-midi. Une participation
supérieure à la semaine dernière, donc, car la grève avait été votée par 108
voix pour et 41 contre.
Les journalistes refusent
« toute suppression nette d'emploi ». Jean Hornain, le directeur général du
groupe, n'a manifestement pas su convaincre les représentants du personnel, qui
réclament « la présentation immédiate de l'ensemble des projets économiques et
rédactionnels de la direction ». Une nouvelle assemblée générale est convoquée
ce mercredi à 12h.
Après des pertes en 2008 et des dirigeants mis à l'écart, le journal traverse une « crise de management » depuis début octobre.
Par ailleurs, à l’unanimité moins dix voix contre et deux abstentions, le personnel présent a adopté la motion suivante : « L'assemblée générale des journalistes et de l'ensemble des personnels de la SNC-Le Parisien, unis et indivisibles, réaffirme son refus du plan 2010 et confirme son opposition à toute suppression nette d'emploi. Elle exige la présentation immédiate de l'ensemble des projets économiques et rédactionnels de la direction. Elle mandate les représentants du personnel pour rencontrer la direction. »
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