A la date du 26 avril, le Conseil constitutionnel n’avait invalidé à l’échelon national que les résultats de six communes et ceux d’un bureau de vote.
M. Jean-Louis Debré, président du Conseil constitutionnel, a écrit aux maires des communes dont les résultats ont été annulés par le Conseil constitutionnel, en l’occurrence Vassy (Calvados), Besneville, Catteville et Le Valdécie (Manche), La Chapelle Saint-Laurent (Deux-Sèvres), et Montrond (Jura) et a par ailleurs informé le maire d'Oyonnax (Ain) des raisons qui ont amené le Conseil à annuler les résultats d’un bureau de vote de cette commune.
Les divers motifs d’invalidation sont expliqués sur le site du Conseil constitutionnel.
A titre indicatif, en 2002, à l'issue des scrutins, 162 réclamations avaient été formulées et, au 3 janvier 2003, alors que 90 % des cas avaient été examinés, M. Guéna (prédécesseur de M. Debré) annonçait quatre invalidations, ce qu'il considérait comme « une modeste proportion, signe (…) que les élections se déroulent en France de façon régulière », avait-il dit lors de ses vœux au président de la République. De sa création en 1959 jusqu'en 1998, 232 cas avaient été examinés, conduisant à 135 décisions d'invalidation. A titre d'exemple, lors du second tour de la Présidentielle de 1988 (où la réélection de M. Mitterrand était très nette, même si elle a été plus nette en 2002 avec la réélection de M. Chirac dans les conditions que l'on sait), trois communes avaient été invalidées, l'une à la Guadeloupe et les deux autres en France métropolitaine.
Pour M. Debré, le premier tour s'est déroulé sans incident majeur.
Pour ce qui est des communes ayant opté pour le vote électronique, un sujet du Point titré Mauvais score pour le vote électroniqueindique que dans un contexte de forte participation, « cette expérimentation (…) s’est révélée décevante pour certaines villes ».
A. L.
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