Ménilmontant, mais oui madame...

Loyers : légère accalmie sur le front des hausses

Les prix des loyers en France connaissent un relatif « retour au calme » sur le marché locatif privé qui, selon l’observatoire Clameur (Connaître les loyers et analyser les marchés sur les espaces urbains et ruraux), retrouve une nouvelle vigueur depuis le début de l’été 2007, mais doit répondre à une plus grande exigence des candidats à la location.

L’étude publiée fin août par Clameur relève une progression de 2,7 % en 2007, contre 3,5 % en 2006, 5,1 % en 2005 et 3,9 % en moyenne chaque année depuis 1998, sur la base de 125 000 références nouvelles par an dans 840 villes.

« Le temps des hausses rapides de loyers paraît maintenant terminé », estime le professeur d’économie Michel Mouillart (Paris-X-Nanterre), qui a réalisé cette étude.

Un sujet plus détaillé a été publié hier dans Le Figaro.

A lire, sur le site de Alternatives économiques, le sujet intitulé Trop cher logement, de Sandra Moatti (publié en mars 2005).

Un jeune du Lycée Hector-Guimard risque l’expulsion à la rentrée

Aben a été interpellé en juillet au cours d’un contrôle dans le métro

Interpellé en juillet lors d’un contrôle dans le métro, le jeune Abel Ren, élève au Lycée Hector-Guimard (rue Curial, dans le 19e arrondissement) prépare un CAP de couvreur qu’il doit théoriquement passer en juin 2008. Mais il passe en audience de recours contre son Arrêté préfectoral de reconduite à la frontière (APRF) au tribunal administratif de Paris (rue de Jouy) le 4 septembre à 8h30, jour de la rentrée scolaire.

« Apprécié pour son sérieux, sa volonté de réussir et son désir d’intégration, il a rapidement progressé dans la maîtrise du français », indique un communiqué du Réseau Education sans frontières (RESF), qui précise que ses parents et lui-même se sont vus refuser une première demande d’autorisation de séjour en France qui avait été présentée dans le cadre de la circulaire du 13 juin 2006. Pour mémoire, cette circulaire n'était valable que deux mois mais de très nombreux dossiers ont été traités très en retard, du fait que le ministre de l'Intérieur, M. Sarkozy (lui même fils d'immigrés), n'avait semble-t-il pas prévu un tel nombre de demandes, donc pas accordé les moyens humains et techniques suffisants pour traiter les demandes…

RESF demande un titre de séjour pour que Aben Ren puisse poursuivre sa scolarité dans le 19e et « apporter compétences et savoir-faire à notre pays ». Les couvreurs sont régulièrement demandés tant par les professionnels du bâtiment que par les agences d’intérim… Ne serait-ce pas là un bel exemple d'« immigration choisie », concept cher à notre actuel président de la République lorsqu'il était en campagne électorale ?

Le Réseau a mis en ligne une pétition de soutien à signer en cliquant ici (ne pas oublier de confirmer la signature par retour de courriel).

F. A.

Balle perdue

Un polar noir qui passera inaperçu à la rentrée…

Rue des Livres, « lieu d'échanges pour tous les passionnés, lieu de rencontres entre auteurs et lecteurs, ouvert à tous ceux pour qui lire est un plaisir » présente comme sélection du jour un polar qui risque fort de passer à la trappe dans une rentrée plus que chargée (plus de 720 bouquins, dont un dont le Tout-Paris littéraire parle et presque personne ne veut, qui aurait pu être un sympathique roman de plage, tout au plus). Il s’agit de « Balle Perdue », du montreuillais Mouloud Akkouche, à paraître le 13 septembre au Seuil (8,50 € prix France), que le site spécialisé propose.

