Ménilmontant, mais oui madame...

Encore de la peinture !

« Encore de la peinture ! » est le titre de l’exposition qui a ouvert ses portes hier au Pavillon Carré de Baudouin. Corine Ferté y fait défiler sa vie de peintre et exploite des supports créatifs différents comme la photo ou la résine, dans son atelier du 20e où elle vit et travaille depuis plus de vingt ans.

Vernissage ce soir à 18h30.
Pavillon Carré de Baudouin
121, rue de Ménilmontant (20e)
Métro Ménilmontant, bus 96 ou 26
Du 27 février au 19 mars 

Du lundi au vendredi de 10h à 18h, entrée libre

Alexis Masson à la Java bleue

On dirait le Sud… à Belleville

Le peintre originaire de Paris Alexis Masson, qui expose de temps à autres à Paris, se pose à partir de demain lundi 11 à La Java bleue (19e arrondissement).

Le thème de l’exposition, qui dure deux mois, est « Figari, Rochers métarmorphosés », du nom de cette petite commune du sud de la Corse, proche de Bonifacio, qui culmine à plus de 1300 mètres. Alexis Masson est désormais installé dans le sud de la France.

« À la Java Bleue se côtoient harmonieusement fleurs, tableaux, bijoux, sculptures, lampes… toujours choisis sur des coups de cœur. Une étrange et sympathique boutique qui anime les Hauts de Belleville et où tout est choisi avec goût et créativité. », peut-on lire sur Belleville, un village à Paris.

Pour les jours et heures d’ouverture, comme pour le plan d’accès, cliquer ici.

Figari, Rochers métarmorphosés
Par Alexis Masson
Du 11 février (18h) au 13 avril
La Java Bleue
21 rue de la Villette (19e)

Faute de se fumer à l'intérieur, le tabac s’affiche

Mabrouk Mezouane, le patron du nouveau bar-restaurant de l’Est parisien Le 25° Est, organise à compter d’aujourd’hui une exposition-vente sur… le tabac.

Un mois tout juste après l'interdiction de fumer dans les lieux publics et dans les bars, une expo-vente d'affiches de publicité de la Seita se trouve à l’intérieur (où il est… interdit de fumer). La Seita a inspiré de nombreux artistes.

Fin de l'expo-vente prévue le 29 février.

25° Est
10, Place de la Bataille de Stalingrad (19e)
Renseignements : 01 42 09 66 74
Métro : Jaurès (lignes 2, 5, 7 bis) ou Stalingrad (lignes 2, 5, 7)
Bus : Jaurès-Stalingrad (ligne 26), Alexis-Carrel, Jaurès ou Stalingrad (ligne 48), Quai de la Seine-Stalingrad (ligne 54)

Gandhi : une expo pour les soixante ans de sa mort

Sur l’agenda des Comptoirs de l’Inde, on apprend que l’inauguration et le vernissage de l’exposition Gandhi avaient lieu hier mercredi 30 janvier à 19 heures, au 60, rue des Vignoles (20e).

Soixante ans jour pour jour après son assasinat.

Arlette Zilberg, adjointe au maire du 20e arrondissement, chargée de la petite enfance, en a parlé hier soir ici, sur son blogue personnel.

Exposition ouverte tous les jours de 14h30 à 18h30 (sauf le dimanche), jusqu’au 15 février. Pour davantage de renseignements, appeler le 01 46 59 02 12 ou envoyer un courriel ICI.

Sur l’agenda culturel de l’Ambassade de l’Inde à Paris, on note aussi au même endroit, du 12 au 28 février, de 15h à 19 h, une exposition de peintures de Ambre Castilla : « L’Inde et la France ».

• A découvrir : Le portail de l'Inde en France (site indépendant des autorités).

Les Parisiens du 19ème dans leur intérieurs

L’expo photos se tient jusqu’au 3 février

Depuis la mi-décembre, le photographe Bertand Prévost (qui habite depuis 25 ans le quartier et photographie la vie quotidienne) expose celle de quelques habitants du 19e arrondissement.

Des scènes d'intérieurs empreintes d'humanité, qui font la richesse de Paris et de la diversité de ses habitants, à découvrir à la Librairie Photographique jusqu’au 3 février.

