Pour ce tournage dont on se demandait quand il aurait lieu, il a pris vingt killos
« Quartier bouclé pour la fin de Mesrine » était le titre d’un sujet du Parisien d’hier pour parler (comme sur certaines radios et télévisions) du tournage porte de Clignancourt du film « l'Ennemi public n°1 », consacré à Jacques Mesrine, dont la page sur le site Je suis mort fait partie des dix les plus consultées hier aux côtés de Elvis Presley (décédé un 16 août), Grégory Lemarchal (dont la compagne a récemment parlé et dont il se murmure aussi qu’un titre pourrait sortir prochainement) ou Adolph Hitler (hier, des néonazis russes ont fait circuler une vidéo au goût plus que douteux), et bien entendu Lady Diana (dont on célèbrera dans deux semaines les dix ans de l’accident du pont de l’Alma)…
On avait peu entendu parler de Vincent depuis le décès de son père en avril dernier.
Le film, dont on parlait depuis des années et qui à la base devait se faire entre Barbet Schroeder et Vincent Cassel a eu une histoire erratique, relatée par Allociné il y a plus de deux ans, dont le projet s’intitulait « L’instinct de mort », selon la fiche de l’Internet Movie Data Base (qui contient 140 000 titres, contrairement à Cinephil qui n’en a pas 10 000 mais est téléchargeable sur PC et Mac).
« L’Ennemi public n°1 » est coproduit par La Petite reine, la société du fils de Claude Berri (filmographie de La Petite reine ici), Canal +, M6 et Pathé.
Fabien Abitbol
Voici dans son intégralité le sujet du Parisien
Quartier bouclé pour la fin de Mesrine
Grosse agitation depuis hier porte de Clignancourt pour « l'Ennemi public n°1 ». Sous haute surveillance, le réalisateur Jean-François Richet y tourne la séquence de la fusillade dans laquelle le gangster joué par Vincent Cassel trouve la mort.
Des DS couleur pastel traversant le carrefour, un autobus à plate-forme vert bouteille sur le bas-côté, des passants en imperméables beiges et pantalons de velours... Hier, la porte de Clignancourt (Paris 18e) est revenue à la fin des années 1970. Plus précisément au 2 novembre 1979, date à laquelle Jacques Mesrine tomba sous les balles de la police.
Pour le tournage de « l'Ennemi public n°1 », film de Jean-François Richet sur le célèbre gangster parisien, même le kiosque à journaux, les fast-foods et les arrêts de bus ont subi un lifting rétro. Dans un périmètre presque entièrement coupé à la circulation, la production a juché ses caméras sur des balcons et des échafaudages hauts de 5 à 6 m. Vers 11 heures, un mégaphone lance le ballet des DS, Renault 12 et Mercedes d'époque. Un fourgon bleu bâché coupe la route d'une BMW brune devant la station de métro. Plusieurs coups de feu claquent. Une dizaine de policiers armés affluent vers les victimes : Jacques Mesrine (interprété par Vincent Cassel) et sa compagne, Sylvie Jeanjacquot (Ludivine Sagnier).
« Nous, on adorait le truand »
Point d'orgue de cette superproduction de 35 millions d'euros (d’autres sources parlent de vingt millions, note du ouaibemaître), la scène sera répétée tout au long de la journée. Les quelque 300 badauds retenus derrière les barrières de sécurité tentent d'apercevoir les comédiens entre deux prises. Vers 12 h 30, Vincent Cassel, blouson de cuir et barbe fournie, émerge de la voiture. Ludivine Sagnier pointe le bout de sa tignasse rousse pour qu'on l'asperge de laque. En retrait, la doublure de Cassel attend dans son costume préalablement rembourré pour imiter la silhouette de l'acteur vedette, qui a pris 20 kg pour le tournage.
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TOURNAGE A LA PORTE DE CLIGNANCOURT (18e)
Hier, Vincent Cassel (en pull-over rouge) incarne le gangster et Ludivine Sagnier (avec une perruque rousse) joue sa compagne.
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Certains curieux veulent voir les stars et d'autres revivre un événement auxquels ils ont assisté. « J'avais 9 ans quand Mesrine a été tué, raconte une brune gouailleuse. J'étais pas loin de la place avec mes parents. On a entendu les coups de feu. L'info est allée à une vitesse folle dans le quartier. » « Tout le carrefour était bouché, confirme Régis, 44 ans. A tel point que les secours ont eu du mal à arriver. » Jean-Claude, 58 ans, se trouvait là aussi : « Je buvais tranquillement un café. J'ai entendu des coups de pétard, puis des gens qui hurlaient : Attention, couchez-vous ! » Pour ces résidants du 18e, ce jour-là, le gangster a été piégé par la police. « Broussard (NDLR : le commissaire supervisait l'arrestation) voulait sa peau, Mesrine a été troué de 19 balles », s'énerve la jeune femme brune. « Le jour où ça s'est passé, toute la place avait été quadrillée. Le gouvernement a voulu punir Mesrine de s'être échappé du quartier de haute sécurité », poursuit Régis. Anne-Marie, 61 ans, estime elle aussi que cette mort était préméditée : « Si Broussard n'avait pas voulu jouer au cow-boy, il aurait coincé Mesrine à la sortie de son garage, rue Belliard. » Du braqueur qui a torturé, et revendiqué une trentaine d'assassinats, ces Parisiens ne conservent que la légende. « Il n'a pas tué au hasard, assure ainsi une dame du quartier. C'était un grand bonhomme. » « C'était un brigand, mais il était contre les bourgeois et pour les pauvres », affirme Régis. « Mesrine et Broussard, c'était le truand et le gendarme, analyse Anne-Marie. Nous, on adorait le truand. C'était tout le romantisme de l'époque. » Aujourd'hui encore, ces habitants nostalgiques et un brin amnésiques pourront revivre la mort de Mesrine porte de Clignancourt, où le tournage se prolonge toute la journée du 15 août, avant de la découvrir sur grand écran cet automne.
© Catherine Balle, Le Parisien
Photos de Marc Menou (Le Parisien)
Vincent Cassel n'est-il pas le frère du gars qui va bientôt sortir un nouvel album (oct 2007) et qui, pour une fois, dans un clip, montre son visage ?
http://www.dailymotion.com/relevance/search/Rockin+Squat+/video/x2e8o2_rockin-squat-assassin-france-a-fric_music
beaucoup d'actualités dans la famille Cassel en perspective cet automne...
Rédigé par : Eve | 16/08/2007 à 20h52
Jean-Pierre Cassel avait (au moins) trois enfants :
• Vincent Cassel (comédien et metteur en scène) ;
• Cécile Cassel (comédienne) ;
• Matthias Cassel, plus connu sous le nom de Rockin Squat (musicien au milieu des années 80).
Merci pour cette autre actu, même si elle ne concerne pas le quartier…
Rédigé par : Fabien | 16/08/2007 à 23h54
Le rédacteur en chef du JIR, à savoir Jacques Tillier
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Tillier
ira sans doute voir le film dans les premiers…
Rédigé par : André974 | 17/08/2007 à 06h31
V Cassel a prix 20 kilos pour le tournage ???
de deux choses l'une, soit Monica est de nouveau enceinte et il fait une grossesse nerveuse, soit il cherche le César...
Rédigé par : Nico2312 | 17/08/2007 à 09h05