Trois destins se croisent autour du personnage et de l'histoire tragique de Violaine, quinquagénaire bobo, qui a perdu la vue en 1990 à la suite d'un accident survenu sur le périphérique. Les conducteurs de la voiture qui ont provoqué le drame ne se sont pas portés à son secours et l'ont laissée dans le véhicule en flammes. Depuis, elle vit à Montreuil, aigrie, ne cessant de haïr les « fumiers » qui ont brisé sa vie et qui n'ont pas été arrêtés, et les « voyous » en général. Pascal, un jeune homme habitant lui aussi Montreuil, étudiant le droit à la fac pour sortir de sa cité, aide un jour Violaine à rentrer chez elle. Ils se revoient, entament une relation, mais jamais il ne lui avoue son origine : maghrébine (Pascal n'étant pas son véritable prénom), et sa condition (jeune défavorisé des cités). Un soir, il finira par tout lui révéler. Violaine réagit violemment, Pascal quitte l'appartement, où l'on retrouvera plus tard dans la soirée le corps d'une femme sans vie. Tout l'accuse.

Parallèlement à ce récit, on suit un homme énigmatique, un marginal sorti de prison qui surveille depuis des semaines l'habitation de Violaine. Il attend le moment de pouvoir lui parler, de soulager sa culpabilité, puisqu'on finira par apprendre qu'il était l'une des trois personnes en cause dans l'accident du périphérique. Surnommé « Rocheteau », celui qui n'est maintenant plus qu'une épave condamné à mourir a été dans sa jeunesse un footballeur hors pair et prometteur. Il est aussi le frère aîné de Pascal, depuis longtemps disparu. Il va s'accuser d'un meurtre dont son frère n'est pas le coupable, mais dont il n'aurait pas manqué d'être tenu pour responsable. Perdu pour perdu, il préfère sacrifier ce qui lui reste de vie pour sauver son frère d'une condamnation certaine.

Né en 1962, Mouloud Akkouche est un enfant de Montreuil. Ses livres, souvent très noirs, se déroulent dans la banlieue, séparée de la ville lumière par la fracture du périphérique. Dans des ambiances d'une grande intensité, Mouloud Akkouche fait vivre des personnages « ordinaires », dans toute leur complexité, sans complaisance, mais toujours avec beaucoup d'humanité. Il est auteur de nombreux romans, parus notamment aux Editions Gallimard (« Série Noire »), Baleine ou Flammarion.

Pour sa part, au printemps 2005, le Centre Régional des Lettres (CRL) Midi-Pyrénées présentait l’auteur ainsi :

Mouloud Akkouche (40 ans) installé depuis 5 ans dans la région toulousaine, parle souvent de sa ville d’origine, Montreuil, celle dont la Bibliothèque l’a vu grandir se pétrissant de littérature classique…
En 1997 il se fait connaître par un Poulpe (Causse Toujours) puis enchaîne avec deux Séries Noires (les Ardoises de la mémoire et Avis déchéance).

Avec Cayenne mon tombeau, son 6ème roman Mouloud publie un récit personnel émouvant, inspiré de la vie de son père.

Il est auteur dramatique mais aussi scénariste. Il écrit depuis 1998 de nombreuses pièces radiophoniques pour France Inter, France Culture… et élabore des scénarii pour le cinéma : (L'Extra ; Qu'est-ce que tu deviens ? ; L'amour rend Flou).

Il écrit également des nouvelles publiées dans : Brèves, Le Sabord,L'Autre Journal, Libération, Drunk, Encres vagabondes, collectif Fleuve Noir, Nouvel Obs… et des textes pour des Catalogues d'art contemporain.

Mouloud Akkouche, s’investit par ailleurs pour l’écriture, dans la vie locale, en participant notamment à de nombreux ateliers d’écriture.

Prison ferme pour l’agression antisémite des Buttes-Chaumont

Trois mois de prison ferme pour avoir agressé un jeune juif

Un homme de 25 ans a été condamné mardi par le tribunal correctionnel de Paris à neuf mois d'emprisonnement, dont trois mois ferme, pour avoir agressé un jeune homme de confession juive, fin juillet à Paris.

