Il perd son immunité présidentielle dans la nuit de samedi à dimanche
Pour 80 % des Français, l'ancien président Jacques Chirac doit être « considéré par la justice comme un justiciable comme les autres », tandis que 16 % sont d'un avis contraire, selon un sondage CSA à paraître dimanche dans le Parisien Aujourd'hui en France. Ils sont 89 % de sympathisants de gauche et 72 % de sympathisants de droite à l'estimer « un justiciable comme un autre », selon ce sondage effectué les 13 et 14 juin.
En revanche, seulement 16 % des Français pensent que la justice « doit prendre en compte son statut d'ancien président de la République ». (9 % de sympathisants de gauche et 23 % de sympathisants de droite). Enfin 4 % des personnes interrogées ne se prononcent pas.
Samedi à minuit, un mois après son départ de l'Elysée, Jacques Chirac perdra définitivement l'immunité qui le protégeait d'éventuelles poursuites judiciaires dans plusieurs affaires.
Ce sondage a été réalisé par téléphone les 13 et 14 juin sur un échantillon national représentatif de 1 001 personnes âgées de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas.
Le Canard Enchaîné a anticipé cette semaine en annonçant sa convocation comme témoin dans l'affaire Clearstream dès lundi. Le parquet de Paris a démenti cette information.
Dans Clearstream, une affaire de « dénonciation calomnieuse », le nom de M. Chirac est cité comme ayant pu donner des « instructions ».
Il pourrait aussi être convoqué comme témoin assisté, dans le dossier des chargés de missions de la Ville de Paris. Ce statut est à mi-chemin entre celui de simple témoin, c'est-à-dire sans charges, et celui de mis en examen, contre lequel pèsent « des indices graves et concordants ».
Mais, l'affaire la plus menaçante pour lui pourrait être celle des emplois fictifs du RPR payés par la mairie de Paris. Instruit à Nanterre, ce dossier a fait l'objet d'une disjonction pour les faits concernant l'ex-président.
Par ailleurs, le juge Jean-Marie d'Huy reste saisi de l'affaire sur la Société d'économie mixte parisienne de prestations (SEMPAP), une imprimerie dissoute en 1996. Cette société est notamment soupçonnée d'avoir financé le RPR via le cabinet du maire de Paris.
L'instruction concernant l'ancienne compagnie aérienne Euralair pourrait également viser M. Chirac et surtout son épouse Bernadette qui auraient bénéficié de billets d'avion gratuits avant 1995.
Enfin, M. Chirac, est également cité dans l'affaire de la mort du juge Bernard Borrel à Djibouti en 1995, dans laquelle des documents suggèrent une connivence avec le pouvoir djiboutien.
© AFP
Une bonne chose de faite que cette perte d'immunité !
Rédigé par : Parapluie | 17/06/2007 à 01h51
D'accord avec toi, Parapluie…
Merci d'avoir mis en ligne ceci :
http://correspondancesessoufflees.blogspot.com/2007/06/le-roi-est-mort-vive-le-roi.html
Merci aussi d'être passé par ici… en espérant que tu repasseras par là !
Sois le bienvenu.
Rédigé par : Fabien | 17/06/2007 à 02h03