Les trois principales villes de France ne respectent pas les souhaits de Jean-Louis Borloo
Dans le cadre de la Semaine de l’écologie et de la Semaine européenne de la mobilité, la Journée sans voiture laisse sa place aux Transports publics à un euro. Ainsi, une bonne centaine de réseaux de transports en commun français proposent à leurs clients de voyager toute la journée pour la somme symbolique d’1 €. Du moins c’est ce que voulait le Ministre d’Etat…
Sauf le réseau francilien de la RATP et de la SNCF. Le STIF (Syndicat des transports d'Ile-de-France, qui gère l'organisation et la tarification des transports dans la région parisienne) n’annonce rien dans sa rubrique Les transports aujourd’hui, ni dans sa rubrique Information et communication. Ce pour des raisons évidentes de coût.
Jean-Louis Borloo, le ministre de l'Ecologie, qui en connaît un rayon sur le sujet, avait estimé que le transport, qui représente environ le quart des émissions françaises de CO2, était « un sujet crucial du Grenelle de l'environnement ». Cette opération était censée concerner 22 millions d’usagers.
Les opposants à la politique parisienne menée par l’équipe Delanoë en matière de circulation (qui, à défaut de Delanoe2008 ont lancé un autre site) et/ou à celle régionale menée par Jean-Paul Huchon, qui, es qualité de président de Région préside le STIF depuis 2006 (après le désengagement de l’Etat) ne peuvent pas s’en donner à cœur joie. Lyon, dirigée aussi par un maire socialiste et Marseille, dirigée par le désormais très UMP Jean-Claude Gaudin qui est Président délégué de l'UMP, entouré de sept personnes, dont cinq ministres… (dans l’attente du congrès de l’UMP cet automne, en vue duquel les adhérents ont jusqu’au 23 septembre pour se prononcer sur le changement de statut qui leur est imposé soumis proposé) font tout pareil.
La Journée des transports publics devait être le point d'orgue de la Semaine de la mobilité, organisée jusqu'à vendredi avec le soutien du ministère de l'Ecologie et du Développement durable. Mais, dès le 14 septembre, Le Moniteur avait exprimé les inquiétudes des élus sur le financement des transports urbains.
Nos voisins d’Outre Quiévrain, eux, ont lancé l’opération Le beau vélo de Ravel…
A. L.
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