Quand le sommeil devient un cauchemar
L'homme est un animal fait pour être actif le jour et dormir la nuit. Mercredi, à l'occasion de la Journée nationale du sommeil, les spécialistes martèleront cette évidence. Au Centre du sommeil et de la vigilance de l'Hôtel-Dieu (1er), sont soignés des insomniaques (une catégorie qui représente 19 % de la population, selon les chiffres 2008 de l'Inpes) et hypersomniaques. Mais « il faut souvent faire le tri entre les gens qui ont l'impression de mal dormir et les vrais insomniaques, témoigne une technicienne de l'Hôtel-Dieu. Ces derniers se reconnaissent à une chose : ils vivent mal leur journée. Souvent au point de ne plus être capable de travailler ni d'avoir une vie sociale. »
Après une série d'examens et d'entretiens, les médecins du sommeil déterminent si l'insomnie est transitoire ou si elle relève d'un trouble plus grave. Ainsi, la polysomnographie est l'examen maître permettant de comprendre la structure du sommeil et ses anomalies. Des électrodes posées sur le visage et le corps enregistrent l'activité électrique, oculaire, et musculaire. Le patient reste ensuite dormir à l'hôpital ou bien rentre chez lui avec ses branchements et un boîtier qui enregistre les données. « Cet examen permet de faire un diagnostic précis, par exemple de dépister un syndrome d'apnée du sommeil ou un syndrome des jambes sans repos (spasmes répétés). De là découlera la thérapie adaptée au patient », explique Arnaud Metlaine, médecin au Centre du sommeil. Certains repartent avec un « actimètre » au poignet, appareil de mesure de l'activité qui se porte pendant plusieurs jours et permet de comprendre si un sujet respecte son horloge biologique ou pas.
A chaque trouble, son traitement spécifique. Ainsi, une insomnie occasionnelle peut se régler avec un traitement somnifère d'un mois, associé éventuellement à de la relaxation ou de la sophrologie. Une apnée nécessite une aide ventilatoire pendant le sommeil, un syndrome des jambes sans repos ou l'hypersomnie relèvent de médicaments spécifiques. Et le dérèglement de l'horloge biologique se soigne par la luxthérapie.
Sophie Caillat, pour 20 minutes Paris, photo Sipa
Quelques mesures de bonne hygiène de sommeil Bien sûr, les excitants (café, thé, soda, vitamine C) sont à éviter après 17h. Idéalement, la chambre doit être dépourvue d'appareils électriques (ordinateur, télévision…) et réservée au sommeil. Le sport, les repas trop copieux et l'alcool sont à bannir le soir. « La télévision est un faux ami : on s'endort devant mais on se réveille par la suite », précise le technicien du centre, qui conseille aussi de ne rien lire d'anxiogène avant de dormir.
⇒ « Si dormir devient une priorité absolue, c'est un handicap »
mouais, moi je travaille la nuit et donc dors le jour… mon problème est le téléphone !
ras le bol de tous ces vendeurs « collants » de vin, fenêtres, chauffage, abonnement internet, salons, conseils juridiques, voitures et de faux sondages…
il faut débrancher le téléphone !
luttons mes frères ! :-))
Rédigé par : l'affreuse UMP | 19/03/2008 à 14h26
bonjour,
J'habite face à l'antenne relais ORANGE située à l'angle rue Olivier Métra/rue de Pixérecourt.
Des mesures ont été faites, les conclusions sont unanimes : les valeurs limites de la charte parisienne sont largement dépassées. Nous souffrons de maux de tête, acouphènes, migraines mais aussi d’insomnies…
Alors à quand une vraie journée où des problématiques comparées insomnies/pollution sont vraiment possibles..
Une riveraine aimant le XXè et préoccupée par l'environnement.
http://danger-orange.blogspot.com
Rédigé par : future malade... | 19/03/2008 à 14h39