Tout était pourtant prévu. La météo était bonne. Les oies étaient spécialement préparées.
Mais, à 9 h 58, sur l'héliport d'Issy-les-Moulineaux, le rêve s'est écroulé. Au décollage, l'ULM qui devait guider les oies dans Paris a brutalement calé. Aux commandes, Christian Moullec, ornithologue et président de l'Association pour la protection des oiseaux migrateurs, n'a rien pu faire. Moteur noyé. Dans le ciel, les oies, elles, ont mis le cap à l'est avant de disparaître dans les nuages. L'ULM et l'escadrille d'oies devaient ouvrir symboliquement la Fête des transports en remontant la Seine jusqu'à Notre-Dame.
L'événement était en préparation depuis plusieurs semaines. Il a tourné court. Après plusieurs heures de recherche, neuf des dix oies ont été localisées hier soir sur la base de loisirs de Jablines (Seine-et-Marne). La dernière oie est baguée, avec le numéro de téléphone de Christian Moullec. Les organisateurs de la Fête des transports ne savaient pas encore, hier soir, s'il serait possible de réorganiser une tentative de survol de Paris. Demain matin, peut-être.
N.F., pour Le Parisien du 27 octobre
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