Ménilmontant, mais oui madame...

Bruni et Sarkozy à Rome le 20 décembre

Sarkozy-Bruni : les médias italiens réagissent

En Italie, où Nicolas Sarkozy est attendu jeudi, la presse a tout de suite réagi à l’annonce d’une liaison entre le président français et Carla Bruni.

La presse italienne, qui s’était passionnée pour l’histoire du couple Nicolas-Cécilia, a tout de suite réagi à l’annonce d’une liaison entre le président français et Carla Bruni. Reprenant les informations de Point de vue et de LEXPRESS.fr, les sites des principaux quotidiens ont aussitôt évoqué le sujet.

Un couple attendu à Rome La Stampa, le journal de Turin, se contente d’un article très factuel, intitulé « L’ex-top modèle turinois et le président français photographiés à Disneyland ». Le site du Corriere della Sera - le grand journal de Milan - titre pour sa part « Sarko conquiert Carla Bruni ». Le site de La Repubblica, le quotidien de référence de la gauche transalpine, accorde une place plus importante à ces informations. Il rappelle que la famille de la jeune femme est originaire du Piémont, riche région du nord-ouest. D’après le site de La Repubblica, le couple n’a pas été surpris par la présence de « dix photographes » alors qu’il se trouvait à Euro Disney.

Selon le même site, Nicolas Sarkozy et Carla Bruni avaient été aperçus, quelques jours plus tôt, se promenant dans le parc du château de Versailles, « avec la mère turinoise de l’ex-mannequin, Marysa Borini ». L’article de La Repubblica précise qu’ils se seraient connus lors d’un dîner chez le « célèbre publicitaire Jacques Séguéla ». Et le site de La Repubblica de poursuivre, soudain plus critique : « L’ex-top model, issue d’une riche famille piémontaise, a grandi à Paris. Par le passé, elle a déjà donné matière à écrire aux hebdomadaires à scandales ».

Ces différents articles laissent supposer que le nouveau couple, attendu à Rome le 20 décembre, bénéficiera d’une attention toute particulière de la part des médias italiens dans les jours et les mois à venir. L’officialisation de cette liaison devraient aussi relancer le débat sur les frontières entre vie privée et vie publique, chez les hommes politiques. Un sujet récurent dans ce pays où l’année 2007 a été marquée par plusieurs scandales. Et La Repubblica de conclure : « Dans les jours à venir, les journalistes français, un temps habitués à la discrétion, verront revenir le vieux dilemme : parler, ou pas, de la vie privée du président ? Sur ce point, aussi, l’omniprésent Sarkozy semble avoir décidé d’occuper la scène médiatique ».

Philippe Broussard, pour L’Express

A lire :

⇒ L'Elysée ne commente pas, Carla Bruni confirme

⇒ Biographie (et thème astral) de Carla Bruni

⇒ Sarkozy et Carla Bruni « avaient envie de le faire savoir »

A visionner :

⇒ Carla Bruni, sa dame de cœur

L'avenir de La Réunion demain en débat

Après la consultation des 16 et 17 septembre derniers sur l’avenir de la Place de La Réunion (20e), c’est maintenant au tour de la présentation du projet.

Les habitants du quartier de la place de la Réunion sont conviés demain à une réunion publique de présentation sur le réaménagement de cette place. Ce en présence de Denis Baupin, adjoint chargé des transports et de Michel Charzat, maire d’arrondisement.

Le « référendum » de septembre avait… réuni près de 1 800 votants dans le quartier. Les habitants avaient opté pour un déplacement du marché et la création d'un jardin de 2 000 m2 (deux fois plus grand que le square Jacques-Grynberg, dont la plaque est ici, aux Amandiers).

Mardi 18 décembre - 19 heures
Ecole Henri-Matisse
3, rue Vitruve (20e)

Paradis à Bercy

C’est décorée de l’ordre des Arts et des Lettres que Vanessa Paradis clôt sa tournée dans le 12e avec son album Divinidylle, nommé aux NRJ Music Awards pour janvier 2008.

Trois jours avant ses trente-cinq ans, celle qui avait fait sa première apparition télévisée à L’Ecole des fans une semaine avant la première élection de François Mitterrand achèvera sa tournée dans le 12e arrondissement, mercredi soir, par un concert à Bercy.

