Les usagers des transports en commun n'avaient vraiment pas besoin de ça. Tandis que les transports en commun risquent d'être paralysés par la grève, un autre conflit social risque de limiter le nombre de Vélib' en circulation dans la capitale. Des salariés de Cyclo-city (la filiale de Decaux chargée de la maintenance et de la répartition des vélos dans les stations) ont appelé leurs collègues à un débrayage sauvage en début d'après-midi.
Pas pour soutenir les fonctionnaires en grève. Mais pour défendre un employé de Cyclo-city menacé de sanctions disciplinaires après avoir dénoncé le manque de sécurité et les conditions de travail dans l'entreprise. « Les remorques de nos camions sont trop basses, les vélos ne sont pas fixés dessus, les freins ne sont pas assez puissants... Il va y avoir des accidents », redoute Thibaut Prenez, en insistant sur le ras-le-bol de ses collègues. Demain, ils devraient bloquer les dépôts de Cyclo-city et empêcher la sortie des camions de régulation. La direction de Decaux a démenti hier toute menace de grève.
B.H., pour Le Parisien
c'est bien dommage qu'ils se mettent en grève demain car je pense que beaucoup de gens aimeraient bien se rabattre sur les vélos, faute de bus et métros !
http://www.bloginparis.com/index.php?post/2007/09/21/Certains-Velib-se-retrouvent-cadenaces-aux-bornes
la vie n'est décidemment pas un long fleuve tranquille...
Rédigé par : madame pupuce | 17/10/2007 à 17h14
@madame pupuce,
Il semble que vous ne soyiez pas Parisienne, ou du moins pas utilisatrice de Vélib'.
Il ne s'agit « que » de la défense d'un salarié menacé de licenciement. Lorsque les technocrates qui ont mis en place le système Vélib' à Paris se sont aperçu que 25 % des utilisations avaient lieu entre 2h et 6h du matin ET que beaucoup d'utilisateurs habitant dans les hauteurs de Paris (Ménilmontant, Belleville, Montmartre…) ne faisaient pas le trajet retour en deux roues, il a été décidé que les employés de Vélo-City sur Paris travailleraient jusqu'à 2h du matin, et non pas jusqu'à 22h.
Pour les voir quelquefois prendre des virages Place Gambetta ou s'arrêter aux nombreux feux rouges de la rue des Pyrénées, je peux dire que l'employé incriminé n'a pas tort !
Soit les engins de ramassage ont été mal conçus, soit ils sont trop chargés.
Faut-il attendre qu'un Vélib' tombe sur la chaussée (ce qui coûte des sous), voire sur un piéton ou une voiture ? Franchement, je ne pense pas. Si cette grève de soutien à un salarié est suivie, il est vrai que beaucoup seront très emm… bêtés, mais certains en ressortiront (on peut l'espérer) plus disciplinés.
Merci pour ce commentaire et ce lien… et bienvenue sur ce blogue !
Rédigé par : Fabien | 17/10/2007 à 18h38