Les caméras « ne résoudront pas toutes les difficultés »
Une semaine après les incidents qui se sont déroulés au Champ-de-Mars, la Garde des Sceaux, par ailleurs conseillère de Paris et maire (UMP) du 7e arrondissement, Mme Rachida Dati avait demandé au maire de Paris, Bertrand Delanoë, d'installer une quinzaine de caméras de surveillance pour rassurer ses électrices et électeurs. L’ancien maire du 11e arrondissement (ancien député, ancien ministre également et qui vient de perdre la tête du parti au profit de Jean-Pierre Chevènement), le MRC Georges Sarre, adjoint au maire de Paris chargé de la sécurité et de la prévention, lui répond que cela ne résoudra pas toutes les difficultés et que plusieurs solutions étaient déjà à l’étude avant son arrivée.
« Bertrand Delanoë n'a pas attendu Mme Rachida Dati pour prendre ses responsabilités », a ironisé Georges Sarre auprès de l'AFP.
« Le maire de Paris a pris la décision, avec sa majorité municipale, d'installer des caméras dans Paris » afin de lutter contre les risques d'attentats, a-t-il rappelé. La mise en œuvre de ce plan, avec le choix des endroits où les caméras seront installées, « passe par la concertation entre la préfecture de police, la mairie de Paris, les maires et élus d'arrondissements, et le conseil de Paris aura à voter », a-t-il précisé. Selon lui, « la concertation va intervenir rapidement de façon à ce qu'on passe à l'acte ».
« Les caméras peuvent aider, mais ne résoudront pas toutes les difficultés », a-t-il toutefois noté, ajoutant : « Elles sont plus efficaces dans une enceinte fermée que dans un grand espace » et ne pourront pas « répondre à l'insuffisance d'effectifs policiers à Paris et en banlieue ».
Une police qui, bien entendu, relève de l'Etat et non de la municipalité…
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