Le tribunal qui a condamné Nizar Ouedrani, incarcéré depuis cinq semaines, a retenu le caractère antisémite de l'agression à l'encontre de Yossef Zekri, 24 ans, présent à l'audience, un bras encore dans le plâtre et coiffé d'une kippa.

Le 21 juillet au soir, selon les dires de la victime, c'est ce même signe d'appartenance religieuse qui avait provoqué l'agression commise à l'aide d'un composant métallique d'aspirateur et assortie de l'insulte « sale juif » plusieurs fois répétée.

Yossef Zekri traversait une rue du 19e arrondissement accompagné de son beau-frère également en tenue orthodoxe et d'un enfant de trois ans, en direction d'une synagogue voisine, lorsque M. Ouedrani, au volant d'une voiture, a klaxonné pour qu'ils accélèrent le pas.

C'est le geste de M. Zekri demandant au conducteur de se calmer qui aurait été l'élément déclencheur de « violences extrêmement graves », selon les termes de la vice-procureure, Danièle Mirabel. M. Ouedrani est alors descendu de son véhicule pour en venir aux mains avec M. Zekri.

« Au départ on a un automobiliste au comportement de chauffard puis ça a très vite ça dégénéré et il a été jusqu'à prononcer des mots ignobles », a déclaré Mme Mirabel, avant de requérir un an de prison assorti pour partie du sursis.

Dans son réquisitoire elle s'est appuyée sur la déposition « particulièrement précise » d'un témoin ayant décrit l'attitude agressive de M. Ouedrani mais a aussi estimé qu'il fallait reconnaître que ce gérant n'avait jusqu'alors jamais eu affaire à la justice.

A l'issue de l'audience les avocats des parties civiles, dont celui de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), se sont dits satisfaits par le jugement.

De son côté, Sammy Ghozlan, responsable du Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme, s'est dit « satisfait » de ce jugement « exemplaire et dissuasif », dans une déclaration à l'AFP.

© AFP du 28 août

Note du ouaibemaître :
M. Sammy Ghozlan était également intervenu début août dans le cas de Mme Brigitte Abitbol, à qui l’on demandait de prouver sa religion juive afin qu’elle obtienne des papiers d’identité français, appliquant stricto sensu le décret Crémieux de… 1870.

Un sexe alsacien arrive par erreur à Paris

Il est reçu par messagerie par une fillette de dix ans

Un habitant du Haut-Rhin s’est manifestement trompé d'un chiffre en envoyant un message de type MMS par téléphone en début d’année, rapportent ce samedi Les Dernières nouvelles d’Alsace (DNA) dans leurs pages de faits-divers. L’expéditeur fait l'objet d'une plainte : la photo de son sexe qu'il a envoyée par ce biais a été reçue… par une petite parisienne de dix ans !

La fillette a averti ses parents, qui ont porté plainte. L'expéditeur a été retrouvé par la gendarmerie. Les pandores ont constaté que le numéro du destinataire indiqué par l’expéditeur ne différait que d'un chiffre de celui du téléphone portable de la gamine.

La justice n'a pas encore décidé des suites à donner à cette erreur scabreuse.

D’après agences

La République à petits pas, ce soir sur la 3

Se remettre dans le bain de la rentrée et apprendre à vivre ensemble

Dans cette classe de CE2 d'une école parisienne, classée en zone d'éducation prioritaire, les enfants sont issus de vingt-trois nationalités différentes.

Ils sont habitués à vivre et jouer avec des camarades qui ne partagent pas forcément leur façon de vivre. La cohabitation harmonieuse ne va pas toujours de soi.

Ce film est une chronique, réalisée sur une année scolaire, d'un projet pédagogique intitulé « Vivre ensemble ». Il montre sous l'angle de l'initiation à la loi et aux règles de la vie commune, la naissance du sentiment d'appartenance à une collectivité, ce lent apprentissage de la socialisation, à la fois difficile et nécessaire à chacun pour exister avec les autres.