Trafic perturbé sur plusieurs lignes de métro et de RER

Pour la ligne 2, c'est un suicide qui en est la cause…

Le trafic a été fortement perturbé ce matin tôt sur diverses lignes de métro et de RER. Un suicide par-ci, des « accidents-voyageurs » par-là, un malade ailleurs, et quelques soucis techniques. Le tout entraînera des perturbations, au moins ce matin. Quant à la station Kléber, elle sera fermée pour raisons de sécurité, la Conférence des donateurs en vue de la création d'un Etat palestinien (espéré depuis… 1993 !) ayant commencé à proximité de là peu avant 10 heures et devant y rassembler des représentants de quelque quatre-vingt dix pays.

Le point à 9h30 était le suivant pour lé métro :

⇒ Ligne 2 : Suite à un suicide à la station Blanche, la reprise du trafic se faisait progressivement, dans l’espoir d’un retour à la normal d’ici à la mi-journée ;

⇒ Ligne 6 : Après l’interruption du trafic (un voyageur était malade), la reprise était en cours. Toutefois, la station Kléber restera fermée par mesure de sécurité, du fait de la tenue à proximité de la Conférence des donateurs ;

⇒ Ligne 7 : L’incident à la station Porte de la Villette est terminé et le trafic reprend progressivement ;

⇒ Ligne 8 : Un incident technique entre les stations République et Invalides perturbe la circulation sur l’ensemble de la ligne ;

⇒ Ligne 13 : Un incident technique à la station Porte de Vanves perturbe le trafic sur toute la ligne.

Ailleurs, tout roule sur le réseau RATP, indique le site des transports publics.

Toutefois, le RER connaît aussi quelques problèmes sur trois lignes :

⇒ RER A : Des retards de 10 à 25min sont relevés, suite à un « incident voyageur » à Charles-de-Gaulle/Etoile et à Auber ;

⇒ RER B : Un problème d'alimentation électrique entre Aulnay-sous-Bois (93) et Mitry-Claye (77) entraîne des retards de 10 à 20min en direction de Robinson et de Saint-Rémy-lès-Chevreuse :

⇒ RER SNCF ligne D : Un incident à la gare d’Austerlitz perturbe le trafic sur l’ensemble de la ligne, entraînant des retards 10 à 20 min.

Comme l’indiquait ici le site Blog en commun en mai 2006, deux à trois suicides sont à déplorer chaque semaine dans le réseau ferré francilien. Il détaillait alors… le dispositif anti-suicide dans le métro et le RER !

A part cela, tout va bien…

Nicolas Sarkozy-Carla Bruni : un couple à la Une

Le magazine Point de vue en fait sa couverture mercredi prochain : le couple Nicolas Sarkozy-Carla Bruni ne se cache plus. Les deux amoureux ont été vus ensemble ce week-end et se sont laissé prendre au piège des photographes.

Un homme, souriant et détendu, Nicolas Sarkozy, déambulant tranquillement, sous les flashs des photographes, dans les allées de Disneyland Paris, en compagnie d’une jeune et jolie femme, Carla Bruni : cette scène, immortalisée par une poignée de paparazzi, depuis plusieurs semaines aux basques du chef de l’Etat et de l’ancien top model, chanteuse et compositrice, devrait faire, cette semaine, la couverture de trois magazines people, Point de vue, Paris Match et Closer.

C’est le premier de ces trois hebdomadaires qui doit ouvrir le feu, dès ce mercredi, en publiant une série de photos qui devraient susciter la curiosité et relancer, de manière spectaculaire, le débat sur la médiatisation de la vie privée du président de la République, deux mois, presque jour pour jour, après son divorce avec son épouse, Cécilia. C’était le 18 octobre. « Carla Bruni, la dame de cœur du président » : en choisissant ce titre, Point de vue installe définitivement Nicolas Sarkozy à la rubrique people des journaux.

Le président, très à l’aise sur cette série de clichés, prise le 15 décembre par une dizaine de photographes professionnels présents sur les lieux et travaillant (au flash) sans se dissimuler, semble s’accommoder de ce coup de projecteur. Il y a une semaine, déjà, le couple -qui se serait rencontré lors d’un dîner chez le publicitaire Jacques Séguéla- avait été aperçu par ces mêmes photographes se promenant dans les jardins du château de Versailles, en compagnie de la mère de la jeune femme. Et le domicile même de Carla Bruni, à Paris, faisait l’objet de « planques » de photographes. Après Point de vue, ce devrait être au tour de Paris Match et de Closer d’alimenter un feuilleton qui aura fait de 2007 une année politico-people hors normes.

