Deux jours avant la visite mouvementée du président de la République au Salon de l’agriculture, les téléspectateurs bordelais ont été gratifiés, le 21 février dernier, d’un bras d’honneur (voir ici) de l’ancien Premier ministre Alain Juppé sur la chaîne locale TV7 de Bordeaux, ville où il se présente à a propre succession.
Visiblement excédé par les questions de Jean-Pierre Elkabbach (qui lui a également fait un bras d’honneur) il lui a répondu qu’il ne serait - en cas de défaite aux municipales à Bordeaux - pas tenté par Paris et qu’on le trouverait « peut-être à la pêche »…
« Si je suis battu, ça aura du sens pour vous… », a déclaré Alain Juppé, ajoutant : « Vous vous débrouillerez avec ma défaite (…) Vous en serez, messieurs les commentateurs du microcosme parisien, pour vos frais ». Un mot tout droit sorti de la bouche de feu Raymond Barre.
Un « incident » totalement éclipsé par la visite du chef de l’état à la porte de Versailles et son « Casse-toi, pauvre con ! », dont le nom de domaine est interdit de vente. Ce alors que, suite aux mêmes propos tenus le 4 novembre 2002 par l'actuel président polonais (qui voulait se faire élire maire de Varsovie), un site portant le même nom avait été mis en vente, ainsi que des « produits dérivés » (t-shirts, bracelets, etc.).
Si un autre lecteur attentif de ce blogue en a d’autres à faire partager, et que cela concerne des candidats -connus- aux municipales ou aux cantonales, la date limite est vendredi soir,… ou après le 16 mars !
F. A.
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