Ménilmontant, mais oui madame...

Controverses photographiques

Jusqu’au 24 mai, la Bibliothèque Nationale de France expose des photographies qui ont créé la controverse, voire le scandale. Images publicitaires, journalistiques ou scientifiques éclairent la société grâce aux questions, parfois insolubles, qu’elles ont soulevées.

A-t-on le droit de publier des photographies d’Auschwitz ou d’une petite fille sur le point de se noyer, les jambes coincées suite à un tremblement de terre ? Les campagnes de la marque Benetton ont-elles franchi la ligne jaune ? Depuis son invention, la photographie est au centre de débats et procès retentissants qui révèlent l’évolution historique de nos sociétés par les questions éthiques, juridiques et esthétiques soulevées. En proposant un large choix de ces photographies, l’exposition « Controverses »  à la Bibliothèque Nationale de France offre une incursion passionnante dans un monde de plus en plus dépendant de l’image.

Photos célèbres ou à découvrir

Les 80 photos sélectionnées pour leur aspect controversé s’avèrent d’une grande diversité. La photo mythique des premiers pas sur la lune de Buzz Aldrin rappelle le débat qui fit rage en pleine guerre froide : cette scène était-elle une reconstitution en studio pour illustrer la suprématie américaine - comme le laissait penser le drapeau qui flotte, une aberration scientifique puisqu’il n’y a pas de vent sur la lune ? Les grandes institutions publiques peuvent elles aussi créer la polémique : au printemps 2008, l’exposition du photographe Zucca qui donnait à en voir des photos prises sous l’occupation française, commanditées par le Troisième Reich à des fins de propagande nazie, créait le malaise par le peu de commentaires éclairant ces clichés. Au sein de l’exposition « Controverses », les précisions historiques ne manquent pas : les photos sont présentées chronologiquement, de 1840 pour la première à 2007 pour la plus récente, et richement éclairées par du texte.

Autour de l’exposition

Organisée il y a un an par le Musée de l’Elysée de Lausanne, « Controverses » a déplacé les foules en Suisse et suscité un riche débat. A Paris, des soirées-débat se dérouleront à l’Hôtel Marcel Dassault, organisées par la maison de vente Artcurial afin de prolonger l’expo. Le mercredi 1er avril, de 19h à 20h30, Gabriel Bauret, commissaire de l’exposition, et Gérard Wajcman, psychanalyste, diagnostiqueront la pratique artistique face aux contraintes du droit, de la morale, de la politique, des lois du marché. Envie d’une table-ronde plus classique ? Ce sera le 15 mai, de 14h30 à 18h, à la BNF, site Richelieu, dans la limite des places disponibles, en présence de nombreux experts.

Source : Relaxnews, Photo : Benetton Group S.p.A, Oliviero Toscani, 1991

• Exposition Controverses (Jusqu'au 24 mai)

Bibliothèque nationale de France, Site Richelieu.

En raison de travaux, l’entrée sur le site par le 58, rue de Richelieu est fermée jusqu’à fin avril. L’entrée du public se fait par la cour Tubeuf, au 8, rue des Petits-Champs.

Galerie de photographie, 58, rue de Richelieu, 75002 Paris.

Métros : Bourse ou Palais-Royal, nombreuses dessertes en bus, dont le 69 depuis la place Gambetta

Du mardi au samedi 10h à 19h, le dimanche de 12h à 19h.

Ouverture jusqu'à 20h les jeudis , vendredis et samedis à partir du 2 avril

Fermé le lundi et les jours fériés.

Entrée : 7 €, réduit : 5 €.

Pour une présentation vidéo, cliquer ici. Pour en savoir plus sur l’accueil et l’accessibilité des handicapés, c’est par là.

è Une critique de juin 2008 (ArtPoint France)

Our body, à corps ouvert : la polémique

On pouvait s’y attendre, même si ça semble un peu tardif. L’exposition « Our body, à corps ouvert », dont la première étape parisienne, dans le 9^e arrondissement, a démarré le 12 février, fait l’objet de deux référés (voir ici le diaporama sur le site Internet de 20Minutes). D’aucuns se demandent si les écorchés exposés sont ceux de condamnés à mort chinois. Une audience en référé se tiendra mercredi, le 1^er avril.