© Renaud Revel, pour L’Express en ligne

Lazare Ponticelli, immigré italien de cent-dix ans, à l’honneur

Il était ce matin dans le 12e, M. Hortefeux annonçant 21 000 expulsions en 2007

Lazare Ponticelli, 110 ans, l’un des deux « poilus » encore en vie avec Louis de Cazenave, de cinq semaines son aîné (Emiliano Mercado del Toro, décédé en janvier 2007, et Justin Tiveri, décédé en octobre 2007, ayant quitté le « dernier carré »… *) a reçu en début de semaine un cadeau du président de la République et un autre du président italien à l’occasion de son anniversaire (il est né le 7 décembre 1897 en Italie). Il était ce matin dans le 12e arrondissement. Un modèle d'intégration…

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Lazare Ponticelli, en 2005, à l’âge de 108 ans.
Photo Pierre-Jean Santini
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Ce franco-italien (arrivé en France à l’âge de neuf ans) était ce dimanche 16 décembre 2007 à l’inauguration du « programme d'archives orales » de la Cité internationale de l’histoire de l’Immigration, dans le 12e arrondissement, (visitée par Jacques Chirac voici deux mois, à trois jours près), toujours pas inaugurée… Pendant ce temps, dans les colonnes du Parisien, Brice Hortefeux, le ministre en charge de l'Immigration annonçait avoir « éloigné » [comprendre expulsé ou raccompagné] 21 000 étrangers depuis janvier, soit 500 de moins qu'en 2006, l'« objectif » présidentiel étant de 25 000 pour l'année.

Lorsqu'il quitte Betolla, son village natal du nord de l'Italie, en 1907, Lazare Ponticelli arrive seul, sans le sou, à Paris. Il trouvera la trace d'autres Italiens, à Nogent-sur-Marne, dans le Val-de-Marne, puis enchaînera les petits boulots. Jusqu'à ce qu'il s'engage sur le front...

« Son témoignage fera connaître et reconnaître l'apport des immigrés à la construction de la France depuis le XIXe siècle. Lazare a traversé, à lui seul, totalement, cette période jusqu'à nos jours. C'est un bel hommage qu'il soit le premier à valoriser le contenu de notre projet. », a déclaré Patricia Sitruck, directrice générale de la Cité de l'immigration, le jour où Brice Hortefeux déclarait au Parisien « Fin novembre, 21 000 éloignements avaient été effectués, en tenant compte de la période d'attente liée aux élections présidentielle et législatives, et de l'évolution concernant le régime juridique des ressortissants bulgares et roumains. En 2006, sur la même période, il y en avait eu 21 500 ».

L’apport des immigrés à la France n’a pas toujours la même valeur…

* Si Ferdinand Gilson était connu en 2005, lorsque M. Chirac lança l’idée d’obsèques d’ampleur nationale pour le « der des der », Emiliano Mercado del Toro était répertorié dans le livre des records comme recordman américain de longévité et n’était pas reconnu des autorités françaises…

A lire :

⇒ Un portrait des derniers de 14-18 paru dans Le Monde en 2005.

⇒ A l’occasion du dernier 11 novembre, les deux survivants ont refusé les « obsèques nationales » que le président Chirac voulait réserver au dernier.

⇒ Les derniers poilus méritent des honneurs particuliers, sur le site du Figaro, par Serge Barcellini, maître de conférences à Sciences Po. M. Barcellini avait, en mars, publié dans Le Monde une tribune intitulée "Le ministère de l'identité nationale existe... je l'ai rencontré", favorable à la création d'un ministère de « l'identité nationale ».

Ingrid Bétancourt : journée médiatique de soutien mercredi

RFI, TV5 Monde et Europe 1 s’associent… et rejoignent France Télévisions

Parmi les « grandes manœuvres » orchestrées par la France -amplifiées depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy au pouvoir- pour sauver l’otage colombienne Ingrid Bétancourt (lire ici le « Dossier Bétancourt » du gratuit 20 Minutes), se déroulera mercredi 19 décembre une journée spéciale sur RFI, TV5 et Europe 1.

Difficile d’oublier les paroles calquées sur celles du révérend noir américain Martin Luther, prononcées par le président Sarkozy il y a dix jours : « Je forme un rêve : celui de voir Ingrid au milieu des siens pour Noël ».

Ce matin, sur Radio-Sarko Europe 1, Dominique Souchier avait invité dans son émission le journaliste-écrivain Lionel Duroi, co-auteur de « La rage au cœur » (XO Edition, février 2001, traduit en treize langues, puis sorti en 2002 en format poche chez Pocket), qui expliquait comment cette femme avait appris par son père diplomate qu’elle avait « une dette » envers la Colombie, après avoir grandi en France et comment elle avait assumé un « douloureux » divorce et la séparation des siens pour se lancer en politique en Colombie. Comment aussi cette inconnue avait découvert la corruption par les narco-trafiquants et voulait lutter contre. Comment, enfin, élue députée, puis sénateur, Ingrid avait réussi à se frayer un chemin, après un entrefilet dans le quotidien français Le Figaro, puis des sujets dans l’ensemble de la presse colombienne.