Réalisation : Sophie Lechevalier et Thierry Neuville (France, 2007).
France 3, samedi 1er septembre 2007, 23h00
Durée : 54 mn, inédit.

Quand l’Inspecteur s’emmêle…

Ce soir, une toile à l'œil à Belleville

L’association Belleville en vue(s), qui milite pour la création d’un véritable cinéma de quartier, propose ce soir à 21h30 la comédie policière britannico-américaine « Quand l’inspecteur s’emmêle » (1965, sortie de nouveau en salles en février 2007).

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L’occasion de voir (ou revoir) gratuitement Peter Sellers dans le deuxième opus des aventures de la Panthère rose endosser les habits de l’inspecteur Clouseau, principal personnage de la série (dont un, A la recherche de la Panthère rose, est un montage posthume sorti un an après le décès de l’acteur).
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• « Quand l’inspecteur s’emmêle » (Shot in the Dark), de Blake Edwards.
• Samedi 1er septembre, à 21h30
• Place Marcel-Achard (19e) - M°Belleville - Entrée libre

Invités pipoles aux jités de Laurent Delahousse

Samedi et dimanche, le JT de 20h de Laurent Delahousse (France 2) recevra deux personnalités du cinéma et de la musique.

Samedi 1er septembre, l'acteur américain Matt Damon sera interrogé depuis le festival de Deauville pour la sortie de son nouveau long métrage. Il vient, pour la troisième fois, dans le rôle de Jason Bourne pour La Vengeance dans la peau (12 septembre dans les salles, avant-première parisienne au Grand Rex samedi prochain : réservations ici).

Le lendemain, Vanessa Paradis sera sur le plateau du 20h pour présenter son nouvel album, Divinidylle, dont France 2 est partenaire.

Source : JDD

Produit pour lentilles contaminé : l'antiterrorisme voit rouge

Un groupe anglais de défense des droits des animaux a revendiqué sur un site internet la contamination de 85 flacons de la solution d'entretien pour lentilles Solo-Care Aqua de Ciba Vision. La section antiterroriste mène l'enquête.

Un groupe anglais de défense des droits des animaux a revendiqué sur un site internet la contamination de 85 flacons de la solution d'entretien pour lentilles Solo-Care Aqua de Ciba Vision, a indiqué vendredi le parquet de Paris. Auparavant, la société Ciba Vision, qui appartient au groupe pharmaceutique Novartis, et l'Agence du médicament avaient invité les personnes ayant acheté cette solution entre les 25 et 30 août à la rapporter chez leur opticien, en « raison d'un possible acte de malveillance ».

Toutefois, la société Ciba Vision en France a insisté sur le fait que l'on ignorait « quelle est la part de vérité sur cette menace », ajoutant « ignorer si la menace a été mise à exécution et où ».

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Le siège de Novartis, à Bâle
(photo © AFP)
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Cet acte a été revendiqué sur un site Internet basé aux Etats-Unis, Bite Back, par la Milice de défense des droits des animaux (Animal rights group), un mouvement anglais. « Un message de revendication a bien été délivré par internet », a confirmé le parquet de Paris, en précisant qu'il était signé par un groupe anglais de défense des droits des animaux. Selon le parquet, la section antiterroriste mène une enquête préliminaire sur cette affaire.

Le message, que l'AFP a pu consulter, précise que « du 25 au 27 août, 85 flacons de “Solo Care Aqua” produits par Novartis ont été infectés partout en France ».

Le communiqué précise ensuite le nom des enseignes vendant ce produit qui sont concernées : « Nous avons infecté Vision Originale, Atol, Krys, Optical Center and Optique Jardin ».

« Dans chaque flacon, du péroxyde d'hydrogène (eau oxygénée, ndlr) a été ajouté à l'aide d'une petite seringue. Ciba Vision et Novartis doivent ressentir la douleur des animaux qu'ils tuent au HLS (Huntington life science) », poursuit le communiqué, en référence à un centre de recherches basé en Grande Bretagne, où des tests sont menés sur des animaux. Sur le même site, un deuxième communiqué datant, comme le premier, du 28 août, revendique la contamination de solutions antiseptiques Savlon, également produites par Novartis, dans le nord de la Grande-Bretagne cette fois.

