Certains discours méritent réflexion
Selon un sondage publié dans « Le Parisien » ce matin, il y aurait dix points d’écart au deuxième tour de la Présidentielle. Ce en faveur du ministre candidat Nicolas Sarkozy et au détriment de Mme Royal. Très difficile d’y croire… Quel que soit le bord politique où l’on se trouve. Qui, en 1988, pouvait prévoir une réélection de M. Mitterrand avec huit points d’avance… alors pour une première élection, dix points semblent pour le moins exagérés !
Il n’en reste pas moins que, selon « Le Parisien », le PS est inquiet d’une UDF « attrape-tout ». Mais le PS, tel que le (re)présente sa candidate, est-il un parti de gauche ?
En ce 17 février, on ne peut qu’avoir une pensée pour Michel Rocard, qui avait fait une excellente campagne en 1988, croyant la faire pour son compte, et qui, le 17 février 1993, à Montlouis-sur-Loire (commune de naissance –et de décès- de Michel Debré dans la grande banlieue tourangelle) s’était fait remarquer par son fameux appel à « un big-bang politique » préconisant une alliance fédérant socialistes, centristes, écologistes et communistes refondateurs. Il restait comme on l’avait connu lors de l’appel à une deuxième gauche. Droit dans ses bottes, comme dirait l’autre. Et, comme quatre députés socialistes sur cinq qui se représentaient, il a perdu son siège de député au profit du maire RPR de Chanteloup-lès-Vignes Pierre Cardo.
Un petit rappel des faits en images de la défaite de la gauche avait été fait au journal télévisé du soir de FR3 (23 mars 1993), présenté par Christine Ockrent, qu’il serait bon de visionner à nouveau.
Les propos de Michel Rocard méritent parfois d’être pris en compte… Rue Solferino, a-t-on au moins parcouru son livre d’entretiens paru fin 2006 ?
Il serait peut-être temps que la gauche se ressaisisse.
F. A.
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