En fin d’émission, il y eut confirmation que la « machine de guerre » présidentielle était lancée : la journée Bétancourt aura lieu mercredi. Avec le soutien de Europe 1 (qui appartient à Lagardère Interactive, détenu à 80 % par le « frère » du président et à 20 % par un autre marchand d’armes, le groupe Dassault), de TV5 Monde, dont l’actionnariat est détenu majoritairement par la France (47,5 % à France Télévisions, 12,5 % à Arte France, 6,61 % à l’Ina et trois fois 0,06 % à trois particuliers français…) et Radio France internationale, financée exclusivement par la France, par le biais de la redevance audiovisuelle (devenue un impôt d’Etat l’année où M. Sarkozy était ministre de l’Economie, comme précisé ici) et des fonds du ministère des Affaires étrangères.

Par ailleurs, depuis mercredi dernier, France Télévisions diffuse un spot réalisé par Jacques Séguéla (pour l’agence Mangaia), ce « sur proposition » du comité de soutien.

Que M. Sarkozy veuille libérer l’ancienne élève de Dominique de Villepin à Sciences Po avant qu’elle n’achève ses six ans de captivité n’est pas condamnable, loin s’en faut. Qu’il en écarte le Quai d’Orsay et en fasse une affaire personnelle comme indiqué ici (dans un journal propriété de la Socpresse et détenu par ce sénateur UMP, donc a priori bien informé sur les coulisses élyséennes) est étonnant. Cela dit, on en a vu d’autres… Qu’il mobilise les moyens des contribuables français, soit. Mais, puisqu’il a tous les pouvoirs, pourquoi ne s’occupe-t-il pas davantage de notre voisin Guy-André Kieffer, journaliste disparu en Côte d’Ivoire le 16 avril 2004, et dont il a reçu la famille en août (à sa demande) ?

Dans son discours d’investiture du 16 mai, il avait été, entre autres, question d’Ingrid Bétancourt, mais pas de Guy-André Kieffer, Français de naissance, ayant obtenu la nationalité canadienne par les hasards de la vie. Ici, pour l’instant, personne n’a parié pour savoir si Mme Bétancourt, française par le mariage, sera libre pour Noël…

Fabien Abitbol

⇒ Le blogue de soutien à Guy-André Kieffer est ici, le site d’informations de la famille est là, avec les dernières nouvelles par ici.

Sous le titre « Duplicité franco-ivoirienne », on peut lire un message daté d’hier après-midi et rédigé par Bernard Kieffer, qui rappelle cette phrase du président Sarkozy : « Cette affaire est une priorité pour la France », prononcée le 23 août à la famille de notre voisin. Pourtant, il n’y a plus de policiers pour assister le juge d’instruction…

Il n’y a plus de policiers pour s’occuper de l’Affaire Kieffer

Dans le cadre de la disparition de notre voisin, le journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer, son frère cadet Bernard a publié hier le communiqué suivant, intitulé « Duplicité franco-ivoirienne », qui permet de s’interroger sur l’utilité d’un juge d’instruction s’il n’a pas de policiers.

Après que le président de la République a reçu la famille Kieffer, un témoignage avait mis en cause la présidence ivoirienne. Ce qui avait fait titrer Sarkozy va fâcher Gbagbo en Une du quotidien ivoirien Le Patriote.

Duplicité franco-ivoirienne

Le juge Patrick Ramaël, de retour d'une huitième mission en Côte d'Ivoire, n'a pas pu interroger les témoins qu'il souhaitait entendre. C'est désormais une situation récurrente : chaque fois qu'il identifie un témoin, celui-ci s'évapore, disparaît subitement, devient introuvable… avec la bénédiction des autorités ivoiriennes qui, cette fois-ci, sont allées jusqu'à inventer deux faux témoins (surnommés « Scarface » et « Lucifer ») qui ont reconnu avoir été recrutés pour égarer le juge.

Du côté français, ce n'est guère mieux : la Brigade criminelle, qui assistait le juge depuis l'ouverture de l'instruction judiciaire, a été brutalement dessaisie du dossier, courant novembre, sans la moindre explication ni pour les policiers eux-mêmes, ni pour la famille de GAK. Un juge sans policier, c'est quand même beaucoup moins ennuyeux pour le régime ivoirien, non ?

