Un engagement national contre la pauvreté
A l’occasion de la Journée mondiale du refus de la misère, lancée il y a tout juste vint ans par le père Joseph Wresinski, à la mémoire de qui une plaque est apposée sur la mairie du 20e, Martin Hirsch a présenté, le 17 octobre, l’engagement national qui vise à atteindre l’objectif fixé par le président de la République de réduire d’un tiers la pauvreté d’ici à 2012.
Cet engagement national contre la pauvreté concernera pendant cinq ans les politiques publiques économique et sociale, fiscale, familiale, de l’emploi, de la santé, de l’éducation et du logement. La mise en œuvre du RSA, la réforme des minima sociaux et de la prime pour l’emploi s’inscrivent dans cette volonté, indique le communiqué du service du Premier ministre.
La notion de pauvreté
Un individu (ou un ménage) est considéré comme pauvre lorsqu’il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. L’Insee, comme Eurostat et les autres pays européens, mesure la pauvreté monétaire de manière relative. Dans cette approche, le seuil est déterminé par rapport à la distribution des niveaux de vie de l’ensemble de la population. Eurostat et les pays européens utilisent en général un seuil à 60 % de la médiane des niveaux de vie. La France privilégie également ce seuil, mais utilise aussi très largement un seuil à 50 %, seuil de référence jusque récemment.
Source : Insee
Les actions du CSBV
Nos voisins du Centre Social de Belleville (CSBV) ont activement participé, certains jusqu’à minuit, à cette journée qui, à Paris, a réuni environ 100 000 personnes.
Pour retrouver leur bilan, cliquer ici, pour la journée d’hier, c’est là, pour l’appel lancé hier à 5h09 du matin, ici et pour l’appel du 11 septembre là…
Photo © BelleVilleBlogue
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