Après les collèges Jean-Perrin et Françoise-Dolto, qui réclament davantage de moyens, c’est le collège Robert-Doisneau qui s’est à son tour mis en grève dans le 20e arrondissement. Une réunion d’information a lieu ce jeudi à 18 heures, ouverte aux habitants (parents d’élèves ou pas) du quartier de Ménilmontant-Amandiers.
Des enseignants de Doisneau avaient déjà fait grève en février, en vain, en même temps que ceux des Amandiers en primaire et maternelle
Photo : DR/Archives
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Deux enseignants indiquaient hier soir que 60 % environ du personnel éducatif était gréviste. Les demandes d’audience au rectorat seraient restées lettre morte et, à la rentrée 2009, 51 heures d’enseignement devraient disparaître (l’équivalent de trois postes). L'intégration des élèves ne maîtrisant pas la langue française, qui fait l'objet à Doisneau d'un enseignement spécifique, se heurte à des tracasseries administratives qui, si elles continuent, pourraient exclure certains élèves déjà mal intégrés dans cette ZEP, par ailleurs CUCS (anciennement Politique de la Ville).
Visé par les enseignants grévistes: l’assouplissement de la carte scolaire, voulue par le gouvernement, qui permet la fuite des élèves de l’établissement dont la réputation est mauvaise, même si (le conseil de quartier a eu l’occasion de travailler sur ce thème jusque sur les chiffres 2001) les cursus des élèves suivis après leur sortie sont dans la moyenne de ceux des élèves franciliens.
Malgré
un premier rendez-vous au rectorat avant les vacances de février (dont le moins qui puisse paraître est qu'il était peu fructueux), reprise de la grève a été votée cette semaine. Une réunion d’information a lieu
ce jeudi soir à 18 h (51, rue des Panoyaux, 20e). Selon un
enseignant, des collèges ayant « meilleure réputation » seraient,
eux, surchargés, comme à la cité scolaire Hélène-Boucher, à la limite entre le 20e et le 12e…
Ici, le "décret mixité" est toujours contesté, le mélange des classes sociales n'est accepté par beaucoup de parents des établissements les plus huppés, en général il s'agit des écoles libres (cathos). Triste société que la nôtre. Vivement que ça pète.
Rédigé par : raannemari | 12/03/2009 à 10h18
(à raanemari)
Oh oui, vivement que ça pète!
nuit du 4 août 1789
nuit du 4 août 2009
même combat !
Et vive l'abbé Jallais, un presque compat' du sud deux-Sèvres, là où Ségo a été longtemps la députée : c'est lui, le premier, qui a osé, lui du Clergé, fraterniser avec le Tiers Etat en 1789. Je constate avec plaisir que sa fiche a disparu de Wikipedia, et de Google en général : cela a un sens à mon avis.
Rédigé par : Gotch | 12/03/2009 à 17h32
[erratum]
Il faut lire "l'abbé Jallet", ce sera plus judicieux. Plus de détails ici :
http://chefboutonne.free.fr/pagesrubriques_htm/realisations%20de%20films/abbe%20jallet.htm
Rédigé par : Gotch | 13/03/2009 à 05h17
http://www.dailymotion.com/video/x5aeqm_cest-dans-la-rue-quca-se-passe_news
Rédigé par : raannemari | 13/03/2009 à 13h06