La préfecture de police estime le suicide « vraisemblable »
Interprète de Jane Birkin dans Serge Gainsbourg (vie héroïque), de Joann Sfar, l’actrice britannique Lucy Gordon, qui devait avoir 29 ans demain vendredi, a été retrouvée pendue dans son appartement parisien de la rue des Petites-Ecuries, indique le Telegraph en ligne.
Son corps a été retrouvé mercredi, et la thèse du suicide est « vraisemblable » pour la police parisienne. Lors de son décès, elle n’était pas seule à son domicile, et des témoins ont vu un homme, présenté comme son ami, sortir de son appartement et appeler à l’aide. Lucy Gordon aurait été fort affectée par le suicide de l’un de ses intimes, resté en Grande-Bretagne.
Originaire
d’Oxford, Lucy Gordon était surtout connue en France pour son rôle dans Les Poupées russes de Klapisch.
Son
père, Richard Gordon, a expliqué qu’après avoir vécu quelques années à New York l’actrice avait
décidé de s’installer à Paris, dans le 10e arrondissement. Il
a indiqué que sa fille avait passé une grande partie de son enfance et de ses
vacances d'été en France et était bilingue.
Son rôle dans Serge Gainsbourg (vie héroique) devait la révéler au grand public. Résidant à Paris, elle avait tourné une douzaine de films et de fictions TV depuis ses débuts en 2001. Elle fait aussi partie de la distribution du prochain fil de Yann Moix, Cineman, dont la sortie est prévue cet été (filmographie à lire ici).
Le
site de Paris-Match, qui dit ici qu’elle semble s’être donné la mort, indique que Lucy Gordon était
ce jeudi soir attendue à Cannes sur le plateau du Grand journal du Festival,
présenté par Michel Denisot (Canal +, en clair, de 19h05 à 19h55 et de 20h10 à
20h45).
Des
extraits du long métrage de Joann Sfar ont été présentés sur la Croisette où se
déroule jusqu'à dimanche le 62e Festival de Cannes. « Le film “Gainsbourg
(vie héroïque )” doit beaucoup à la générosité, à la gentillesse et à l'immense
talent de Lucy Gordon », ont dit dans un communiqué hier soir le
réalisateur Joann Sfar et les producteurs Marc du Pontavice, fondateur du studio d’animation Xilam, basé dans le 10e arrondissement, et Didier Lupfer.
F. A.
Qui saura jamais la douleur ineffable qui se cache derrière le suicide ?
Rédigé par : raannemari | 22/05/2009 à 09h57
Rien ne dit, dans l'immédiat, qu'il s'agit bien d'un suicide. Hier après-midi, je parlais de suicide "vraisemblable".
Le terme de suicide est celui donné mercredi soir par l'attachée de presse, et repris par la presse, sauf que, quelques heures après ma note, hier soir vers 22h (heure de Paris), l'agence Reuters a publié une courte dépêche ainsi rédigée :
http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE54K0LK20090521
Un suicide par pendaison lorsqu'on a un ami à la maison, c'est assez rare.
Rédigé par : Fabien | 22/05/2009 à 14h36