Les quotidiens nationaux ne paraîtront pas ce mercredi 13 juin en raison d'une grève dans le circuit d'impression et de distribution à l'appel du Syndicat général du livre et de la communication écrite CGT (SGLCE-CGT), a-t-on appris mardi de sources patronale et syndicale.
« Il n'y aura pas de quotidiens nationaux dans les kiosques demain », a indiqué à l'AFP un représentant du Syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN, patronat).
Un représentant de la SGLCE-CGT a confirmé à l'AFP que les quotidiens nationaux ne paraîtraient pas mercredi. « Les discussions sont bloquées, on nous fait des propositions qui ne nous conviennent pas. Nous avons pris rendez-vous pour la suite des discussions demain (mercredi) à 15h30 », a précisé Yves Maisonneuve.
Le SGCLE-CGT a appelé ses adhérents à la grève en raison de la volonté du SPQN « d'instaurer le principe d'une négociation salariale spécifique pour les sièges éditoriaux et pour les imprimeries ».
Le syndicat de salariés souligne dans un communiqué que cela conduirait à « l'abandon programmé d'une politique salariale régionale pour l'ensemble des entreprises de presse concernées par (les) conventions collectives actuelles » et entraînerait à très court terme des « disparités entre les différentes catégories de salariés ».
« Ils tentent de diviser sectoriellement les négociations salariales, c'est à dire en séparant le secteur impression et le secteur éditorial », a relevé M. Maisonneuve.
Selon lui, les salariés de certaines entreprises, comme ceux de l' AFP, du Journal Officiel et des Nouvelles messageries de la presse parisienne (NMPP) ne seraient plus couvertes par ces accords collectifs, mais uniquement par des accords d'entreprises.
© AFP
Le Livre parisien a publié l’an dernier les grilles salariales en vigueur depuis le 1er juillet 2006 et un comparatif avec l’augmentation du coût de la vie, que l’on retrouve en cliquant ici. L’appel du syndicat à un arrêt des titres du 13 juin (ou du 14 pour les journaux du soir) est là.
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