Ensemble contre la peine de mort (qui a publié cette tribune hier) et Solidarité Chine (qui avait ouvert ce fil de discussion le 3 mars) ont décidé de prendre le problème, si l’on ose dire… à bras le corps. Et de demander au Tribunal de grande instance (TGI) de Paris de statuer en référé sur la poursuite ou l'arrêt de cette exposition pour le moins macabre, faite à partir de dix-sept corps de jeunes Chinois, qui se déroule actuellement à l'Espace Madeleine (9^e arrondissement) jusqu'au 10 mai, puis doit s’installer au Parc floral (12^e arrondissement) jusqu'au 23 août.

Sur les quelque 6 000 personnes officiellement exécutées chaque année en Chine, tous les corps ne sont pas restitués aux familles. Selon les associations plaignantes, il existe un véritable trafic d'organes humains. L’assignation vise les dispositions du code civil relatives au respect du corps humain et au consentement nécessaire pour faire don de son corps. Les associations « craignent que ces corps et organes ne proviennent de condamnés à mort ou d'anciens prisonniers, puisqu'il semble s'agir uniquement d'hommes jeunes, qui ne présentent aucune pathologie particulière ». Elles relèvent que, dans un passé récent, l’anatomiste allemand Gunther von Hagens (ou Gunther Liebchen), inventeur controversé de la « plastination » des corps, a déjà traité des cadavres ayant une balle dans la tête, reconnaissant qu'ils avaient pu appartenir à des condamnés à mort.

Et l'avocat normand chargé de l'affaire, Me Richard Sedillot, de demander « Quelle aurait été la réaction du grand public (et des autorités) si les corps avaient été ceux de ressortissants français ? Peut-on imaginer qu'on n’aurait pas alors tenté d’en déterminer l’origine ? La nationalité chinoise des êtres humains ainsi traités serait-elle une circonstance atténuante de ces manipulations et de leur exhibition ? »

Outre l’interdiction de la poursuite de l’exposition, les associations représentées par Me Sedillot demandent à la justice d'ordonner aux organisateurs de produire « des pièces justifiant l'origine des corps et le consentement donné du vivant des personnes concernées à leur exposition ». Lors de la présentation de l'exposition à Marseille, l'organisateur de l'exposition Pascal Bernardin (directeur de Encore productions) avait déclaré à l'AFP que les corps avaient été fournis par la fondation Anatomical Sciences and Technologie de Hong Kong, et que toutes les personnes concernées avaient donné de leur plein gré leur corps à la science y compris pour des expositions anatomiques post mortem.

La cité des Sciences et de la Villette et le Musée de l'Homme avaient refusé, en 2008, d’accueillir cette exposition à la suite d'un avis négatif (lire ici des extraits) du Comité consultatif national d'éthique.

F. A.

Crim'Expo : la science enquête

Le directeur du musée est retrouvé mort dans son bureau... Au visiteur de mener l'enquête avec l'aide des experts des laboratoires scientifiques pour démasquer le meurtrier.

Observer, prélever des indices, émettre des hypothèses, participer aux interrogatoires : tout se déroule comme sur le terrain. Cette expo ludique, interactive et instructive nous familiarise avec les méthodes d'investigation de la police scientifique : une manière passionnante et originale d'aborder la science et sa rigueur.

L’exposition, produite par l'Institut royal des sciences naturelles de Belgique, y avait été présentée en 2007. Elle avait été visitée par des scolaires, entre autres. La voici, pendant les travaux bruxellois, à Paris, en partenariat avec la police scientifique de la Gendarmerie nationale (IRCGN de Rosny-sous-Bois, qui est présente sur place). Un concours de nouvelles est également lancé (pour les moins de 18 ans et pour les adultes).

Du 10 février 2009 au 3 janvier 2010
Ouvert du mardi au dimanche (de 10h à 18h, fermeture à 19h le dimanche)
Cité des Sciences et de l’industrie
30 avenue Corentin-Cariou (19e)
Métro : Porte-de-la-Villette (ligne 7). Bus : 75, 139, 150, 152, PC. Parking (payant) : entrée quai de la Charente (plan général ICI).
Pour les handicapés nécessitant une visite guidée particulière, cliquer ici.