Librairie Photographique
17. rue de la Villette (19e)
Métro Jourdain (ligne 11)
01 48 07 80 90
Du mercredi au dimanche de 11h à 13h et de 14h30 à 19h30
Source : Association Belleville, un village à Paris

Zeina Abirached : une « belle étrangère »

Des planches originales de la dessinatrice libanaise à la Bibliothèque Couronnes

Zeina Abirached, jeune dessinatrice d’origine libanaise, qui a participé le mois dernier à cette manifestation et dont cette histoire fait le tour du monde, vit à Paris depuis quatre ans. Elle nous offre, avec son dernier album Mourir, partir, revenir. Le jeu des hirondelles, un grand album de bande dessinée.

Inutile de la comparer, pour l’aborder, à sa « grande sœur » iranienne Marjane Satrapi. Ce parallèle est simpliste, paresseux, et Zeina Abirached mérite beaucoup mieux qu’une comparaison : elle est unique.
Dans Le jeu des hirondelles, paru aux éditions Cambourakis, l’auteur retrace à travers des séries de dessins en noir et blanc, une nuit à Beyrouth dans l’enfer sourd et angoissant de la guerre du Liban. Elle dessine une géographie qu’on a peine à imaginer : quand un conflit rend le chemin qui sépare des enfants de leurs grands-parents, quelques rues, plus infernal que le plus dangereux des labyrinthes. Et restitue la tendresse, les liens de solidarité tissés au cœur de l’attente, la pudeur émanant des personnages, des voisins réunis lors d’une nuit de bombardement. Par son graphisme, son goût des séquences lentes et pleines de suspense, alternant répétitions et changements subtils dans les images, oui, Zeina Abirached est unique.

Raison de plus pour entrer de plain pied dans son œuvre à travers des planches originales issues de son premier album Catharsis (que l’on peut feuilleter en ligne), de son ouvrage autobiographique 38, rue Youssef Semaani et de sa dernière parution Le jeu des hirondelles.

F.A., d’après Paris EVous, photo Ministère de la Culture/Belles étrangères 2007

A lire, sur Systar, un entretien réalisé en 2006 avec la dessinatrice : première partie ici, deuxième là.

Bibliothèque Couronnes
66, rue des Couronnes (20e)
Tél. : 01 40 33 26 01
Jusqu’au 15 décembre
Les mardi, jeudi, vendredi : de 13h à 19h
Le samedi de 10 à 18 heures

Nous n’irons plus ensemble au canal Saint-Martin

La BD s’étale face au Canal

Jusqu’au 30 novembre, le café Le Valmy, au bord du canal Saint-Martin, accueille les planches en noir et blanc de la bande dessinée « Nous n’irons plus ensemble au canal Saint-Martin », réalisée par Capucine, François Ravard et Jérome d’Aviau (Enfants Rouges éditeur, octobre 2007, 13 € prix France), sur un scénario de Loïc Dauvillier (site ici) et de Sibylline.

Un ouvrage à six mains, qui présente trois histoires ayant trois points commun : un banc, un bar, un canal.

Bar Le Valmy
Du lundi au vendredi de 9h à 2h, le samedi de 17h à 2h, le dimanche de 9h à 21h.
145, quai de Valmy (10e) – Tél : 01 42 09 93 78

Entrez, 7 OUVER

Les Ateliers de Ménilmontant ont commencé hier

Alors que la 2e édition de Slick ferme ses portes lundi soir, c’est aussi le 22 que s’achèvent les traditionnelles portes ouvertes des Ateliers de Ménilmontant, entamées hier vendredi à 14h (une heure plus tôt qu’à l’accoutumée).

71 lieux d’exposition, deux fois plus d’exposants en comptant les invités, chaque annéee les Ateliers de Ménilmontant voient plus grand. Et ne se trompent sans doute pas, à voir le monde, hier en fin d’après-midi, dans les rues du quartier allant d’un atelier à l’autre.

Peintres, sculpteurs et photographes ouvrent les portes de leurs ateliers ou présentent leurs œuvres dans différents lieux qu’ils s’approprient l’espace de trois journées.

