Vingt-et-un emploi sont menacés
Pour la quatrième journée consécutive, huit bureaux de poste ne sont que partiellement ouverts. La distribution et l’envoi des lettres et colis doivent être totalement assurées (« les instances », en terme postal), mais d’autres opérations (notamment les transactions financières) sont lourdement perturbées.
Les grévistes, estimés hier à 45 % du personnel par la direction de la poste, entendent protester contre la future réduction des horaires d’ouverture au public, mais surtout contre la perte de 21 emplois de guichets sur Paris. Huit bureaux sont ainsi bien perturbés, dont 7 dans l’Est parisien :
• Ménilmontant (20e)
• Pyrénées (20e)
• Buttes-Chaumont (19e)
• Bonne-Nouvelle (10e)
• Magenta (10e)
• Sambre-et-Meuse (10e)
• Saint-Laurent (10e).
Ce matin, les négociations se sont encore achevées sur l’envoi de forces de l’ordre contre les grévistes, comme c’était déjà le cas los de la grève de Coliposte®, filiale du groupe La Poste, qui s’est achevée le 11 décembre dernier après 13 jours de conflit. Elle devaient reprendre cet après-midi, à la veille du week-end… sans grand espoir, indique-t-on ce midi de source syndicale.
Cette grève, qui perturbait l’envoi et la distribution des colis dans l’ensemble de l’Ile-de-France, était également suivie dans certaines régions importantes (c’était le cas notamment de Toulouse et de Marseille) et, à l’ancien « bureau principal » de la rue des Pyrénées, des affichettes prévenaient aimablement les usagers de prendre leur mal en patience et de laisser à l’accueil leurs coordonnées afin d’être informés de l’arrivée de ce qu’ils attendaient.
Sur le site officiel de Coliposte®, aucun message d’excuse n’était alors présenté.
De façon parallèle, en Ile-de-France essentiellement, avait lieu une grève du travail nocturne…
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