Son visage était connu depuis juin 2002
L'auteur présumé de six viols et sept tentatives depuis 2002 dans l’Est parisien, dans les Hauts-de-Seine et en régions a été interpellé vendredi soir dans le 19e arrondissement, avenue Jean-Jaurès, a annoncé hier dimanche la préfecture de police (PP). Rue Lepic, dans le 18e, les enquêteurs ont retrouvé un… pull-over rouge.
Depuis le 30 novembre 2004, pour des raisons de compétence territoriale, la deuxième division de police judiciaire (2e DPJ) était saisie d'une enquête sur une agression sexuelle commise dans le 12e arrondissement de Paris. Dans les semaines suivantes, les policiers établissaient des similitudes, via l’ADN, avec deux viols et une tentative. Les victimes décrivaient un même mode opératoire : après leur avoir lié les mains avec un lacet, leur agresseur leur bandait les yeux et faisait référence à un passé carcéral (pour meurtre). Il menaçait de les tuer si elles n'accédaient pas à ses désirs. Son surnom était trouvé : le « violeur au lacet ».
Peu à peu, les enquêteurs reliaient ces affaires à deux agressions sexuelles commises en 2005 à Puteaux (Hauts-de-Seine) et à d’autres en 2004 et 2005 dans le Sud-Ouest (ici à Agen mais à Toulouse aussi).
A cela venait s’ajouter une agression sexuelle dans le 20e arrondissement, en mai 2006, et deux autres « faits » (sans davantage de précisions) en 2002 et 2004 à Montpellier. C'est par l'agression de juin 2002 à Montpellier que les enquêteurs ont pu mettre un visage sur le « violeur au lacet ». Ayant retiré de l'argent à un distributeur, il avait été photographié et reconnu par sa jeune victime.
Le 12 avril dernier, son ADN était retrouvé sur une nouvelle agression sexuelle commise dans le 18e arrondissement, où un pull-over rouge qu’il avait porté lors de cette agression sera retrouvé dans le hall d’un immeuble où il squattait.
La cavale de cet homme de 37 ans a pris fin vendredi soir grâce à une intervention de la police urbaine de proximité (PUP19), avenue Jean-Jaurès, dans le 19e arrondissement. Selon la police, il aurait reconnu les faits avant d’être présenté dimanche soir à un juge d'instruction parisien.
L’édition en ligne du Figaro relaie ici les félicitations du préfet de police de Paris, Michel Gaudin, pour cette « enquête exemplaire ». Alors que le visage de l’agresseur était connu depuis juin 2002 (photographie de Montpellier) et son ADN isolé depuis 2004.
F. A., avec AFP et
Lefigaro.fr
Soyons optimistes ! La Police a été très rapide, en cas de forfaits financiers il faut compter 150 ans, afin que les ayant-droits des businessmen puissent eux aussi profiter des bonnes opérations de leurs parents......
Rédigé par : Gotch | 20/04/2009 à 13h16