Entrée : 10 €, tarif réduit 8 € (gratuit pour les moins de 7 ans). Pendant toute la durée de l’exposition, de nombreuses animations, des conférences ou des projections sont prévues, ce qui peut donner l’occasion de se rendre plusieurs fois à La Villette. L'exposition a été conçue pour les visiteurs « à partir de 10/11 ans », mais les plus jeunes peuvent y aller en famille, et les « grands enfants » ne sont pas oubliés.

Le 19 février doit sortir : « La science enquête : les métiers de la police scientifique »
Didactique et ludique, ce livre abondamment illustré, présente non sans humour le quotidien
des experts en science criminalistique. Un ouvrage à mettre entre les mains de tous les jeunes ados qui se passionnent pour le travail de la police scientifique. Cet album constitue le troisième ouvrage de la collection « Un métier extraordinaire ».
220 x 300 mm, 48 pages, quadri, 15 €
Texte d’Eric Chenebier, illustrations de Buster Bone
Coédition Seuil jeunesse / Cité des sciences et de l’industrie

Obama à Paris : dernière ligne droite

Dans la lignée de cette exposition d’avant élections américaines, la Dorothy's Gallery propose (depuis fin novembre, alors que le cousin de son épouse était à Paris) le second volet de l’exposition consacrée au nouuveau président des Etats-Unis, Barack Obama.

Plus que quelques jours pour aller voir : « Barack Obama President, A United World ». Une expo (vente) qui réunit quelque soixante-dix œuvres de 37 artistes différents : peintures, peintures numériques, sculptures, photographies, dessins, vidéos. Une façon un peu défférente de découvrir le nouveau président en son et en image, avec des projections vidéo sur grand écran en continu (extraits de discours, interviews, vidéo clips,…) et des soirées évènementielles en présence des artistes. Et, comme on dit,… « business is business » : il y a également sur place des produits dérivés, tout comme lors de la première exposition d’avant élections.

Barack Obama President, A United World
Dorothy's Gallery (site ici)
27, Rue Keller (11e)
Jusqu'au 26 janvier (entrée gratuite)
Ouverture les mardis et dimanches de 16h à 20h ; les mercredis, jeudis, vendredi et samedis de midi à 20 heures.

Exposition de soutien à Barack Obama

La France entre dans la course aux élections américaines par le biais d’une étonnante exposition, organisée à la Dorothy’s gallery, installée au 27 rue Keller, dans le 11e arrondissement. Depuis vendredi, et jusqu’au 17 novembre, des illustrateurs français et américains exposent leurs œuvres, pour la plupart inédites, destinées à soutenir la candidature du démocrate Obama.

Le Comité français de soutien au candidat à la présidence des USA est partenaire de l’exposition. Parmi ses soutiens, on compte notamment Bernard Henri-Lévy, Frédéric Mitterrand, Jack Lang, Bertrand Delanoë ou Sonia Rykiel (voir la revue de presse partielle ici).

L’exposition, intitulée « Barack Obama, Change & Progress », présente une sélection d’œuvres d’artistes contemporains produites à l’occasion de la campagne électorale. Peinture, illustration, sculpture, dessin permettent de dresser un portrait original du candidat.

En outre, des projections de vidéos documentaires sur Obama, une téléconférence en direct des USA, et des conférences seront organisées, et des produits à l’effigie du candidat seront vendus. Les citoyens américains résidant en France pourront s’inscrire sur les listes électorales, grâce à l’opération « It’s not to late ».

Un véritable QG de campagne s’est organisé depuis vendredi rue Keller. Une exposition évènement qui devrait réunir les fervents supporters d’Obama, tout comme les curieux.

d'après Evous.fr

En pratique :
Dorothy’s gallery in Paris
Exposition ouverte jusqu’au 17 novembre
27, rue Keller (11e)
Contact : 01 43 57 08 51
Métro : Bastille
Ouvert du mercredi au samedi de 13h à 20h, les mardis et dimanches de 16h à 20h.

⇒ Pour les différentes conférences, cliquer ici.
⇒ Pour les dernières nouvelles de campagne, cliquer là.