A Paris comme à Abidjan, nous nageons en pleine duplicité : « Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour retrouver Guy-André », nous avait juré, la main sur le coeur, l'ineffable président Gbagbo en mai 2004.

« Cette affaire est une priorité pour la France », avait ajouté le président Sarkozy le 23 août dernier, devant cinq membres de la famille et devant Jean-David Levitte, son conseiller diplomatique, en nous recevant à l'Elysée. « Je ne normaliserai pas les relations franco-ivoiriennes tant que cette affaire ne sera pas réglée ».

On parie le contraire ?

Bernard Kieffer

⇒ Le blogue de soutien à Guy-André Kieffer est ici, le site d’informations de la famille est là.

Pourquoi Paris pourrait basculer à droite

Arlette Zilberg rend plus explicites ses craintes et sa position

Le week-end dernier, Arlette Zilberg, des Verts du 20e, adjointe au maire du 20e arrondissement, chargée de la Petite enfance et du Bureau des Temps, annonçait par un communiqué envoyé tard le soir qu’elle se retirait de la liste des Verts aux municipales, où elle n’était qu’en sixième position. Ses explications ont été données ici le 12 décembre avec davantage de détails. Devant une certaine cacophonie qui règne à gauche dans notre arrondissement, repris à la droite en 1995, elle appelait à l’union, soutenue en cela par une vingtaine de personnes. Aujourd’hui, elle exprime ses craintes…

Pourquoi je me retire de la liste des Verts

Après sept années de travail avec la majorité municipale, il n'est pas question pour moi de me désolidariser du bilan. Je suis convaincue, en tant qu'écologiste, que Bertrand Delanoë est « écolo-compatible ». Même si nous avons parfois des désaccords, j'estime que le bilan est globalement positif. C'est bien parce que nos idées ont été partagées et soutenues par la majorité municipale que nous avons pu mettre ensemble en oeuvre des politiques publiques qui ont changé le visage de Paris.

Un nouveau Paris solidaire est né !

D'autre part, les Verts ont décidé de leur stratégie pour les municipales il y a un an, alors que nous n'avions pas encore passé le cap de la présidentielle ni des législatives. Or nos résultats électoraux ont été catastrophiques. La décision d'aller en autonome 2006 sur Paris était bien prématurée et, je le pense, bien en décalage avec la réalité d'aujourd'hui. Depuis un an, que se passe-t-il ? Sarkozy grignote du terrain, peu à peu. Ici dans le 20e arrondissement, Sophia Chikirou est passée à la Gauche Moderne et il est annoncé qu'elle ira sous la bannière majorité présidentielle. Dans le 12e, Cavada passe du Modem à cette même bannière ! Peu à peu, nous allons perdre des conseillers de Paris, les mêmes qui désignent le maire de Paris.

Or, il faut bien avoir en tête qu'en 2001, la gauche a été minoritaire en voix à Paris. Je pense qu'il y a un vrai risque de perdre Paris aujourd'hui, d'autant que Sarkozy a plus d'un tour dans sa besace. C'est pourquoi j'ai lancé un appel à une liste unitaire de la gauche et des écologistes, dès le premier tour des municipales pour le 20e arrondissement. Je ne prendrai pas le risque de laisser Paris rebasculer à droite !

Arlette Zilberg, adjointe au maire du 20e.

Par ailleurs, Mme Zilberg estime que, « pour le PC, comme pour les autres d'ailleurs, il est difficile de remettre en cause [son] bilan » et qu’il « faudrait encore 700 places de crèches sur la prochaine mandature pour faire face aux besoins ». Un état des lieux et une perspective non contestées sur le point de la Petite enfance par les communistes du 20e, réunis mardi dernier place des Grès lors de la présentation de leurs propositions.

Des pigeons dans le 20e

Riche de précédentes expériences parisiennes, le 20e vient d’accueillir un « pigeonnier contraceptif ». Le lieu d’installation de cet équipement a été déterminé à partir des résultats d’une enquête menée conjointement par la mairie du 20e, les services de propreté (réorganisés à partir de 2003) et la direction des espaces verts (dont le rapport d'activités 2006 est ici), avec l’aide des conseillers de quartier et des associations de riverains.

C’est rue de la Volga, du nom du plus grand fleuve d’Europe, à proximité du square de la gare de Charonne et de la Croix Saint-Simon, dans le sud du 20e, que les pigeons trouveront refuge. Eau, nourriture et loges pour nicher et trouver refuge conre les nuisances. Les naissances y seront contrôlées et régulées, indique le site de la Mairie du 20e.

Par ailleurs, le regroupement des oiseaux facilite le nettoyage des salissures.

Source : Mairie du 20e