Elle était hier dans le 12e avec M. Cavada et Mme Lagarde
En ordre de bataille. Françoise de Panafieu, la candidate UMP à la Mairie de Paris, a livré hier dans le 12e ses projets phares. Auparavant, entourée de Jean-Marie Cavada, tête de liste dans l'arrondissement, et de la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, en deuxième position sur cette liste du 12e, elle a répondu aux questions des journalistes. Quand elle le pouvait, puisque Jean-Marie Cavada a beaucoup monopolisé le micro.
De son côté, Christine Lagarde, interrogée sur la façon dont elle gérerait ses futures doubles responsabilités, a maladroitement esquivé : « Je suis à 100 % dans le temps présent. Quand on aura gagné, on verra. »
Cela n'a pas empêché Françoise de Panafieu de moquer Delanoë sur le même thème quelques minutes plus tard devant les militants : « Je vous confirme que je n'ai pas réservé de site Internet pour 2012 », a-t-elle lancé, reprenant une polémique née il y a quelques mois sur les ambitions du maire en vue de la prochaine présidentielle. Sur le fond, la candidate a reproché au maire actuel le fort taux de chômage dans la capitale et le départ des entreprises. Françoise de Panafieu a annoncé qu'elle mettrait en vente 10 % des logements sociaux pour permettre aux locataires de devenir propriétaires. Elle a aussi évoqué un droit opposable à la garde d'enfants, via une allocation de 300 euros par mois et par enfant pour tous ceux qui ne trouveraient pas de place en crèche. Ou encore annoncé la création de parkings souterrains pour les résidents et la gratuité du stationnement pour les voitures propres.
Michaël Hajdenberg, pour 20 Minutes
A lire :
⇒ Cavada : « J’ai épuisé tous les recours de la loyauté avec Bayrou », dans Le Figaro du 26 novembre
⇒ Panafieu : « Pourquoi je peux battre Delanoë », sur Le Figaro en ligne
⇒ Cavada-Lagarde, le ticket du 12e arrondissement de Paris, sur Le Point en ligne
A visionner : Jean-Marie Cavada et Christine Lagarde lancent leur campagne municipale à Paris dans le 12e arrondissement. Avec Françoise de Panafieu, ils répondent tous les trois ensemble en exclusivité aux questions du Figaro.fr (3 min. 48).
Madame de Panafieu a tout faux !
Si elle s'intéressait un temps soit peu à la Petite Enfance, elle saurait que ce vocabulaire n’a plus court !
Tout professionnel de la Petite Enfance vous expliquera qu'on ne garde plus les enfants : on les accueille… A moins que Françoise de Panafieu ne prenne
conseil auprès de Mme Edwige Antier qui se plaisait à expliquer sur les antennes que les crèches, avant dix-huit mois, c'était vraiment pas terrible.
A la fois professionnelle de l'enfance et élue en charge de la petite Enfance sur le 20e arrondissement de Paris, je réfute tous ces propos ! Oui, j'affirme que les crèches aujourd'hui savent accueillir les tout-petits sans les traumatiser, et que les tout-petits y sont heureux.
Et puis, de qui se moque t-on ? 300 € pour aider à payer une assistante maternelle ! Mme de Panafieu sait-elle qu'actuellement, les familles déboursent pour une assistante maternelle agréée parfois 850 € par mois, et que même si cela est défiscalisé, pour les familles à petits revenus, c'est inabordable. Alors, arrêtez la démagogie !
Il faudra créer cette fois encore 700 places de crèches sur la prochaine mandature pour répondre aux besoins des familles, rien que celles du 20e arrondissement. Faire croire que 300 € par mois résoudra le problème de pénurie de places en crèche est de la pure démagogie ! D'autant que les parents plébiscitent à 80 % les crèches.
Arlette ZILBERG, adjointe au maire du 20e, chargée de la Petite Enfance et du Bureau des Temps.
Rédigé par : Arlette ZILBERG | 15/12/2007 à 04h39
Merci Arlette pour ce commentaire qui apporte l'œil avisé non seulement d'une professionnelle de santé, mais en sus de la titulaire (encore pour trois mois) d'un mandat qui te permet de parler en connaissance de cause, au moins du 20e.
Traitant de ce sujet dans le cadre global de Paris, Mme Panafieu, toute fille de ministre qu'elle est, cousine du baron Ernest-Antoine de Seillère (le monsieur qui va régulièrement au MacDo® de République pour faire plaisir à son petit fils) ne sait peut-être pas qu'il existe de fortes disparités sociales à Paris ?
Bien que le 17e ne soit pas peuplé que de gens aisés, elle ne connaît peut-être le 20e, le 10e, le 11e, ou le 15e (pour ne citer que quelques arrondissements), où la population est en gros partagée en deux, et où les deux moitiés ne sont pas soumises (sauf rares exceptions) à l'ISF. Elle ne sait peut-être pas que notre 20e compte 27 % de logements sociaux pour environ 200 000 habitants, et que, comparativement à une ville comme Le Havre, même si nous avons fait de gros progrès depuis une dizaine d'années, et surtout depuis 2002/2003, la route est droite mais la pente est forte, comme dirait un ancien Premier ministre !
Rédigé par : Fabien | 15/12/2007 à 10h02