Devant la défection de 20 à 25% du personnel (surtout infirmier) et une « montée en puissance importante » de la vaccination contre la grippe A (H1N1) à Paris, le préfet de la région Ile-de-France, préfet de Paris, Daniel Canepa, a annoncé mardi que la priorité serait désormais donnée « à ceux qui disposent d’un bon », comme c’est le cas partout ailleurs en France.
A compter de ce mercredi 25 novembre, sept « centres pédiatriques » vont ouvrir dans Paris, dédiés à la vaccination des enfants de six mois à
trois ans. Pour les élèves, de la maternelle au lycée, les modalités sont détaillées ici.
« Nous sommes passés du trop vide au plein », a déclaré le préfet Canepa, indiquant que depuis vendredi, la fréquentation des douze centres de vaccination de la capitale était passée de « 1 000 personnes par jour à 3 000 ». Au total, 18 992 personnes ont été vaccinées à Paris entre le 12 et le 23 novembre, selon la préfecture.
Ceux qui n'ont pas de bon, « on leur demande de revenir plus tard » afin d'éviter des « délais (d'attente) supplémentaires » dans les centres, a ajouté M. Canepa. A Paris, au début de la campagne de vaccination, les personnes qui arrivaient sans bon de la CPAM (environ 10% selon la préfecture) étaient quand même vaccinées, leur présence faisant « fonctionner les centres ».
Il n’est toutefois pas prévu,
hormis les centres pédiatriques, de centre supplémentaire. En revanche, à
partir de la semaine prochaine, l'amplitude horaire d'ouverture « va être
augmentée » pour faire face à cette montée en charge, avant le début de la
vaccination des écoliers début décembre, a indiqué M. Canepa. Selon le préfet,
la « première source de difficulté » des centres de vaccination est
la « défection de l'ordre de 20 à 25% » des personnels nécessaires à
leur fonctionnement, « surtout du personnel infirmier », a-t-il dit.
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