© Libération en ligne du vendredi 31 août. La dépêche d’agence ayant servi à la rédiger se trouve là.

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Info ou intox ?

Opération commando chez les opticiens suivie d'une menace réelle ? Ou bien opération militante avec intention de nuire à un groupe industriel souvent montré du doigt pour ses recherches médicales et agronomiques ?

On verra peut-être dans les jours prochains si ce chantage aux lentilles méritait d'en faire tout un plat, si c'était de l'info ou de l'intox, si les auteurs voulaient faire piquer les yeux des myopes et des presbytes de France et d'Angleterre ou seulement troubler Novartis et se mettre en vue dans leur croisade aveugle contre le progrès médical. En l'état, appliquer le principe de précaution est bien le minimum qui s'impose aux autorités comme aux fabricants. De tels fondamentalistes de la Défense des animaux, encore plus intégristes que les détracteurs du magret et du foie gras (C'est dire) sont en effet capables de repousser les limites de l'obscurantisme et de la bêtise humaine.

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© Photo : « La Dépêche du Midi »/Frédéric Charmeux
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Et après ? Au pire quelques utilisateurs de verres de contact auront les yeux qui piquent ou devront chausser les lunettes avant que le stock des flacons suspects soit écoulé. Plus probablement, ils se réjouiront entre eux d'avoir « emmerdé le monde » en général et Novartis en particulier. Sans même se rendre compte que leur chantage porte atteinte à des débats, à des combats pour la défense de l'environnement autrement plus loyaux, plus importants pour l'avenir de la planète et surtout scientifiquement plus fondés (brevétage du vivant, expérimentations OGM). Rappelons aussi que sans les expériences sur les animaux, des vaccins, des médicaments qui sauvent des millions d'êtres humains n'existeraient pas.

Au fait, ceux qui prétendent seringuer les flacons à l'eau maudite pour sauver des animaux renoncent-ils à la vaccination et aux cachets d'aspirine ?

© Pascal Jalabert, pour La Dépêche du midi du 1er septembre

La mixité à l'école est-elle encore possible ?

L'école dans la ville. Ségrégation - mixité - carte scolaire

Si la carte scolaire fait l’objet d’un débat si vif en France, c’est qu’elle cristallise des enjeux fondamentaux. Censée répartir les élèves en fonction de leur lieu de résidence, elle peine à remplir son objectif de mixité, et contribue parfois à renforcer la ségrégation. Ce débat est donc aussi celui de la possibilité de maintenir la mixité comme horizon pertinent des politiques urbaines et scolaires.

A partir d’une étude de la banlieue ouest de Paris, l’auteur propose une analyse détaillée des contextes urbains et scolaires dans lesquels évoluent les ménages. Il en ressort une image plus complexe que celle des seules pratiques d’évitement des classes moyennes. L’offre et la carte scolaires concernent de façon profondément inégalitaire les différentes classes sociales, au profit des classes supérieures. La question n’est donc pas d’être pour ou contre la carte scolaire, mais d’éclairer les mécanismes en jeu. Qui a intérêt à la ségrégation urbaine et scolaire ? Qui sont les perdants et les gagnants de l’application de la carte scolaire ? Qui a intérêt à son abandon ?

 Marco Oberti est maître de conférence des universités en sociologie à l'école doctorale de science po.

(présentation par l’éditeur, liens du ouaibemaître)

L'école dans la ville. Ségrégation - mixité - carte scolaire.
Marco Oberti, Presses de Sciences Po, 2007, prix France : 21.00 €

Jeudi 6 septembre à 19h30, Rencontre-débat avec Marco Oberti à la librairie Le Genre urbain (30, rue de Belleville, 20e)