Ma Photo

7ici que ça se passe

Ménilmontant Solidarités

Share |

blogues et sites politiques

  • PoliTIC Show
    Nicolas Voisin propose sa vision de la campagne électorale sous forme de podcasts et de vidéos. Un webzine très vivant.
  • Les petites phrases de nos “grands“ hommes
    Depuis septembre 2006, les petits dérapages de nos politiques… Les bourdes et les vérités sont légion. Un bon mois tourne à la centaine d'informations glanées ici ou là… C'est à la fois informatif et ludique.
  • Chez Jean-Luc Romero

PageRank

« Disparition de Guy-André Kieffer | Accueil | Une crèche collective et une PMI écolos »

06/03/2007

Commentaires

Après faut pas se demander pourquoi il y a des terroristes .... on fait tout pour que les etrangers n'aiment pas la France .... mais ils reviendront et certain avec des idées pas très saines ...enfin c'est juste mon avis

“ … Je suis convaincu
que le silence,
face au mal,
fait du témoin
un complice… “
Adam Michnik
1986 lettre de la prison de Barczewo


C’était hier, il y a 10 ans.
Un film interpellait le pays.
Un film réalisé par un collectif de cinéastes.
À l’écran, Madjiguène Cissé, seule,
pour dire en quelques phrases
le drame vécu par les sans papiers,
le dire avec des mots simples et vrais:
- travail, peine, titre de séjour, police, peur, contrôles au faciés, arbitraire, humiliation, souffrance, rétention, prison… expulsion ou régularisation.
Elle terminait ainsi:
“Nous ne sommes pas des clandestins,
nous apparaissons au grand jour”.
Madjiguène, belle, grave, disait la dignité des sans papiers, la dignité de leur combat.

Un film formidable,
accompagné d’une pétition formidable qui a draîné des dizaines de milliers de signatures,
suivi d’une formidable manifestation de 100 000 personnes, le 22 février 1997 à Paris.

Et puis, le pays n’a pas su/pas pu/pas voulu traiter le problème…. qui demeure,
aggravé par un durcissement incessant des lois sur l’immigration,
lois inhumaines et liberticides,
indignes d’une démocratie,
indignes d’un Etat de droit..

Et aujourd’hui, dix ans plus tard,
voici ce film, votre film, magnifique.

Ici, ce sont des enfants, des adolescents, qui parlent.
Ils sont beaux, graves et dignes comme l’était Madjiguène.
Ils disent, ils nous disent, avec toujours les mêmes mots simples et forts
ce qu’est leur vie, ici, aujourd’hui, au quotidien: l’incertitude, le malaise, la peur – peur d’être séparés des parents, peur d’être rejetés, peur de l’avenir… mais aussi l’espoir.
Et ils nous donnent une belle leçon de dignité et de courage.

C’est grâce à vous, du Collectif des gens du cinéma. Merci.

Et puis, c’est bien, c’est bon de se retrouver ensemble, solidaires,
- RESF et gens du cinéma -
unis pour la lutte des sans papiers,
pour la bagarre essentielle des droits fondamentaux pour tous.
Nous ne serons pas complices des chasseurs de sans papiers et de leurs enfants.

Au réseau, on dit:
“La place des enfants n’est pas en centre de rétention dans l’attente de l’expulsion.
Elle est à l’école.”

Oui, gardons-les, ces gamins.
Ils sont ici chez eux.
Ils disent: “Laissez-nous grandir ici”.
Qu’ils grandissent ici.

A vous tous, merci…
Merci d’être avec nous…
Merci pour ce très beau film… Et bravo!
… et merci spécial à Lily… pour tout .


.

Je ne savais pas que l'ex-voisine Lily était pour quelque chose dans cette histoire
et j'en suis ravi.

A ce que j'ai compris sur Canal +, il y a environ 400 copies qui circulent de ce
court, sans compter les relais sur les différents sites et blogues.

Puissent ces mots d'enfants, simples, émouvants, faire changer les choses !

… et merci Lily !

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.

Référencement

UTILE

  • Le Jegounotron un outil pour les blogueurs par Passeurs-de-savoirs.fr
  • compteur de visite compteur gratuit
  • Quelle heure est-il ?
Blog powered by Typepad
Membre depuis 10/2006

Détente