Les artistes ouvrent les portes

C’est reparti pour quatre jours. A compter de cet après-midi (14h) et jusqu’à lundi soir 20heures, il sera possible de visiter les quelque 76 ateliers d’artistes dans le cadre des classiques journées portes ouvertes des Ateliers de Ménilmontant.

En cliquant ici et là, vous trouverez les adresses des différents lieux d’exposition, ainsi que les coordonnées des exposants, qu’ils soient locaux ou « hébergés ».

Pour se procurer la version papier du plan, il convient de se rendre au CAT de Ménilmontant (48, rue des Panoyaux, 20e, M° Ménilmontant, bus 96) ou à la MJC Les Hauts-de-Belleville (43/45, rue du Borrégo, 20e, M° Télégraphe, bus 60, ou M° Saint-Fargeau, bus 61 et 96), où ils se trouvent en plus grande quantité que dans les ateliers eux-mêmes.

⇒ Le nouveau site Internet des Ateliers de Ménilmontant (pas encore finalisé)

De l’art, de l’art… et bientôt de l’organisation ?

Les portes ouvertes des Ateliers d’artistes de Belleville (AAB) se sont tenues cette année sous le signe de la tentation.

Ancienne élue du 20e, Arlette Zilberg nous explique que des associations du Nord et de l’Est parisien « sont en train de se fédérer pour acquérir plus de poids face aux responsables politiques ». Jusqu’à lundi (inclus) ont lieu les portes ouvertes des Ateliers du Père-Lachaise Associés (20e édition).

Pour en savoir davantage, cliquer ici.

La Bellevilloise « libère le réel »

Une expo inédite… et une vente aux enchères sur Mai 68

A l'occasion du 40e anniversaire de Mai 68, le haut lieu de mémoire qu’est La Bellevilloise propose depuis hier (et jusqu’au 25 mai) une exposition ponctuée de débats et conférences sur l’héritage artistique de mai 68. Un événement organisé à l'initiative de Dominique Charlet, président fondateur de l’Agence « Charlet Photographies » , Mathieu Barrès, urbaniste et collectionneur d’affiches et Geoffroy Sirven-Viénot, directeur de l'agence de communication article onze et collectionneur privé.

Cette exposition croise une sélection de photographies, d'affiches, de tracts, d'écrits, de slogans, de films, d'extraits sonores, de coupures de presse qui rendront compte le plus fidèlement possible de ce que fut cette fièvre créatrice bouillonnante de mai 68.

La semaine d'exposition se clôturera par une vente aux enchères exceptionnelle menée par commissaire priseur Pierre Cornette de Saint Cyr, qui s’adressait ici à Nicolas Sarkozy en tant que président de la République dès le 29 mars 2007, le second tour n’ayant eu lieu que le 6 mai…

Seront notamment dispersées des œuvres présentées par l'exposition :

⇒ 100 photographies exceptionnelles des plus grands photographes, comme Gilles Caron, Claude Dityvon et Goksin Sipahioglu (le fondateur de l’agence Sipa) et jamais vendues ;

⇒ Une centaine d'affiches originales ;

⇒ 4 ciné tracts originaux en 16 mm tournés notamment par Jean Luc Godard et Alain Resnais.

Ce vendredi 16 mai, avant la Nuit Zébrée, aura lieu l’émission Le Grand Magasin : "grand magazine culturel de Radio Nova", consacrée à mai 68

Du mercredi au vendredi : de 17h30 à minuit, le week-end : de 11h à minuit
Conférence débat : samedi 24 mai à 15h
Vente aux enchères : dimanche 25 mai dès 17h.

La Bellevilloise
19-21, rue Boyer (20e)
Tél. : 01 46 36 07 07
Pour s’y rendre, cliquer ici.

Vous ne verrez plus cette affiche

La mairie de Paris vient d'annoncer la suppression de la campagne d'affichage présentant une exposition de 270 clichés réalisés sous l'occupation allemande.

La photographie représente une poignée de Parisiennes souriantes et apprêtées, vêtues de robes cintrées et chaussées de hauts talons, en goguette dans les rues de Paris, au milieu des officiers de la Wehrmacht. Réalisée sous l'occupation allemande par le photographe français André Zucca - accrédité par le magazine de propagande nazie « Signal » - cette affiche illustrant l'exposition « les Parisiens sous l'Occupation », va progressivement disparaître des rues de la capitale.

