Selon les sources, ils étaient entre 8 500 (dont une cinquantaine de professeurs), selon la police, et 20 000 (selon le syndicat lycéen UNL) à manifester hier dans les rues parisiennes (en nette augmentation par rapport à la semaine passée). Demain, ils remettent le couvert. Dans la France entière.
Les lycées protestent contre les suppressions de postes dans l'Education nationale prévues à la rentrée prochaine (au lycée Voltaire, dans le 11e, on ne sait pas si 5 ou 9 professeurs vont « disparaître » et les cours n’ont pas eu lieu pendant une dizaine de jours ; ils devaient reprendre le 7 avril mais des blocages étaient encore à prévoir). Quelques incidents ont eu lieu : échange projectiles contre gaz lacrymogènes.
En milieu d’après-midi, une douzaine d’interpellations avaient été effectuées par des policiers en civils.
Sur les 110 lycées généraux, technologiques et professionnels que compte la capitale, onze étaient bloqués partiellement ou totalement hier mardi matin, a confirmé le rectorat de Paris.
Les lycéens se sont donné rendez-vous demain jeudi pour remettre le couvert. Cette fois dans toute la France, sachant qu’une zone est en vacances scolaires. Des manifestations avaient déjà eu lieu en mars, de moins grande ampleur, dans les trois plus grandes villes de France.
Au collège Charles-Péguy, dans le 19e arrondissement, ce sont les parents qui soutiennent les enseignants, comme l’indique le Belleville Blogue.
Gronde en avril, Milou en mai ?
F. A.
⇒ Le blogue de la cité scolaire Voltaire
⇒ Le site de l’Union nationale lycéenne
Et Kawouede, lecteur à quatre ou cinq dus (au moins) et à six dus d'un autre site, blogueur à 16 heures aussi, me signale ceci en commentaire d'une autre note publiée ce jour…
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