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Si vous passez par l’atelier n° 52, au 19, cité du Labyrinthe, arrêtez-vous voir les sculptures et peintures de Frédéric Bouhon, sur le thème « Mémoire oubliée » (atelier non accessible, hélas, aux personnes à mobilité réduite, mais dont on peut se faire une idée depuis la rue des Panoyaux).
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Chaque artiste a réalisé (en sus de ce qu’il expose) quatre œuvres originales d'art « postalisables », dont le bénéfice de la vente reviendra à l'association. Poètes, baladins, conteurs et autres musiciens sont invités dans les ateliers pour le plaisir de tous. Comme chaque année depuis quinze ans…

Deux points d’accueil sont ouverts pour se procurer le programme de 7 ouvèr :

⇒Centre d’aide par le travail (CAT), 40-42, rue des Panoyaux (20e), M°Ménilmontant ou Père-Lachaise, bus 96

⇒ MJC, 43, rue du Borrego, (20e), M° Saint-Fargeau ou Père-Lachaise

Pour en savoir plus, cliquer ici. Pour imprimer le dépliant, c’est là.

Pour mieux connaître les rues du quartier, cliquer ici.

Circulez, y’a tout à voir !

C’est le thème cette année de Belleville de Bas en haut

Du 5 au 7 octobre se déroule le festival Belleville de Bas en haut (BBH2007, pour les habitués). Sur le thème « Circulez, y'a tout à voir ! ».

Cette année, c’est l’Outre-manchotte du 11e arrondisement Maria Clark qui a l’honneur de s’occuper de l’événement, et son édito est ici.

Pour accéder au programme complet des événements, qui commencent dès 20 heures ce soir, c’est là ! Plus en détail (et plus lisible), c’est par ici (avec, en sus, les coordonnées des artistes).

Le festival Belleville de bas en haut a été crée il y a sept ans sur la proposition et avec l'aide de la mairie du 19e arrondissement de Paris. Organisé par des association, ce festival mêle les mondes artistique et associatif, le spectacle vivant et l'art contemporain sous differentes formes, l'histoire et l'actualité de Belleville.

Tous les ans, à l'automne, les habitants du « haut » (Jourdain) et ceux du « bas » (Belleville), en fait des métros Pyrénées à Belleville (mais le public venu d'ailleurs n’est pas interdit de séjour !), sont conviés a une descente/ascension de la rue et de ses alentours.

La 7e édition de BBH, est une invite ferme à continuer le mouvement, dans l'espace public, avec acteurs locaux et artistes venus de tous horizons.

Le 19 octobre commenceront les portes ouvertes annuelles des Ateliers de Ménilmontant. Chacun son tour…

Duo : la Bretagne à Belleville

Un regard sur l’intime

Du mardi 2 au dimanche 14 octobre 2007, Marie Fargeot et Joëlle Bondil présentent, aux Ateliers d’artistes de Belleville, DUO, une exposition multimédia sur l’intime et la Bretagne. Avec un clin d’œil parisien.

Deux artistes qui portent chacune un regard sur l’intime, le quotidien. On y retrouve le temps qui passe, l’impermanence, le rapport au corps. Un travail en mouvement, cela se fabrique, c’est en cours, l’encre, la photographie, l’animation vidéo, l’installation, la lumière.

Inventaire partiel des matériaux utilisés : le télégramme de Brest, le bic bleu de la trousse de ma fille, le fil 100 % coton à crocheter du vide-grenier de Lesconil, la fraise de Plougastel, le taboulé du dîner, les lampes économie d’énergie de la quincaillerie, la vaisselle sale de Limoges dans l’évier, le crochet n°2 de Quimper mieux que le n°4 de Paris, le rouleau d’intissé du marché Saint-Pierre, le tabac acheté au coin de la rue, le train pour Paris, l’aimable participation des amis compréhensifs.

Ateliers d'Artistes de Belleville
32, rue de la Mare (20e)
• Tél/fax : 01 46 36 44 09
• M° Jourdain, Pyrénées ou Couronnes - Bus 96 et 26
• Pour envoyer un courriel, cliquer ici.

DUO
Du mardi au vendredi de 16h30 à 20h, le samedi et le dimanche de 14h à 19h
Vernissage et présentation presse : jeudi 4 octobre à partir de 18h