En pleine polémique sur la mise en scène de l'exposition, l'Hôtel de Ville a décidé, hier, de supprimer la campagne d'affichage annonçant les 270 photographies en couleur de Zucca, exposées jusqu'au 1er juillet à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris (BHVP), à deux pas de la rue des Rosiers.

Une manière de couper court aux critiques, incriminant plus l'absence de commentaires historiques autour des photos que la mise au jour de ces documents, jamais dévoilés au public…

« Derrière ces clichés si brillants, l'ignominie était en marche »

« Le titre est mauvais, car l'exposition ne présente qu'une facette de Paris sous l'Occupation », reconnaît Christophe Girard, adjoint de Bertrand Delanoë chargé de la Culture et élu PS du IVe, qui souhaite également que « l'exposition s'arrête plus tôt que prévu ». « Beaucoup d'habitants du Marais, choqués par cette vision joyeuse de la guerre, sont venus me manifester leur désapprobation. » Dans les allées de la bibliothèque, où les photos sont répertoriées par quartier - Bastille, Ménilmontant, les Grands Boulevards… - les commentaires vont effectivement bon train. « Ah, enfin une preuve de l'Occupation ! » grince ainsi Yves, 69 ans, en observant les deux seules photos où apparaît une étoile jaune, épinglée sur la poitrine d'une homme et d'une femme vêtus de noir. « Et pendant ce temps, 11 500 enfants et 76 000 déportés juifs de France partaient en fumée. Derrière ces clichés si brillants, l'ignominie était en marche », renchérit un autre visiteur sur le livre d'or, « dérangé » par ces photographies présentant un Paris joyeux, lumineux et tranquille, loin des scènes d'arrestation et des longues queues devant les épiceries en période de rationnement.

Consciente du « manque de commentaires et de recul », la mairie avait déjà tenté de rectifier le tir il y a quinze jours, en modifiant les notes de certaines photos et en ajoutant un feuillet explicatif à l'entrée estampillé « Avertissement » - en français, en anglais et bientôt en espagnol - pour compléter la biographie du photographe et « contextualiser l'exposition ». « La pellicule couleur nécessitait une lumière forte, ce qui contribue à l'impression d'un Paris constamment ensoleillé et coloré », met en garde la notule, dont le quotidien britannique « The Times » se fait d'ailleurs l'écho. Paradoxe de cette polémique, les photographies de Zucca ont attiré, depuis le 20 mars, quelque 10 000 visiteurs… Un record pour la Bibliothèque historique.

Camille Neveux, pour Le Parisien

« Les Parisiens sous l'Occupation ». Bibliothèque historique de la Ville de Paris, Renseignements en cliquant ici.

⇒ André Zucca, photographe sous l'Occupation

⇒ Quand Paris rend hommage à André Zucca, photographe collabo

⇒ L'exposition d'André Zucca perpétue la propagande nazie

⇒ Girard: « Qu'on arrête cette exposition ! »

Inspir@sie_08

On nous parle de Chine, de Chine et de Chine, mais pas d’art… Avec son exposition de sculptures nommée « inspir@sie_08 », l'artiste-sculpteur Frédérique de Meester propose un voyage entre humour et tendresse vers son « Far-East » imaginaire…

Elle qui a été « élevée à Belleville », à l’atelier de Serge Castera, rue Saint-Maur (10e), s’est installée depuis 2003 en Normandie, près de Camembert.

Depuis bientôt 10 ans, Frédérique de Meester parle aux pierres (dures de préférence)… Formée à la taille directe dans divers ateliers de sculpture parisiens elle a pris son envol voici cinq ans et s’est posée au cœur du Pays d’Auge, où elle travaille le marbre (de Sienne comme de Belgique), le bronze, le fer et l'acier.

Exposition du 25 mars 2008 - 30 avril 2008
Vernissage ce mardi au bar Asian, 30 avenue Georges V, (Paris 8) en présence de l’artiste, de 19h30 à 21h30.
Ebauche de revue de presse et coordonnées ICI.